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La Sainte Messe - 2

le mardi, 01 août 2023. Dans Apparitions et miracles, Catéchèses et enseignements

Expliquée à Catalina par Jésus et Marie

Catalina Rivas de Cochabamba, en Bolivie, vit actuellement à Mérida, dans l'État de Yucatán, au Mexique. On dit qu'elle reçoit des messages de Jésus, de Marie et des anges. Elle a l'approbation de son évêque, René Fernández Apaza, qui a donné son imprimatur à ses messages. Le texte suivant est la reproduction (deuxième partie) de la brochure « La Sainte Messe », dans laquelle Notre-Seigneur et Notre-Dame expliquent à Catalina ce qui se passe réellement pendant la Messe dans le monde spirituel, et comment nous devrions être plus concentrés sur les grands mystères qui s'y déroulent.

Dans le numéro précédent de Vers Demain (mai-juin-juillet 2023), nous avons publié la première partie de ce témoignage, qui relate les différentes étapes de la messe, depuis le tout début (rite pénitentiel) jusqu'au moment de la consécration. Voici le texte de la deuxième (et dernière) partie.

Deuxième partie

Le célébrant prononça les paroles de la Consécration. C'était une personne de grandeur normale mais soudain, il se mit à grandir, devenant rempli de lumière, une lumière surnaturelle entre le blanc et l'or qui l'enveloppa et devint très dense autour de son visage. À cause de cela, je ne pouvais plus voir ses traits.

Lorsqu'il éleva l'Hostie, j'ai vu ses mains et le dos de ses mains. Il avait des marques desquelles émanait une grande lumière. C'était Jésus ! C'était Lui qui enveloppait le célébrant de son Corps comme s'Il enveloppait amoureusement les mains de l'Archevêque. À ce moment l'Hostie commença à grandir et devint énorme et dessus, apparut le visage merveilleux de Jésus qui regardait son peuple.

D'instinct, j'ai voulu incliner la tête mais Notre-Dame me dit :

« N'abaisse pas tes yeux. Regarde pour Le voir et Le contempler. Échange ton regard avec le Sien et répète la prière de Fatima : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'ai confiance et je T'aime. Je Te demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'ont pas confiance et qui ne T'aiment pas. Pardon et miséricorde… Maintenant, dis-Lui combien tu L'aimes et rends hommage au Roi des rois ».

Je le Lui ai dit et il semblait que j'étais la seule qu'Il regardait de cette énorme Hostie. Mais j'ai appris que c'est ainsi qu'Il regardait chaque personne avec amour, en plénitude. Puis-je baisser la tête jusqu'à ce que mon front touche le sol, comme l'avaient fait tous les anges et les bienheureux du Ciel ? Peut-être que, pour une fraction de seconde, je me suis demandée comment Jésus pouvait prendre le corps du célébrant et en même temps être à l'intérieur de l'Hostie : Et tandis qu'il rebaissait l'Hostie, elle reprit sa grosseur normale.

Des larmes coulaient le long de mes joues ; j'étais incapable de sortir de mon émerveillement. Immédiatement, Monseigneur (l'Archevêque) dit les paroles de la Consécration du vin et tandis qu'il prononçait les mots, des éclairs apparurent dans les cieux et dans l'arrière-plan. Les murs et le plafond de l'église avaient disparu. Tout était noir à l'exception d'une brillante lumière qui venait de l'Autel. Soudain, suspendu dans l'air, j'ai vu Jésus crucifié. Je L'ai vu de la tête jusqu'au bas du torse. Le bras horizontal de la croix était soutenu par des mains larges et fortes. De l'intérieur de cette brillante lumière, une petite lumière, comme une très brillante et toute petite colombe émergea et survola rapidement toute l'église. Elle vint se reposer sur l'épaule gauche de l'Archevêque, qui continuait d'apparaître comme Jésus car je ne pouvais distinguer que ses longs cheveux, ses blessures lumineuses et son corps élancé, mais je ne pouvais pas voir son Visage.

