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Les messages de Fatima; Apparitions de la Sainte Vierge, au Portugal en 1917

le lundi, 01 mai 2000. Dans Apparitions et miracles

Béatification de François et Jacinte, à Fatima, le 13 mai 2000

La même année qu'avaient lieu les apparitions à Fatima, le Major Douglas présentait le Crédit Social au monde. Fatima, sur le plan spirituel, et le Crédit Social, sur le plan temporel, deux remèdes à opposer au communisme.

Le 13 mai, 2000, notre Saint-Père le Pape Jean-Paul II béatifiait François et Jacinte Marto, de Fatima, Portugal, deux des trois enfants à qui la très Sainte Vierge est apparue en 1917. C'est un grand événement dans l'Église, car Notre-Dame à Fatima annonçait le triomphe de son Cœur douloureux et immaculé.

Notre fondateur, Louis Even, aimait à faire remarquer que le Major C.H. Douglas a présenté le Crédit Social au monde la même année que Notre-Dame apparaissait à Fatima.

Les demandes de Notre-Dame à Fatima sont sûrement le meilleur remède à opposer au communisme au point de vue spirituel.

Et au point de vue matériel, le Crédit Social apporte un remède efficace contre la plaie du communisme, dont les peuples ont trop souffert. Ce n'est pas un hasard que Fatima et le Crédit Social aient été présentés au monde la même année. Les deux sont dans le plan du Ciel. Le premier, pour sauver les âmes. Le deuxième pour libérer les peuples de la faim, comme le souhaite tant notre Pape Jean-Paul II.

Il est bon de profiter de l'occasion de la béatification des voyants pour relire le récit des apparitions de Notre-Dame afin de nous mettre dans l'esprit des messages si importants.

Les apparitions de Fatima

Les messages de Notre-Dame à Fatima sont destinés à tous les hommes, même ceux qui semblent s'adresser aux voyants en particulier. Les voyants de Fatima étaient Lucie, 10 ans, François, 9 ans, Jacinte, 7 ans.

13 mai 1917

Aux questions posées par les enfants, Notre-Dame répond :

"François aussi viendra au Ciel, mais il faut qu'il récite beaucoup de chapelets."

∗ ∗ ∗

"Voulez-vous vous offrir à Dieu, en faisant volontiers des sacrifices, et en acceptant toutes les souffrances qu'il Lui plaira de vous envoyer, en réparation pour les péchés si nombreux qui offensent Sa divine Majesté ? Voulez-vous souffrir et offrir des sacrifices pour obtenir la conversion des pécheurs, pour réparer les blasphèmes ainsi que toutes les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie ?"

"Dites le chapelet chaque jour, afin d'obtenir la paix pour le monde, et la fin de la guerre."

13 juin 1917

"Mon Cœur immaculé sera ton refuge"

Après avoir récité le chapelet avec Jacinte et François, et avec les autres personnes présentes, je vis de nouveau le reflet de la lumière qui s'approchait (et que nous appelions l'éclair), puis, ensuite, Notre-Dame sur le chêne-vert, exactement comme au mois de mai.

- Que voulez-vous de moi ? demandai-je.

- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours, et que vous appreniez à lire. Je dirai ensuite ce que je veux.

Je demandai la guérison d'un malade.

- S'il se convertit (répondit Notre-Dame), il guérira dans l'année.

Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel.

Oui, Jacinte et François, je les emmènerai bientôt ; mais toi, tu resteras ici encore quelque temps, Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé.

- Je vais rester ici toute seule ? Demandai-je avec chagrin.

- Non, ma fille ! Cela te fait souffrir beaucoup ? Ne te décourage pas ! Je ne t'abandonnerai jamais. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge, et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.

Au moment où elle disait ces paroles, elle ouvrit les mains et nous communiqua, pour la seconde fois, le reflet de cette lumière immense (qui émanait d'elle). Nous nous y voyions comme submergés en Dieu. Jacinte et François paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s'élevait vers le Ciel, et moi, dans celle qui se répandait sur la terre. Devant la paume de la main droite, se trouvait un cœur entouré d'épines, qui paraissaient s'y enfoncer. Nous avons compris que c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité qui demandaient réparation.

