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Le grand don de l’Eucharistie

le jeudi, 01 août 2024. Dans Eucharistie

Mystère de l’amour de Dieu pour le genre humain

Avant de quitter ses disciples pour rejoindre son Père au Ciel (l'Ascension), Jésus leur a laissé cette parole : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28, 20.) Et de fait, Jésus a tenu sa promesse, il est véritablement resté avec nous tous les jours depuis ce temps, depuis plus de 2000 ans, en étant présent dans la sainte Eucharistie — l'hostie et le vin devenus le corps et le sang du Christ, lors de la consécration durant la Messe.

La présence réelle

C'est ce que l'Église catholique appelle la « présence réelle » : le corps, sang, âme et divinité de Jésus — Jésus tout entier — sont réellement présents sous les apparences du pain et du vin consacrés. L'hostie consacrée conserve l'apparence (et le goût) du pain, mais elle n'a plus la même substance, la substance n'est plus celle du pain, mais celle du corps du Christ. (Le terme technique employé par l'Église pour désigner ce fait est transsubstantiation.)

Ce sacrement de l'Eucharistie prend son origine lors de la Dernière Cène (le dernier repas de Jésus avec ses disciples) le Jeudi Saint — la veille de la Passion et mort de Jésus sur la croix. La prière eucharistique de chaque messe reprend les mêmes paroles que Jésus prononça alors :

« Au moment d´être livré et d´entrer librement dans sa passion, il (Jésus) prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant : "Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous. » De même, à la fin du repas, il prit la coupe ; de nouveau il rendit grâce, et la donna à ses disciples, en disant :  "Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l´Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi. » » (Prière eucharistique II)

Ces paroles de Jésus sont encore prononcées aujourd'hui, 2000 ans plus tard, lors de chaque messe, selon l'ordre de Jésus à ses Apôtres : « Vous ferez cela en mémoire de moi. » Mais, diront certains, ces paroles de Jésus sont-elles à prendre à la lettre, le pain devient-il réellement son corps, et le vin son sang ? Ne serait-ce pas plutôt un symbole ?

C'est ce que semblent croire malheureusement bien des gens qui se disent catholiques, et qui vont même à la messe le dimanche. Ils vont tout de même communier, mais en ne sachant pas qu'ils reçoivent alors véritablement Jésus en personne, et la plupart ignorent même qu'il faut être en état de grâce pour le recevoir, c'est-à-dire exempt de péché mortel (qui ne peut être effacé qu'en confessant ses péchés à un prêtre).

Que Jésus soit réellement présent dans l'hostie consacrée est un mystère humainement inexplicable, incompréhensible, ce qui peut expliquer pourquoi tant de gens ne croient pas à ce miracle. Et pourtant, c'est une vérité de foi que nous devons croire, car elle est enseignée par Jésus Lui-même, qui est la vérité-même  : le chapitre 6 de l'Évangile de saint Jean (versets 51 à 55) rapporte les paroles de Jésus qui, comme pour les sceptiques d'aujourd'hui, ont choqué aussi ses contemporains :

« "Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. Et même, le pain que je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde." Les Juifs alors se mirent à discuter fort entre eux ; ils disaient : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? Alors Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson." »

Pourquoi aller communier

« Qui ne mange pas ma chair n'aura pas la vie éternelle », nous dit Jésus. Il est donc important de communier le plus souvent possible. Comme l'a expliqué le pape François dans son exhortation apostolique sur la sainteté, pour avoir la force de résister  aux  tentations du  démon, nous devons nous nourrir de la sainte Eucharistie – le corps, sang, âme et divinité de Jésus. Tout comme les aliments nourrissent notre corps, notre vie physique, l'Eucharistie nourrit notre âme, notre vie spirituelle.

Que dirait-on de quelqu'un qui ne prend un repas qu'une fois par semaine, une fois par mois… ou même une fois par année ? Serait-ce suffisant pour vivre ? Eh bien, c'est la même chose  avec l'Eucharistie : nous devons communier souvent, pour ne pas mourir spirituellement, en s'assurant bien sûr d'être en état de grâce au moment de la Communion, au moyen du sacrement de la confession. Pour ceux qui ont la foi, les demandes de Jésus — manger son corps et son sang — ne sont pas choquantes, mais plutôt réconfortantes, elles nous font rendre grâce à Dieu pour ce si grand don.

