Un crédit financier provincial, et un dividende de $800 par mois à chaque citoyen, du berceau à la tombe, régleraient les problèmes du gouvernement et de toutes les familles. Malheureusement, Lucien Bouchard, Pauline Marois et Bernard Landry, comme tous les autres politiciens, protègent le système d'argent-dette des banquiers et imposent de nouvelles coupures et de nouvelles taxes aux familles dans leur nouvelle politique et dans leur nouveau budget.
par Thérèse Tardif
Pas plus brillant que tous les autres politiciens, Lucien Bouchard impose au peuple encore des coupures et encore des taxes. Tel est le programme qui lui est dicté par ses maîtres, les financiers.
Coupures dans les pensions de vieillesse et le bien-être social par l'assurance médicaments obligatoire. Coupures dans les allocations familiales. Coupures dans le porte-monnaie de tous les citoyens par l'augmentation de la TVQ.
Le 23 janvier 1997, Lucien Bouchard et la Ministre de la Famille, Pauline Marois, annonçaient leur nouvelle politique familiale. Après l'avoir étudiée, on en conclut que c'est une politique familiale contre la famille.
Et Bernard Landry, lui, dans son nouveau budget, nous annonce bêtement une augmentation de la TVQ de 1%.
On rase toutes les allocations accordées aux familles dans le passé pour leur en donner moins en prestations unifiées. Et en plus on augmente la TVQ de 1%, ce qui diminuera d'autant le pouvoir d'achat des familles. Belle politique familiale, n'est-ce-pas ?
Pour comble, au lieu de favoriser la vraie famille : père, mère et enfants, on favorise la "mono". Vraiment, nous ne comprenons pas.
Exemple, une famille monoparentale de 3 enfants, au revenu de $10,000 par année, recevra une prestation unifiée annuelle de $5159.
Tandis que la famille biparentale de 3 enfants, au revenu de $10,000 par année, recevra une prestation unifiée annuelle de $3859.
Donc $5159 pour ceux qui sont quatre, et $3859 pour ceux qui sont cinq. Vous comprenez ? Cela semble être une incitation à mettre le mari à la porte pour obtenir le $5159 et avoir une bouche de moins à nourrir.
Aussi, même pour les familles aux revenus les plus bas, la prestation unifiée, qui remplacera toutes les autres allocations, réduira le revenu actuel. Une famille de 3 enfants, père, mère, vivant du bien-être social, selon une étude faite sur ce cas, recevra $15 de moins par mois avec la prestation unifiée. Coupures.
Et les coupures deviendront de plus en plus grosses à mesure que le revenu familial sera un peu plus élevé. Pour les revenus de $30,000 par année, les allocations familiales auront presque totalement disparues. La prestation unifiée sera de $513 par année pour 3 enfants. Bientôt tout le monde sera en dessous du seuil de pauvreté. C'est dans le plan.
Enfin tous ces nouveaux plans ont pour but de soutirer le plus d'argent possible aux familles, non pas de les aider.
Politique de coupures, politique de taxes, politique de destruction de la famille, qu'ont à nous offrir nos politiciens péquistes, étant, comme tous les autres, au service des financiers voraces.
Moi, je prie pour la conversion de Lucien Bouchard, de Pauline Marois et de Bernard Landry. J'invite tous ceux qui lisent cet article à en faire autant. Par exemple, une neuvaine à saint Joseph. Prions saint Joseph, chef de la Sainte Famille, de prêter son esprit et son cœur à ces ministres sans cœur. Sûrement que des lois pensées selon l'esprit et le cœur de saint Joseph seraient mieux conçues et plus justes.
Une seule manière de garantir le nécessaire à tous et de distribuer l'abondance permise par le progrès, qui prend la place de l'homme au travail, c'est de créer un crédit financier provincial et de distribuer un dividende de $800 par mois à chaque citoyen de la province.
Et vous, chers amis, pour appuyer nos revendications, faites lire Vers Demain à tous vos amis et abonnez-les. Vers Demain est la voix et le vrai défenseur du peuple. Plus la voix du peuple sera forte, plus elle sera entendue de nos législateurs. Et plus le défenseur du peuple sera puissant, puissant de toute la force du peuple derrière lui, plus il forcera les législateurs à agir.
Le chanoine Chamberland disait : "Lorsque Dieu intervient, il ne le fait ordinairement pas par des miracles, mais par des apôtres." Soyons apôtres et Dieu donnera la victoire.