Le Premier Ministre du Canada, Paul Martin, devait jubiler en prenant connaissance du jugement de la Cour Suprême du Canada qui dit « oui » au « mariage » des gais. C'est lui-même qui avait demandé à la Cour Suprême de se pencher sur la redéfinition du mariage pour satisfaire les sodomites et les destructeurs de la race canadienne. Avec quel empressement, il est allé déposer son projet de loi à la Chambre des Communes à Ottawa !
Pendant sa campagne électorale en 2004, Martin s'est vanté de ne pas être comme George Bush qui s'oppose à l'avortement et au « mariage » des gais. Paul Martin s'est présenté devant la population comme un fervent catholique pratiquant et il a laissé entendre que cela ne l'empêchait pas d'approuver fermement l'avortement et le mariage des gais.
Si Paul Martin avait été un vrai patriote catholique, il aurait profité de sa campagne électorale pour condamner l'avortement dès la conception. Il aurait aussi réclamé le maintien de la vraie définition du mariage tel que Dieu l'a établi lui-même lors de la création d'Adam et Ève. Ce Judas trahit l'Église et la nation canadienne en prônant une politique de mort. Il fera sa marque dans l'histoire de la déchristianisation et de la destruction de la race canadienne. Il aura un grave compte à rendre devant le bon Dieu lors du jugement dernier s'il ne s'amende pas.
L'attitude de Paul Martin et le jugement infâme de la Cour Suprême ont soulevé des protestations sur la place publique. Les évêques du Canada sont intervenus le jour même de la publication du jugement de la Cour Suprême et d'autres voix y ont fait écho. Nous constatons que les juges du plus Haut Tribunal de notre pays ont outrepassé la Charte canadienne des Droits et Libertés de 1982.
Ce jugement odieux qui approuve le mariage des gais n'est pas conforme à la Constitution canadienne des Droits et Libertés qui remonte à 1867. Dans le préambule, il est écrit : "Le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du Droit." La Loi constitutionnelle de 1982 de Pierre Elliott Trudeau a maintenu ce préambule. Cependant des modifications ont été apportées à la Charte afin de favoriser l'application de lois impies.
En toute justice la Cour Suprême doit juger selon le Législateur suprême et le Créateur et Maître absolu de toutes choses qui, Lui-même, a institué le mariage avec un père et une mère pour la propagation de la race humaine. L'Église, gardienne de la foi et des bonnes mœurs, nous le rappelle :
"Le mariage n'a pas été institué ni restauré par les hommes, mais par Dieu ; ce n'est point par les hommes, mais par l'auteur même de la nature, le Christ Notre-Seigneur, que le mariage a été muni de ses lois, confirmé, élevé ; par suite, ces lois ne sauraient dépendre en rien des volontés des humains ni d'aucune convention contraire des époux eux-mêmes." — Pie IX, dans son encyclique « Casti Connubi ».
Le 13 février 2003, la Conférence des évêques catholiques du Canada, dans un mémoire qu'elle a présenté au Comité permanent de la Justice et des Droits de la personne, s'est opposée à la reconnaissance légale « des unions de conjoints de même sexe ». Voici une citation :
"Nous sommes ici aujourd'hui pour renforcer le maintien de la reconnaissance du mariage comme l'union légitime entre une femme et un homme à l'exclusion de toute autre personne. Nous croyons que les fins et les caractéristiques fondamentales du mariage sont : le bien du couple, la procréation et l'éducation des enfants. Ces fins font du mariage un bien irremplaçable pour la société."
Pierre Pettigrew, Ministre de la Justice du gouvernement de Paul Martin, veut réduire au silence l'Église : "La séparation de l'Église et de l'État, dit-il, c'est une bonne chose. Les églises ne doivent pas se mêler de la redéfinition du mariage."
Ce mot d'ordre « séparer l'Église de l'État » vient des Loges maçonniques qui ont juré la mort de toute civilisation chrétienne. Paul Martin et Pierre Pettigrew veulent que Dieu soit chassé définitivement de notre Constitution pour établir des lois contre le Décalogue. Donc, Satan régnera officiellement dans tous les corps de notre société comme il règne actuellement dans les écoles officiellement athées. Ce ne sera plus gênant d'y permettre tous les vices sans aucune limite tels que le divorce, le concubinage, la prostitution, la pornographie, et d'y permettre la criminalité tels que l'avortement jusqu'à la naissance, l'aide au suicide, l'euthanasie aux malades, aux handicapés et même l'euthanasie sur demande à quiconque le veut...
C'est la rupture absolue entre la société « laïque » et le principe chrétien que poursuivent les ennemis du catholicisme. La prière est bannie des écoles, des hôtels de ville, des parlements, de la place publique. On voudra même interdire le culte public dans les églises et le culte privé dans les sanctuaires familiaux. Le Cardinal Pie, défenseur de la Royauté du Christ sur les nations, a vécu au début du 19e siècle. Il dénonçait cette politique de la séparation de l'Église et de l'État qui a pour but de jeter à terre les fondements d'une société chrétienne :
"C'est l'effort suprême de la Révolution et de l'enfer, écrivait-il, pour empêcher l'Église de rétablir les principes du Droit chrétien dans les sociétés civiles. L'erreur dominante, disait-il encore, le crime capital de ce siècle (NDLR : également de notre siècle actuel), c'est la prétention de soustraire la société publique au gouvernement et à la loi de Dieu."
Nous attirons l'attention des juges de la Cour Suprême, de Paul Martin, de Pierre Pettigrew et de tous leurs partisans d'une politique athée et lascive, sur un discours donné le 6 juillet 1980, au Brésil, par Sa Sainteté Jean Paul II dont nous citons quelques phrases. Après avoir cité cette parole de l'Évangile : "Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, c'est en vain que travaillent les bâtisseurs", le Saint-Père dit :
"C'est la réponse que l'Église doit donner surtout : la société ne se construit pas sans Dieu, sans l'aide de Dieu. Ce serait une contradiction. Et Dieu est la garantie d'une société, à la mesure de l'homme : tout d'abord parce qu'il a imprimé au coeur même de l'homme, la suprême noblesse de son image et de sa ressemblance ; ensuite, parce que Jésus-Christ est revenu recomposer cette image défigurée par le péché et, comme « Rédempteur de l'homme » l'a restituée à la dignité inaliénable de son origine. Les structures externes - communautés et organismes internationaux, États, cités, activités de chaque homme - doivent rehausser cette réalité, lui donner l'espace nécessaire. Sinon elles s'écroulent et se réduisent à une façade sans âme.
"L'Église fondée par le Christ indique à l'homme d'aujourd'hui le chemin à suivre pour construire la cité terrestre, prélude — encore que non exempt d'antinomies et de contradictions - de la Cité céleste. L'État indique la façon de construire la cité en fonction de l'homme pour le respect de l'homme. Sa tâche est d'insérer dans tous les domaines de l'activité humaine le levain de l'Évangile. C'est dans le Christ que le l'Église est experte en humanité."