Le mot « eucharistie » provient d'ailleurs du grec eucharistein et signifie « action de grâces à Dieu ». Ce sacrement peut aussi être désigné sous d'autres noms,  comme l'enseigne le Catéchisme de l'Église catholique (numéros 1328 à 1332) :

« Saint Sacrifice, parce qu'il actualise l'unique sacrifice du Christ Sauveur et qu'il inclut l'offrande de l'Église ; ou encore saint sacrifice de la messe.

« Très Saint Sacrement parce qu'il est le sacrement des sacrements. On désigne de ce nom les espèces eucharistiques gardées dans le tabernacle.

« Communion, parce que c'est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps.

« Sainte Messe, parce que la liturgie dans laquelle s'est accompli le mystère du salut, se termine par l'envoi des fidèles («  missio « ) afin qu'ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie quotidienne. »

L'Eucharistie est la plus grande preuve de l'amour infini de Dieu. Pas de plus grand mystère, pas de plus grand miracle sur terre que celui-là. Le Catéchisme de l'Église catholique parle d'ailleurs de l'Eucharistie comme étant « source et sommet de toute la vie chrétienne » ainsi que « le résumé et la somme de notre foi ».

« La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ » (Catéchisme de l'Église catholique, no, 1377.)

Le plus grand désir de Jésus, c'est de s'unir à nous, de la façon la plus intime possible : se donner en nourriture, ce qui fait qu'il peut demeurer en nous. Recevoir le Christ dans l'Eucharistie fait fusionner notre être avec celui du Christ. Saint Cyrille d'Alexandrie comparait ce phénomène avec « de la cire fondue qui se mélange au reste de la cire".

Alors que pour un aliment normal, c'est nous qui transformons cet aliment dans notre estomac, dans l'Eucharistie, c'est Dieu qui nous transforme, nous unit à lui. C'est la Trinité — Père, Fils et Saint-Esprit — qui vient habiter en nous. C'est le Christ Lui-même, dans la personne du prêtre, qui s'offre Lui-même en victime à son Père, en renouvelant le sacrifice de sa mort sur la croix, quand sont prononcées les paroles : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang. »

Nous lisons au no. 1384 et 1385 du Catéchisme : « Le Seigneur nous adresse une invitation pressante à le recevoir dans le sacrement de l'Eucharistie : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous" (Jn 6, 53).

« Pour répondre à cette invitation, nous devons nous préparer à ce moment si grand et si saint. Saint Paul exhorte à un examen de conscience : "Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même et qu'il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il n'y discerne le Corps" (1 Co 11, 27-29). Celui qui est conscient d'un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d'accéder à la communion.

« L'Église fait obligation aux fidèles de participer les dimanches et les jours de fête à la divine liturgie et de recevoir au moins une fois par an l'Eucharistie, si possible au temps pascal (cf. CIC, can. 920), préparés par le sacrement de la Réconciliation. Mais l'Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte Eucharistie les dimanches et les jours de fête, ou plus souvent encore, même tous les jours. » (Catéchisme, no. 1389.)

Certains diront : « Parce que je ne le vois pas, parce que je ne peux pas l'expliquer, alors ça n'existe pas, c'est impossible, ce morceau de pain n'est pas Jésus. » À des jeunes qui lui disaient : « On ne voit pas l'Esprit Saint ni Jésus arriver dans l'hostie lors de la consécration », un prêtre a répondu : « La plupart d'entre vous avez un smartphone (téléphone mobile) : il ne change pas d'apparence, il ne devient pas plus lourd ou plus léger quand vous recevez ou envoyez des messages, des images, des vidéos. Vous ne voyez pas partir le message, pourtant votre ami le reçoit. Il y a des ondes, ça se passe en dehors de notre vision. Si les opérateurs téléphoniques peuvent faire ça (rendre invisibles à nos yeux des choses qui passent, qui partent et arrivent, qui se transmettent), à plus forte raison Dieu peut y arriver, et dépasser nos sens. »

Le pain devient le corps du Christ parce que c'est Jésus qui le dit ; la parole de Dieu a un pouvoir créateur, comme dans le récit de la création du monde dans la Genèse, Dieu dit  : « Que la lumière soit », et la lumière fut. Dans les Évangiles, quand Jésus dit au paralysé : « Prends ton grabat, lève-toi et marche », la guérison est immédiate. Il en est ainsi pour l'Eucharistie : quand le prêtre dit les paroles de la consécration « Ceci est mon corps », il le fait in persona Christi, c'est comme si c'était le Christ qui disait ces paroles, qui deviennent réalité immédiatement.