Au-dessus se trouvait Jésus crucifié, sa tête retombant sur son épaule droite. Je pouvais contempler son visage, ses bras meurtris et sa chair déchirée. Du côté droit de son thorax, Il avait une blessure et du sang en surgissait, allant vers le côté gauche et vers le côté droit, ce qui ressemblait à de l'eau mais était très brillant. Ils ressemblaient plus à des jets de lumière qui se dirigeaient vers les fidèles, se déplaçant de droite à gauche. J'étais ébahie de voir la quantité de sang qui coulait vers le calice. Je croyais qu'il allait déborder et qu'il tacherait l'Autel, mais pas une seule goutte ne se renversa.

À ce moment, la Vierge Marie dit : « Ceci est le miracle des miracles. Je t'avais dit auparavant que le Seigneur n'est pas contraint par le temps et l'espace. Au moment de la Consécration, toute l'assemblée est transportée au pied du Calvaire, à l'instant de la crucifixion de Jésus. »

Quelqu'un peut-il imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous là à l'instant même où ils crucifient Jésus. Et Il demande pardon à son Père, non seulement pour ceux qui L'ont tué, mais aussi pour chacune de nos fautes : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font. »

Depuis ce jour, je m'en fiche si le monde peut penser que je suis folle, mais je demande à tous de s'agenouiller et d'essayer de vivre, avec leur cœur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables, d'éprouver ce privilège que Jésus nous accorde.

Notre Père

Au moment où nous allions prier le Notre Père, le Seigneur parla pour la première fois depuis le début de la célébration et dit :

« Attends ! Je veux que tu pries avec la plus grande profondeur que tu puisses ressentir. À ce moment, rappelle-toi la personne ou les personnes qui t'ont fait le plus de tort durant ta vie pour que tu puisses les enlacer, les prenant sur ton cœur et que tu leur dises de tout ton cœur : "Au Nom de Jésus, je te (vous) pardonne et te souhaite la paix. Au Nom de Jésus, je te (vous) demande pardon et souhaite ma paix." Si la personne est digne de cette paix, alors la personne la recevra et s'en sentira mieux. Si la personne est incapable de s'ouvrir à cette paix, alors la paix retournera à (votre) ton cœur. Mais Je ne veux pas que tu reçoives ni que tu offres la paix si tu n'es pas capable de pardonner et de ressentir cette paix dans ton cœur en premier. »

« Faites attention à ce que vous faites », poursuit le Seigneur, « vous répétez dans le Notre Père : pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous êtes capables de pardonner mais pas d'oublier comme le disent certaines personnes, vous posez des conditions sur le pardon de Dieu. Vous dites : Pardonne-moi seulement dans la mesure où je suis capable de pardonner mais pas plus. »

Échange de la paix

Je ne peux expliquer mon chagrin au fait de savoir combien nous pouvons blesser le Seigneur. Et aussi, combien nous pouvons nous blesser en gardant des rancunes, des mauvais sentiments et des choses peu flatteuses, nés de nos propres préjugés, ou de notre trop grande sensibilité. J'ai pardonné, j'ai pardonné du fond de mon cœur et j'ai demandé pardon pour toutes les personnes que j'avais blessées à un moment ou à un autre, pour pouvoir sentir la Paix du Seigneur. Le célébrant dit : « Donne-nous la paix et l'unité… » et puis, « la Paix du Seigneur soit avec vous tous. »

Soudain je vis que parmi quelques personnes (pas toutes) qui se donnaient la paix, une lumière très intense vint se placer entre elles. Je savais que c'était Jésus et je me suis presque jetée pour donner la paix à la personne qui se trouvait à côté de moi. Je pouvais vraiment ressentir la paix du Seigneur dans cette Lumière. C'était Lui qui me donnait sa Paix, parce qu'à ce moment-là, j'avais été capable de pardonner et d'enlever de mon cœur toute la peine que j'éprouvais envers d'autres personnes. C'est ce que veut Jésus, de partager ce moment de joie, nous pardonnant et nous souhaitant sa Paix.