Voilà... à quoi nous faisions allusion, quand nous disions que Notre-Dame nous avait révélé un secret en juin. Notre-Dame ne nous avait pas ordonné, cette fois, de garder le secret, mais nous sentions que Dieu nous y poussait.

13 juillet 1917

"Je veux que vous soyez fidèles à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre, car Elle seule peut vous secourir."

∗ ∗ ∗

i "Continuez à venir ici chaque mois. En octobre, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Je ferai un miracle, qui sera vu par tous, afin que tous puissent croire."

∗ ∗ ∗

"Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et répétez souvent, surtout quand vous faites un sacrifice pour eux : "Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie."

Vision de l'enfer

Les trois enfants ont eu la vision de l'enfer pendant un instant. Lucie raconte :

La Sainte Vierge ouvrit de nouveau les mains et le reflet de la lumière parut pénétrer la terre, et nous vîmes comme un océan de feu où se trouvaient plongés les démons et les âmes des damnés, semblables à des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine. Elles flottaient dans cette incendie, emportées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumées, tombant de tous côtés, semblables aux étincelles qu'on voit dans les grands incendies, sans poids, ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleurs et de désespoir, qui épouvantaient et faisaient trembler de peur. Les démons se distinguaient (des âmes des damnés) par des formes horribles et répugnantes d'animaux extraordinaires et inconnus, mais transparentes comme des charbons embrasés.

Alors, Notre-Dame dit :

"Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé.

"Si le monde veut faire ce que je vous dirai, beaucoup d'âmes seront sauvées, et il y aura la paix.

"La guerre va bientôt finir. Si l'on ne cesse d'offenser Dieu, une autre guerre plus terrible que celle-ci va commencer, sous le pontificat de Pie XI. Lorsque vous verrez une nuit éclairée d'une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe par lequel Dieu vous annonce qu'il va châtier le monde pour ses crimes, par le moyen de guerres, de famines, de persécutions contre l'Église et contre le Saint-Père.

"Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon cœur Immaculé, et la communion réparatrice des premiers samedis...

"Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira, et l'on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. Plusieurs nations seront anéanties.

"À la fin, mon cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie. Elle se convertira. Une certaine période de paix sera accordée au monde.

"Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé."

"Quand vous direz le chapelet ; dites après chaque dizaine : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes. Aidez surtout celles qui sont dans le plus grand besoin, qui sont le plus en danger de damnation éternelle."

19 août 1917

"Priez, priez beaucoup" "Et faites des sacrifices"

J'étais avec les brebis, en compagnie de François et de son frère Jean, au lieu appelé "Valinhos", et je sentis que quelque chose de surnaturel s'approchait, et nous enveloppait. Soupçonnant que Notre-Dame allait apparaître, et regrettant que Jacinte ne fût pas là pour la voir, je demandai à son frère Jean d'aller l'appeler. Comme il ne voulait pas y aller, je lui offris pour cela deux "vintéus", et il y alla en courant.

Entre temps, je vis avec François le reflet de la lumière que nous appelions l'éclair. Jacinte étant arrivée nous avons vu, un instant après, Notre-Dame au-dessus du chêne vert...

- Que voulez-vous de moi ? (demandai-je).

- Je veux que vous continuiez à aller à la Cova da Iria le 13 ; que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle, pour que tout le monde croie.

- Que voulez-vous que l'on fasse de l'argent que les gens laissent à la Cova da Iria ?

Que l'on fasse deux brancards (de procession). Tu porteras l'un avec Jacinte et deux autres petites filles, vêtues de blanc. L'autre, c'est François qui le portera avec trois autres petits garçons. L'argent des brancards sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire et, ce qui restera, sera pour aider (à construire) une chapelle que l'on fera faire.

- Je voudrais vous demander la guérison de plusieurs malades.

Oui, j'en guérirai quelques-uns durant l'année.

Elle prit alors un air plus triste (et elle ajouta) :

- Priez, priez beaucoup, et faites des sacrifices pour les pécheurs ! Il y a beaucoup d'âmes qui vont en enfer parce qu'il n'y a personne pour se sacrifier et prier pour elles.

