Les journaux nous ont annoncé récemment que le comédien André Montmorency avait renié sa foi publiquement en la religion catholique, pour s'opposer aux déclarations du Cardinal Mare Ouellet. Le Primat de l'Église canadienne demande au peuple canadien-français de se convertir, de retourner à la pratique religieuse, de retrouver la foi de leurs ancêtres, de reprendre le chemin de l'Église. Le Cardinal Ouellet réclame l'enseignement catholique dans les écoles. André Montmorency milite pour le laïcisme. Il se range du côté des destructeurs de la foi catholique. Il voudrait que le Cardinal applaudisse les sans-Dieu. Peu de jours après avoir apostasié, Montmorency déclara qu'il a été agressé par un ecclésiastique dans les années '50. Et le supposé religieux concerné est décédé. Il n'est pas là pour se défendre.
Pourquoi toutes ces accusations non fondées, sans témoins contre des religieux ? C'est une campagne de dénigrement contre l'Église orchestrée par la franc-maçonnerie, par les ennemis du christianisme. Ce sont de grandes persécutions qui s'elèvent contre l'Église. Tout l'enfer se déchaîne pour détruire la foi catholique. Le Cardinal Ouellet veut élever une digue contre ce déferlement infernal. C'est l'Église qui est attaquée. Les journaux quotidiens, les média d'information mettent à l'honneur les déclarations des laicistes tels qu'André Montmorency pour amoindrir l'influence du Cardinal.
Restons unis à l'Église catholique romaine dirigée actuellement par Sa Sainteté le Pape Benoit XVI, successeur de saint Pierre. Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, n'a fondé qu'une Église, une, sainte, catholique et apostoliques, Il a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bátirai mon Église !». Nous devons notre fidélité au Saint-Père qui est le Vicaire du Christ sur la terre, son représentant. Nous publions une prédication du Révérend Père Mateo Crawley Bœvey qui a été un grand apôtre de l'intronisation du Sacré-Cœur dans les familles. Il a vécu de 1875 à 1960. Le titre de son exhortation s'intitule : "La dévotion au Pape, le premier ministre du Roi d'Amour". Nous tirons des extraits de ce sermon du livre" Jésus, Roi d'Amour", imprimé en 1928, contenant un recueil des prédications du Père Matéo de la Congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie.
Y.P.
Immédiatement après Marie, la Reine du Bel Amour, laissez-moi vous parler du Pontife de Rome, qui est le porte-voix sensible et le visage même de Jésus-Christ dans son Église.
Le Pape est un véritable don, et l'un des plus riches, de l'amour miséricordieux du Cœur de Jésus. Remarquez que ce fut après la triple profession d'amour de saint Pierre, que le Maître le déclare son auguste Représentant, dépositaire de son pouvoir pour le gouvernement du monde des âmes, investi d'une pleine autorité aussi bien sur les rois que sur les sujets. Sa dignité est au-dessus de toute grandeur humaine. Le Vatican est une cime, le Sinaï de la nouvelle loi, perpétuellement couvert de la majesté de Celui qui dicte au Moïse qu'est le Pontife, ses volontés souveraines.
Apôtres du Règne Social, amis et sujets du grand Roi Jésus, veuillez écouter avec docilité ce que je tiens à vous dire sur la dévotion au Pape, dévotion pas assez répandue et de tout premier ordre, dévotion éminemment catholique.
Après le Roi de gloire, son auguste Vicaire, aimés tous deux, j'oserai presque dire du même amour, vénérés tous d'une même vénération, obéis tous deux d'un même geste d'obéissance inconditionnelle et parfaite. Ceci, non pas certes, que nous confondions le Christ-Dieu et son Représentant sur terre, mais parce que l'honneur rendu au Pontife de Rome se confond toujours avec celui rendu au Roi Jésus Lui-même. Car si le Seigneur a dit : Qui vous écoute, M'écoute - qui vous méprise, Me méprise (Lue X, 16), on pourrait certainement ajouter : - Qui vous honore et vous aime, M'honore et M'aime Moi-même.
Il est impossible d'exagérer sur ce point, le Pape étant, de droit divin, notre Jésus visible, par une affirmation catégorique de l'Évangile.
On doit (au Vicaire du Christ) le plus grand, le plus profond des respects, le plus élevé des honneurs comme hommage de l'esprit. Et ensuite, on lui doit un amour immense, dévoué, tendre, filial, hommage de notre volonté, et qui doit nous porter, comme disait O'Connell, le héros irlandais, jusqu'au martyre, jusqu'au témoignage du sang, si c'était nécessaire, pour sceller notre soumission parfaite, notre obéissance inébranlable et notre attachement au Pape, au-delà de tout intérêt, quel qu'il soit. Tout amour, même noble, peut devenir facilement une idolâtrie coupable ; jamais l'amour pour le Pape.