Communion

Le temps pour la Communion des célébrants arriva. Là je remarquai encore une fois la présence de tous les prêtres près de l'Archevêque. Lorsqu'il communia, la Vierge Marie me dit :

« Voici arrivé le temps où nous devons prier pour le célébrant et pour les prêtres qui l'accompagnent. Répète après Moi : "Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les, prends soin d'eux et supporte-les de ton Amour." Souviens-toi de tous les prêtres du monde, prie pour toutes les âmes consacrées. »

Chers frères et sœurs, c'est à ce moment que nous devrions prier pour eux, car ils sont l'Église tout comme nous les laïcs le sommes. Tant de fois, nous les laïcs, demandons tant des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour eux, de comprendre qu'ils sont humains et de pouvoir apprécier la solitude qui, bien des fois, peut les entourer. Nous devrions comprendre que les prêtres sont tous des personnes comme nous et qu'ils ont besoin d'être compris et soutenus par nous. Ils ont besoin d'affection et d'attention de notre part, car ils consacrent leur vie pour chacun de nous, tout comme Jésus, en Lui étant consacrés.

Le Seigneur veut que les gens du troupeau que Dieu Lui a confiés, prient pour la sanctification de leur pasteur et lui soient une aide. Un jour, lorsque nous serons de l'autre côté, nous comprendrons les merveilles que le Seigneur a faites, nous donnant des prêtres qui nous aident à sauver nos âmes.

Les gens commencèrent à quitter leurs bancs pour se diriger à l'endroit de la Communion. Le grand moment de la rencontre était arrivé. Le Seigneur me dit :

« Attends une minute ! Je veux te faire remarquer quelque chose… « Une motion intérieure me fit lever les yeux vers la personne qui allait recevoir la Communion sur la langue, de la main du prêtre. Je devrais préciser que cette personne était une des dames de notre groupe, qui n'avait pu se confesser le soir précédent, mais avait pu le faire avant la sainte Messe, ce matin. Lorsque le prêtre plaça l'hostie sacrée sur sa langue, un flash de lumière, comme une lumière blanche très dorée passa au travers de cette personne, d'abord de son dos, puis l'entourant à partir du dos, autour des épaules et ensuite la tête. Le Seigneur dit : « C'est ainsi que Je me réjouis d'enlacer une âme qui vient Me recevoir avec une âme propre. »

Le ton de voix de Jésus était celui d'une personne heureuse. J'étais étonnée de voir mon amie retourner à son banc entourée de lumière, enlacée par le Seigneur. Je pensais à la merveille que nous manquons tant de fois en allant recevoir Jésus avec nos offenses petites ou grandes alors que cela devrait être une fête. Plusieurs fois nous disons qu'il n'y a pas de prêtre vers qui nous pourrions aller nous confesser à n'importe quel moment. Mais le problème n'est pas d'aller nous confesser à chaque instant, il réside dans notre facilité à tomber encore dans le mal. Par contre, de la même façon où nous faisons un effort pour rechercher un salon de beauté ou pour les hommes un barbier, quand nous avons une fête, nous devons aussi faire l'effort de chercher un prêtre pour enlever tout ce qui nous souille. Nous ne devons pas avoir l'audace de recevoir Jésus, en aucun temps, avec nos cœurs remplis de choses laides.

Lorsque je suis allée recevoir la communion, Jésus me dit : « La Dernière Cène fut le moment de la plus grande intimité avec les miens. Pendant cette heure d'Amour, J'ai réalisé ce qui pourrait être considéré, aux yeux des hommes, comme le plus grand acte de folie, celui de Me faire prisonnier d'Amour. J'ai institué l'Eucharistie. Je voulais demeurer avec vous jusqu'à la fin des siècles, car mon amour ne pouvait supporter de vous laisser orphelins, vous que J'aimais plus que ma propre Vie. »

J'ai reçu cette Hostie qui avait une saveur différente. C'était un mélange de sang et d'encens qui m'inondait entièrement. Je ressentais tellement d'amour que des larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse les retenir. Quand je suis retournée à ma place, alors que je m'agenouillais, le Seigneur me dit : « Écoute… »