Et, comme d'habitude, elle commença à s'élever en direction du Levant.

13 septembre 1917

"Continuez à réciter le chapelet"

Au moment où l'heure approchait, je suis allée là-bas, avec Jacinte et François, au milieu d'une foule de personnes, qui nous laissait avancer difficilement. Les chemins étaient remplis de monde. Tous voulaient nous voir, et parler avec nous. Il n'y avait aucun respect humain. De nombreuses personnes, et même des dames et des messieurs, après être arrivés à fendre la foule qui se pressait autour de nous, venaient se prosterner à genoux devant nous, en nous demandant d'exposer à Notre-Dame leurs nécessités. D'autres, qui n'étaient pas arrivés à nous approcher, criaient de loin : "Pour l'Amour de Dieu ! Demandez à Notre-Dame qu'elle me guérisse mon fils qui est estropié !... Qu'elle me guérisse le mien qui est aveugle !... Le mien qui est sourd !... Qu'elle me ramène mon fils, mon mari, qui sont à la guerre !... Qu'elle convertisse un pécheur !... Qu'elle me rende la santé, à moi qui suis tuberculeux !..."

Toutes les misères de la pauvre humanité apparaissaient là. Quelques-uns criaient même du haut des arbres et des murs, où ils étaient montés pour nous voir passer. En disant aux uns, en tendant la main aux autres pour les aider à se relever, nous avancions, grâce à quelques messieurs qui nous ouvraient le passage au milieu de la foule.

Enfin nous sommes arrivés à la Cova da Iria, auprès du chêne-vert, et nous avons commencé à réciter le chapelet avec le peuple. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, et ensuite Notre-Dame sur le chêne-vert.

Elle nous dit :

"Que l'on continue à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre. En Octobre viendront aussi Notre-Seigneur, Notre-Dame des Douleurs et Notre-Dame du Carmel, Saint Joseph avec l'Enfant-Jésus, pour bénir le monde.

"Dieu est content de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-là seulement durant le jour."

- On m'a prié (dis-je) de vous demander bien des choses : la guérison de plusieurs malades, d'un sourd-muet...

- Oui, j'en guérirai quelques-uns, les autres, non. En octobre je ferai le miracle pour que tout le monde croie.

Et, commençant à s'élever dans les airs, elle disparut comme d'habitude.

13 octobre 1917

"Continuez toujours à dire le chapelet"

Nous avons quitté la maison de bonne heure, pensant bien que le chemin serait long. Le peuple était là en foule. Il pleuvait à torrents. Ma mère, craignant que ce fût le dernier jour de ma vie, le cœur déchiré par l'inquiétude de ce qui allait arriver, avait voulu m'accompagner.

Sur le chemin (se reproduisaient) les scènes du mois précédent, plus nombreuses et émouvantes. Même la boue des chemins n'empêchait pas ces gens de se mettre à genoux, dans une attitude humble et suppliante.

Arrivée à la Cova da Iria, auprès du chêne-vert, poussée par un mouvement intérieur, je demandai à la foule de fermer les parapluies pour réciter le chapelet. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière et, ensuite, Notre-Dame sur le chêne-vert.

- Que voulez-vous de moi ? (demandais-je).

- Je veux te dire que l'on élève une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à dire le chapelet tous les jours. La guerre va finir, et les militaires reviendront chez eux.

- J'aurais beaucoup de choses à vous demander : de guérir plusieurs malades, de convertir les pécheurs...

Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés.

Notre-Dame prit alors un air plus triste.

"Qu'ils n'offensent pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé !"

Ouvrant les mains, elles les fit réfléchir alors sur le soleil. Et, tandis qu'elle s'élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à se projeter sur le soleil.

Voici le motif pour lequel j'ai crié qu'on regarde le soleil. Mon but n'était pas d'attirer l'attention de la foule de ce côté. Je ne me rendais même pas compte de sa présence. Je le fis seulement entraînée par un mouvement intérieur qui m'y poussait.

Notre-Dame une fois disparue dans l'immensité du firmament, nous avons vu auprès du soleil, Saint Joseph avec l'Enfant Jésus, et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de croix.

