Ann Widdecombe, ministre de la Santé en Angleterre, diplômée en sciences économiques et politiques, est devenue fervente catholique. Elle a rompu avec l'Église anglicane depuis que celle-ci ordonne des femmes prêtres.
« J'admire Rome, dit-elle, en fait, je crois que je l'ai toujours admirée. Rome, c'est la splendeur de la vérité, même si la vérité ne peut se juger à l'aune de la popularité. »
Ann Widdecombe est adversaire de l'avortement. « Avorter, affirme-t-elle, équivaudra toujours à tuer un enfant... Tout ce qui s'est fait en Angleterre depuis 30 ans est un désastre : taux de suicides, de divorces et d'avortements, effarant, perte de tous les repères moraux. La solution : Revenir aux bonnes vieilles valeurs des années cinquante, combinées avec la technologie des années quatre-vingt-dix.
« Désormais, tous les commentateurs sérieux s'accordent sur le fait que la déliquescence de la famille traditionnelle débouche sur de graves problèmes sociaux : délinquance juvénile, etc. Nous devons revenir à un modèle de père trop souvent négligé ces dernières années », dit Ann Widdecombe.
(Références prises dans National-Hebdo, semaine du 18 au 24 mai 2000)