Un instant plus tard, je commençai à entendre les prières de la dame qui était assise devant moi et qui venait de recevoir la communion. Ce qu'elle dit sans ouvrir la bouche ressemblait à ceci : « Seigneur, souviens-Toi que nous sommes à la fin du mois et que je n'ai pas d'argent pour payer le loyer, les paiements pour la voiture ou l'école des enfants. Il faut que Tu fasses quelque chose pour m'aider… Je T'en prie, fais que mon mari arrête de tant boire. Je ne peux plus supporter son intoxication si fréquente et mon plus jeune garçon va recommencer son année encore, si Tu ne viens pas à son aide. Il a des examens cette semaine… Et n'oublie pas notre voisin qui doit déménager. Fais que cela se fasse tout de suite. Je ne peux plus le supporter… etc. »

Puis l'Archevêque dit : « Prions ». Évidemment toute la communauté se leva pour une dernière prière. Jésus me dit d'un ton triste :

« As-tu remarqué sa prière ? Elle ne m'a pas remercié une seule fois. Pas une seule fois, elle M'a dit qu'elle M'aimait pour le cadeau que je venais de lui faire en abaissant ma divinité jusqu'à sa pauvre humanité pour pouvoir l'élever jusqu'à Moi. Pas une seule fois elle a dit : "Merci Seigneur". C'était une litanie de requêtes… et ainsi font presque tous ceux qui viennent me recevoir. Je suis mort par amour et je suis ressuscité, par amour j'attends chacun de vous et par amour je reste avec vous… Mais vous ne réalisez pas que j'ai besoin de votre amour. Rappelez-vous que Je suis le Mendiant d'Amour dans cette heure sublime pour l'âme. »

Réalisez-vous que Lui, l'Amour, mendie notre amour et nous ne le Lui donnons pas : Et qui plus est, nous évitons d'aller à cette rencontre avec l'Amour des amours, avec le seul Amour qui se donne Lui-même dans une oblation permanente ?

Conclusion

Lorsque le célébrant allait donner la bénédiction, la Sainte Vierge dit : « Fais attention ! Écoute bien !… Vous faites n'importe quel signe plutôt que le Signe de la Croix. Souvenez-vous que cette bénédiction pourrait être la dernière que vous receviez des mains d'un prêtre. Vous ne savez pas si vous aurez encore l'opportunité de recevoir une bénédiction d'un autre prêtre. Ces mains consacrées vous donnent une bénédiction au Nom de la Sainte Trinité. Ainsi, faites le Signe de croix avec respect, comme s'il allait être le dernier que vous alliez faire pour le reste de votre vie. »

Combien nous perdons, en ne comprenant pas et en ne participant pas chaque jour à la Sainte Messe ! Pourquoi ne pas faire l'effort de commencer notre journée une demi-heure plus tôt et courir à la Sainte Messe et recevoir toutes les bénédictions que le Seigneur veut verser sur nous ?

Je suis consciente qu'à cause de leurs obligations, ce n'est pas tout le monde qui peut aller à la Messe tous les jours, mais au moins deux ou trois fois par semaine. Tant de personnes manquent la Messe le dimanche pour les moindres excuses : ils ont un enfant, ou deux ou dix et alors ils ne peuvent assister à la Messe. Comment les personnes s'organisent-elles quand elles ont d'autres engagements importants : Ils amènent tous leurs enfants ou ils y vont chacun leur tour et le mari va à une heure et son épouse à une autre. Ainsi accomplissent-ils leur devoir envers Dieu.

Nous avons du temps pour étudier, pour travailler, pour recevoir, pour se reposer mais NOUS N'AVONS PAS DE TEMPS AU MOINS LE DIMANCHE, POUR ALLER À LA SAINTE MESSE.