Saint Jean Chrysostome déclare : « Ce n'est pas l'homme qui fait que les choses offertes deviennent Corps et Sang du Christ, mais le Christ lui-même qui a été crucifié pour nous. Le prêtre, figure du Christ, prononce ces paroles, mais leur efficacité et la grâce sont de Dieu. Ceci est mon Corps, dit-il. Cette parole transforme les choses offertes. »

Et saint Ambroise ajoute : « La parole du Christ, qui a pu faire de rien ce qui n'existait pas, ne pourrait donc changer les choses existantes en ce qu'elles n'étaient pas encore ? Car ce n'est pas moins de donner aux choses leur nature première que de la leur changer. »

Le miracle de Lanciano

Dans sa grande miséricorde, pour venir en aide à notre foi défaillante, Jésus nous donne parfois des signes visibles pour nous prouver qu'il est réellement présent, soit par les miracles eucharistiques, soit même en apparaissant sous forme d'un petit enfant dans l'Eucharistie.

Le plus connu de ces miracles eucharistiques est celui de Lanciano, en Italie, vers l'an 750. C'est ce miracle qui a incité le bienheureux Carlo Acutis, jeune Italien décédé à l'âge de 15 ans et béatifié en 2020 (et qui sera canonisé en 2025), à relever plus de 130 miracles eucharistiques à travers le monde (www. miracolieucaristici.org).

Au cours d'une messe dans l'église Saint-François de Lanciano, au moment de la consécration, le prêtre la célébrant commença à douter de la présence réelle de Jésus-Christ dans les espèces eucharistiques. Au même instant, et en présence de nombreux témoins, il vit l'hostie se changer en un morceau de chair vivante et dans le calice, le vin consacré devenir du vrai sang, qui s'est coagulé en cinq petits caillots de grosseur inégale, qui sont vénérés à Lanciano encore aujourd'hui, plus de 1250 années plus tard, sans aucun agent de conservation.

Les caillots de sang sont de grosseur différente mais, pesés individuellement, leur poids est identique à la somme des cinq caillots réunis, soit 15,85 grammes, Dieu voulant ainsi nous montrer ce que l'Église enseigne : le Christ est totalement présent dans chacune des plus petites parcelles de l'hostie consacrée, dans la plus petite goutte du vin consacré.

À la demande de l'archevêque de Lanciano, des tests ont été faits en laboratoire en 1970 par des experts sur des échantillons de ce miracle, et chose tout aussi extraordinaire, ils en arrivent aux mêmes conclusions que les analyses faites sur des échantillons d'autres miracles eucharistiques s'étant produits en Argentine, Pologne, et autres pays entre 1996 et 2013. Voici ces conclusions  :

  • Ÿ Les substances examinées sont réellement de la chair et du sang.
  • Ÿ La Chair et le Sang sont d'origine humaine.
  • Ÿ La Chair est constituée de myocarde, muscle en provenance du cœur.
  • Ÿ La Chair et le Sang sont du même groupe sanguin AB.
  • Ÿ Le diagramme de ce Sang correspond à du sang prélevé du corps d'un homme le jour même.

Jésus sous la forme d'un enfant

On peut lire dans le livre Explication de la Messe par le Père Martin de Cochem, le texte suivant  :

« Le mystère de l'Incarnation se renouvelle à la Messe. Au jour de l'Annonciation, Marie ayant offert et consacré à Dieu son âme, son corps, et principalement son sein très pur, le Saint-Esprit forma en elle, de son sang virginal, le corps de Jésus-Christ, et unit l'Humanité à la Divinité. Ainsi, quand le prêtre présente le pain et le vin et les offre à Dieu, le Saint-Esprit change ces éléments, en vertu des paroles de la Consécration, au vrai corps et au vrai sang de Notre-Seigneur. Je n'exagère point en appelant cette opération divine un renouvellement de l'Incarnation, car le prêtre reçoit Jésus en ses mains aussi réellement que le reçut la sainte Vierge dans ses chastes entrailles.