Heureux, mille fois heureux, vous tous, chers apôtres, dont la foi éclairée vous montre, en tout et toujours, le Roi Jésus derrière la blanche nuée qu'est le Pape ; heureux vous qui confondez ou presque ce que le Seigneur semble avoir confondu et fusionné ici-bas, Lui-même et le Pape, soit dans l'octroi de sa puissance : - Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel (Matth. XVI, 19), soit dans sa demande formelle de soumission parfaite au Pasteur établi sur son Église : - Pais mes agneaux, pais mes brebis (Jean, XXI, 15-17).
Heureuses les familles foncièrement catholiques, qui comprennent que, s'il a promis de payer d'un ciel ce qu'on ferait pour un enfant (Matth., XVIII, 5) et s'll a maudit le scandale donné à un petit (Matth., XVIII, 6), il est évident que, bien au-dessus de cet enfant qui Le représente, Il place son Vicaire, et Il bénira d'une merveilleuse bénédiction les familles qui combleront d'honneur son Vicaire, celles qui le serviront, le consoleront, et lui obéiront. Par contre, personne n'attirera plus sûrement la malédiction d'en-Haut que celui dont la pensée, la langue ou le cœur aura osé toucher sacrilègement... le Pape.
Et tout ceci n'est que du pur catholicisme très élémentaire, doctrine officiellement définie ; une montagne, celle du Vatican, nous sépare des luthériens, des anglicans et des Russes schismatiques. Car la pierre de touche a toujours été Pierre ! Son autorité plane, hors et au-dessus de toute contestation, hors et au-dessus de tout contrôle humain. Ah ! c'est bien donc le Pape qui peut s'appliquer, dans un sens absolu et s'adressant à toutes les autorités établies, à tous les tribunaux et partis de la terre, ce mot catégorique de saint Paul : - Qui judicat me, Dominus est [Mon Juge, c'est le Seigneur] (1 Cor., IV, 4). Oui, le seul Juge du Souverain Pontife, le seul tribunal devant lequel il est appelable et responsable, le seul, c'est celui du Roi des rois, là-Haut. En attendant, ici-bas, ses commandements ont le caractère de suprématie pour tous les vrais catholiques. Voilà le pourquoi de l'axiome : - Rome a parlé, la question est tranchée, sans appel -. Ceci restera éternellement vrai, malgré Luther, ses suppôts et ses alliés.
Chers et zélés apôtres, dites tout ceci, enseignez-le autour de vous ;... dites, surtout, que ses ordres formels sont des lois inviolables, qu'on ne peut discuter et auxquelles, moins encore, on ne peut désobéir sans péché grave. Et ceci, vous le savez comme moi, est un principe fondamental de notre foi et de notre discipline religieuse. Toute autre attitude n'est que l'esprit et le critérium nettement protestants, celui aussi des vieux catholiques.
Oh ! faites donc aimer le Pape, partout où le Cœur de Jésus a été intronisé comme Roi d'une famille chrétienne. Mais, si je dis : aimer, j'entends par ce mot sublime tout ce que saint Pie X entendait lui-même par cet amour du Pontife Romain, quand il écrivait :
« Quand on aime le Pape, on ne discute pas sur ce qu'il ordonne et exige, ni jusqu'où doit aller l'obéissance, ni en quelles choses on doit obéir, quand on aime le Pape, on ne dit pas qu'il n'a pas parlé assez clairement, comme s'il était obligé de redire à l'oreille de chacun la vérité qu'il a tant de fois clairement exprimée, non seulement de vive voix, mais par des lettres et d'autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, familier à ceux qui ne veulent pas obéir, que ce n'est pas le Pape qui commande, mais son entourage ; on ne limite pas le terrain sur lequel il peut et il doit exercer son autorité ; on ne préfère pas à l'autorité du Pape celle d'autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne pensent pas comme le Pape, car ces personnes, si elles sont doctes, ne sont pas saintes.»
Voilà les propres paroles de l'immortel Pontife de l'Eucharistie, saint Pie X.
Aimez (le Pape) d'une grande affection de reconnaissance surnaturelle, aimez-le d'une soumission pleine, intégrale, à toute épreuve.
R. P. Mateo Crawley-Bœvey
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