Jésus me demanda de rester avec Lui quelques minutes de plus après la fin de la Messe. Il dit : « Ne vous hâtez pas de partir lorsque la Messe est terminée. Restez quelques instants en ma compagnie, profitez-en et laissez-moi profiter de la vôtre. »

Lorsque j'étais enfant, quelqu'un m'avait dit que le Seigneur restait avec nous cinq ou dix minutes après la communion. Je Lui ai demandé à ce moment-là : « Seigneur, dites-moi vraiment, combien de temps restez-vous avec nous après la communion ? « Je suppose que le Seigneur doit avoir ri de mon étourderie car Il me répondit :

« Tout le temps que tu veux avoir avec Moi. Si tu Me parles tout au long du jour, Me disant quelques paroles alors que tu vaques à tes occupations, Je t'écouterai. Je suis toujours avec toi. C'est toi qui Me quittes. Vous quittez la Messe et votre journée d'obligation est terminée. Vous avez gardé le Jour du Seigneur et c'en est fini pour vous. Vous ne pensez pas que Je pourrais aimer partager votre vie de famille, au moins cette journée :

« Dans vos demeures vous avez une place pour chaque chose et une pièce pour chaque activité : une chambre pour dormir, une autre pour la cuisine, une autre pour manger, etc. Quelle place avez-vous préparée pour Moi ? Ce ne devrait pas être un endroit où vous avez seulement placé une image qui ramasse toujours la poussière, mais un endroit où au moins cinq minutes par jour, la famille se rencontre pour remercier pour la journée et pour le don de la vie, pour demander pour les besoins du jour, pour demander des bénédictions, de la protection, de la santé.

« Tout a sa place dans vos maisons, tout, sauf Moi.

« Les hommes planifient leur journée, leur semaine, leur semestre, leurs vacances, etc. Ils savent quelle journée ils se reposeront, quelle journée ils iront voir un film ou iront à un party, ou bien visiter la grand-maman ou les petits-enfants, les enfants, leurs amis et leurs divertissements. Combien de familles diront au moins une fois par mois : "C'est aujourd'hui notre journée pour aller visiter Jésus dans le Tabernacle", et toute la famille vient pour me parler ? Combien viennent s'asseoir devant Moi et ont une conversation avec Moi, me disant comment ça s'est passé depuis leur dernière visite, me racontant leurs problèmes, les difficultés qu'ils ont, me demandant ce dont ils ont besoin… me faisant participer à toutes ces choses ? Combien de fois ? Je sais tout. Je lis même les plus profonds secrets de vos cœurs et de vos pensées. Pourtant, il Me fait grand plaisir de vous entendre Me raconter votre vie, me laissant participer comme un membre de la famille, comme votre ami le plus intime. Oh combien de grâces l'homme perd en ne Me donnant pas une place dans sa vie ! »

Quand je suis restée avec Lui, cette journée-là et à plusieurs autres journées, Il continua à nous donner des enseignements. Aujourd'hui je veux partager avec vous cette mission que le Seigneur m'a confiée.

Jésus dit : « Je voulais sauver ma créature car le moment où devait s'ouvrir la porte des Cieux, elle était trop imprégnée de souffrance…

« Souvenez-vous qu'il n'y a pas une seule mère qui ait nourri son enfant de sa propre chair. Je suis allé à ce point extrême de l'Amour pour communiquer mes mérites à chacun d'entre vous.

« La Sainte Messe est le prolongement de ma Vie et de mon Sacrifice sur la Croix parmi vous. Sans les mérites de ma Vie et de mon Sang, qu'avez-vous pour vous présenter devant mon Père ? Rien, sinon la misère et le péché…

« Vous devriez dépasser en vertus les anges et les archanges, parce qu'ils n'ont pas la joie de Me recevoir en nourriture comme c'est le cas pour vous. Ils boivent une goutte de la source, mais vous qui avez la grâce de Me recevoir, vous avez tout l'océan pour boire. »

L'autre sujet abordé par le Seigneur, avec beaucoup de douleur, concernait les personnes qui venaient le rencontrer par habitude, ceux qui ont perdu leur émerveillement dans chacune des rencontres avec Lui. Cette routine refroidit tellement ces personnes, qu'elles n'ont plus rien de neuf à dire à Jésus quand elles Le reçoivent. Il a dit qu'il y avait aussi tellement d'âmes consacrées qui perdent leur enthousiasme de tomber en amour avec le Seigneur, qu'elles ont fait une occupation de leur vocation, une profession à laquelle ils n'apportent rien sauf ce qui leur est exigé, mais sans intérêt.