« Le prêtre peut dire de lui-même avec saint Augustin : "Celui qui m'a créé sans ma participation est créé avec mon concours ; Celui qui, sans mon aide, a tout fait de rien, m'a donné le pouvoir (si j'ose parler ainsi) de le produire lui-même." N'est-ce pas un grand mystère et un miracle dépassant tous les autres qu'un homme crée son propre Créateur ? Le mystère de la Nativité se renouvelle à nos regards comme celui de l'Incarnation et avec non moins de clarté. Jésus-Christ est né du corps virginal de la sainte Vierge ; à la Messe, il naît des lèvres du prêtre. Quand celui-ci prononce la dernière parole de la Consécration, il a l'Enfant Jésus entre les mains aussi véritablement, sinon sous la même forme que l'avait Marie. En témoignage de sa foi, il fait la génuflexion, adore son Dieu, l'élève au-dessus de sa tête et le montre au peuple. La Vierge Marie présenta aux adorations des bergers son Fils nouveau-né, enveloppé de langes ; le prêtre présente aux fidèles, sous l'apparence du pain, le Christ Enfant, afin que tous le reconnaissent pour leur Seigneur.

« Thomas a Kempis nous donne le conseil suivant, dans l'Imitation de Jésus-Christ : "Quand vous dites ou entendez la Messe, souvenez-vous que vous participez à une œuvre aussi grande, aussi admirable que si, en ce même jour, Jésus-Christ descendait du Ciel et s'incarnait dans le sein de la Vierge Marie." Quel ne serait pas notre bonheur si Notre-Seigneur revenait visiblement sur la terre ! Qui ne se hâterait d'aller l'adorer et lui demander ses grâces ? Pourquoi donc n'assistons-nous pas à la Messe ? Hélas ! il n'y a qu'une réponse : Notre foi est faible et nous connaissons trop imparfaitement ce divin bienfait. Nous allons voir maintenant de quelle manière miraculeuse Jésus-Christ opère ce mystère.

« Les raisons pour lesquelles Jésus se cache (sous les apparences du pain) sont multiples ; la principale est de nous donner, en exerçant si grandement notre foi, une occasion de mérites. Cependant, pour nous affermir dans cette même foi, il s'est montré en plusieurs circonstances à de pieux chrétiens, et même à des juifs et à des païens. Albert Krantz rapporte que Charlemagne avait combattu plusieurs années contre les Saxons, qu'il voulait tirer de leur idolâtrie. Vaincus et même baptisés, ces barbares étaient continuellement excités à l'apostasie par leur duc Wittikind. L'empereur Charlemagne se montrait pour la douzième fois en Saxe avec des troupes nombreuses. On était au temps du Carême, et, quand Pâques arriva, il commanda à toute son armée de se préparer avec dévotion à la réception des sacrements. La fête fut célébrée très pieusement au camp impérial.

« Wittikind avait un grand désir de voir la pompe du culte chrétien. Pour arriver à son but, il quitte ses habits précieux, se couvre de haillons, se rend seul dans le camp, et, comme un mendiant, se met à demander l'aumône. Il observe de la sorte que, le Vendredi Saint, l'empereur et ses soldats, visiblement contrits, jeûnent rigoureusement et prient avec ferveur. Il les voit ensuite se confesser et se préparer à la communion. Le jour de Pâques, lorsque le prêtre qui offrait le saint Sacrifice fut arrivé à la Consécration, Wittikind aperçut entre ses mains un enfant d'une incomparable beauté. À ce spectacle une douceur inconnue se répandit dans le cœur du barbare. Pendant le reste de l'office, il ne quitta pas des yeux le célébrant, et quand les soldats allèrent à la Table sainte, il le vit avec le plus grand étonnement donner à chacun d'eux le même enfant, qui était reçu de tous et consommé par chacun en particulier, sans l'être cependant de la même manière. En effet, l'aimable enfant se portait vers quelques-uns avec une joie manifeste, tandis qu'il ne voulait pas entrer chez d'autres et se débattait des pieds et des mains, bien qu'il fût contraint de se laisser faire. Le duc ne pouvait revenir de l'étonnement où le plongeait ce mystère inouï. »

Concluons cet article avec ces paroles de saint Jean-Paul II, tirées de la lettre Dominicæ Cenæ pour le Jeudi saint 1980 : « L'Église et le monde ont un grand besoin du culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement de l'amour. Ne refusons pas le temps pour aller Le rencontrer dans l'adoration, dans la contemplation pleine de foi et ouverte à réparer les fautes graves et les délits du monde. Que ne cesse jamais notre adoration ! »                  

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