Peu après, cette apparition s'étant évanouie, j'ai vu Notre-Seigneur, et Notre-Dame (sous une forme) qui me donnait l'idée d'être Notre-Dame des Douleurs. Notre-Seigneur paraissait bénir le monde, de la même manière que l'avait fait Saint Joseph. Cette apparition disparut, et il me sembla voir encore Notre-Dame avec un aspect semblable à Notre-Dame du Carmel.

La danse du soleil d'après le Chanoine C. Barthas

Au moment précis où Lucie avait crie : "Regardez le soleil", l'immense foule contempla un spectacle stupéfiant, unique, jamais vu...

Tout d'un coup, la pluie s'est arrêtée et les nuages, opaques depuis le matin, se sont dissipés. Le soleil apparaît au zénith, semblable à un disque d'argent que les yeux peuvent fixer sans être éblouis et, aussitôt, il se met à tourner sur lui-même comme une roue de feu, projetant dans toutes les directions des gerbes de lumière dont la couleur change plusieurs fois. Le firmament, la terre, les arbres, les rochers, le groupe des voyants et la multitude immense apparaissent successivement teintés de jaune, de vert, de rouge, de bleu, de violet...

L'astre du jour s'arrête quelques instants. Puis, il reprend sa danse de lumière d'une manière plus éblouissante encore.

Il s'arrête de nouveau pour recommencer une troisième fois, plus varié, plus coloré, plus brillant encore, ce feu d'artifice si fantastique qu'aucun artificier n'aurait pu en imaginer de semblable.

Comment décrire les impressions de la foule ?... Extatique, immobile, retenant sa respiration, ce peuple de soixante-dix mille voyants contemple...

Tout à coup, tous ceux qui composent cette multitude, tous sans exception, ont la sensation que le soleil se détache du firmament et, par bonds en zigzag, se précipite sur eux !

Un cri formidable sort à la fois de toutes les poitrines ou plutôt des exclamations diverses qui traduisent les dispositions diverses des âmes, mais expriment une unanime terreur :

"Miracle ! Miracle !", crient les uns... "Je crois en Dieu !", proclame un autre... "Je vous salue, Marie", disent certains... "Mon Dieu, Miséricorde !", implorent beaucoup... Et bientôt, c'est le dernier appel qui domine.

Maintenant, tout le peuple est tombé à genoux dans la boue et récite l'acte de contrition.

Qui décrira l'état d'émotion de toute cette foule ? Un vieillard, jusque-là incroyant, agite son bras en l'air en criant :

"Vierge bénie !... Vierge bénie !"...

Et les larmes inondant son visage, les mains tendues vers le ciel, comme un prophète, le ravissement visible dans tout son être, il crie de toutes ses forces :

"Vierge du Rosaire, sauvez le Portugal !"

Et de tous les côtés, sur le plateau, se déroulent des scènes analogues. La rotation du soleil, avec les intervalles, avait duré dix minutes. Elle fut observée, répétons-le, par tous les présents sans exception : croyants, incroyants, paysans, citadins, hommes de science, journalistes et même pas mal de libres-penseurs. Tous, sans préparatifs d'aucune sorte, sans autre suggestion que l'appel d'une fillette invitant à regarder vers le soleil, perçurent les mêmes phénomènes, avec les mêmes phases, au jour et à l'heure annoncés quelques mois auparavant comme ceux d'un grand prodige.

Plus tard, l'enquête canonique sur le miracle permit de constater que les mouvements du soleil avaient été aperçus par des personnes qui se trouvaient à cinq kilomètres et plus de la Cova da Iria, ignorant par conséquent ce qui s'y passait et ne pouvaient en aucune manière être influencées par la suggestion ni victimes d'une hallucination collective.

L'enquête mit aussi en relief un fait fort curieux et qu'attestèrent tous ceux qui furent questionnés à ce sujet. Lorsque la foule fut revenue de sa stupeur et assez consciente pour se rende compte de ce qui se passait sur la terre, chacun constata, avec une stupéfaction nouvelle, que ses habits tout trempés par la pluie il y a quelques minutes et souvent maculés de boue, étaient maintenant absolument secs.

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