Puis le Seigneur m'a parlé des fruits qui viennent de chaque communion que nous faisons. Il arrive parfois que des personnes reçoivent le Seigneur tous les jours, mais leur vie ne change pas. Ils passent des heures en prière et font beaucoup de travaux, etc. mais leur vie ne va pas en se transformant et une vie qui ne se transforme pas ne peut pas porter de vrais fruits venant du Seigneur. Les mérites que nous recevons dans l'Eucharistie devraient porter des fruits de conversion en nous et des fruits de charité envers nos frères et nos sœurs.

Nous les laïcs, avons un rôle très important à jouer dans notre Église. Nous n'avons pas le droit de rester silencieux car le Seigneur nous a envoyés, comme tous les baptisés, pour aller annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n'avons pas le droit de garder toute cette connaissance et ne pas la partager avec les autres et laisser nos frères mourir de faim quand nous avons tant de pain dans nos mains. Nous ne pouvons regarder notre Église s'effondrer alors que nous demeurons confortablement dans nos paroisses et dans nos maisons, recevant et recevant tant du Seigneur : sa Parole, les homélies des prêtres, les pèlerinages, la Miséricorde de Dieu dans le sacrement de Réconciliation, la merveilleuse union avec la nourriture de la communion, les conférences des prédicateurs.

En d'autres mots, nous recevons tant et nous n'avons pas le courage de quitter notre zone de confort et d'aller en prison ou dans une maison de correction, pour parler aux plus démunis. Allez leur dire de ne pas désespérer, qu'ils sont nés catholiques et que leur Église a besoin d'eux là où ils sont souffrants, parce que leur souffrance servira à en sauver d'autres car ce sacrifice leur gagnera la vie éternelle.

Nous pouvons aller rencontrer les patients en phase terminale dans les hôpitaux et réciter le chapelet de la Divine miséricorde. Nous les aidons de nos prières pendant ce temps de lutte entre le bien et le mal, pour les libérer des embûches et des tentations du démon. Chaque personne mourante a des peurs. Seulement prendre leur main et leur parler de l'amour de Dieu et des merveilles qui les attendent au ciel auprès de Jésus et de Marie et près de leurs chers disparus, les réconfortera. L'époque dans laquelle nous vivons ne nous permet pas d'être indifférents. Nous devons être une extension des mains de nos prêtres et aller là où ils ne peuvent pas pénétrer. Mais pour faire cela, il nous faut du courage. Nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus, nous nourrir de Jésus.

Nous avons peur de nous engager un peu plus et quand le Seigneur dit : « Cherchez d'abord le Royaume des Cieux et le reste vous sera donné par surcroît », Il dit tout, frères et sœurs. Cela veut dire de chercher le Royaume de Dieu de toutes les façons possibles et avec tous les moyens possibles, d'ouvrir vos mains afin de TOUT recevoir en surcroît. Tout cela parce qu'Il est le Maître qui paie le mieux, le seul qui est attentif à nos moindres besoins.

Frères et sœurs, merci de m'avoir permis de poursuivre la mission qui m'a été confiée, celle de vous faire parvenir ces pages…

La prochaine fois que vous assisterez à la Messe, vivez-la. Je sais que le Seigneur accomplira sa promesse que « votre Messe ne sera plus jamais la même. Et quand vous Le recevrez, aimez-Le ! Faites l'expérience de la douceur de vous sentir reposer dans les plis de son côté, transpercé pour vous afin de vous laisser son Église et sa Mère et pour vous ouvrir les portes de la Maison de son Père. Faites-en l'expérience afin de pouvoir ressentir pour vous-mêmes son Amour miséricordieux par l'entremise de ce témoignage et essayez de le Lui rendre par votre amour d'enfant. Puisse le Seigneur vous bénir,

             Votre sœur en Jésus-le-Vivant, Catalina

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