Né en 1903 à Milwaukee aux États-Unis, Albert Gregory Meyer fut ordonné prêtre à Rome en 1926, et nommé évêque du diocèse de Superior au Wisconsin en 1946. En 1953, il est nommé archevêque de Milwaukee, où il fondera 17 nouvelles paroisses en cinq ans. En 1958, il est nommé archevêque de Chicago, et créé cardinal en décembre 1959. Il participa activement au Concile Vatican II, et quitta cette terre le 9 avril 1965.
Le 1er mai 1956, alors qu'il était archevêque de Milwaukee, Mgr Meyer publia une lettre pastorale intitulée «Décence et modestie». Voici la traduction d'une partie de cette lettre pastorale:
par Mgr Albert Gregory Meyer
Cher amis, nous ne pouvons pas écrire avec intelligence sur la vertu de la modestie, à moins que nous commencions d’abord avec des termes clairs et profonds, sur l’importance universelle de la chasteté. Car la modestie, de par sa définition même, est considérée comme le bouclier et la gardienne de la chasteté. L'érosion du concept de modestie est due fondamentalement à l’irrespect de la vertu de chasteté comme vertu nécessaire pour tout le monde, dans toutes les circonstances de la vie.
Par conséquent, la seule et vraie manière d’aborder la modestie est de réaffirmer et souligner l’importance universelle de la chasteté, non seulement pour empêcher les crimes sexuels et les tragédies, mais aussi pour le bonheur temporel et éternel de chaque âme immortelle.
Pour cette raison, nous voulons expliquer brièvement trois enseignements incontestables de notre foi d’où découlent trois devoirs à remplir.
Le premier enseignement de notre foi est que la loi de la chasteté est obligatoire pour chaque être humain. Il est lié par cette loi, en public ou en privé, dans le mariage ou en dehors du mariage, jeune ou âgé. C’est une des lois importantes établies par Dieu, ce qui signifie qu’elle est une des lois dont dépend le salut de notre âme.
Il est tout à fait évident que cette loi de la chasteté interdit les actions et les paroles mauvaises. Saint Paul dit: «Ne vous y trompez pas! Ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les gens de mœurs infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, pas plus que les ivrognes, insulteurs ou rapaces n’hériteront du Royaume de Dieu.» (1 Cor 6. 9-10) Et encore: «Quant à la fornication, à l'impureté sous toutes ses formes, ou encore à la cupidité, que leurs noms ne soient même pas prononcés parmi vous, c'est ce qui sied à des saints.» (Eph 5, 3).
Cependant, il est important de rappeler que la même loi de la chasteté interdit également l’impureté en pensée et en désir. Les paroles du Christ sont claires comme de l'eau de roche: «Eh bien, Moi je vous dis, quiconque regarde une femme avec convoitise, a déjà commis l’adultère dans son cœur.» (Mt 5, 28)
Que ce soit en pensée, en désir, en parole ou en acte, l’impureté est, par conséquent, une grave violation de la loi de Dieu et une transgression du bon ordre de la nature établi par Dieu Lui-même. L'impureté est un péché grave précisément et avant tout parce qu'elle transgresse la loi de Dieu. Les effets funestes de l’impureté, éloignés ou proches, privés ou publics, spectaculaires ou ordinaires, ne font que confirmer que c’est une grave violation de la loi de Dieu. Que ces effets néfastes s'ensuivent ou non, l’impureté est une grave transgression de la loi de Dieu.
De plus, l’acte extérieur, qui semble être le seul souci du monde, n'est que le fruit des pensées et désirs intérieurs. Les pensées et les désirs sont la source des actes extérieurs: «Du cœur, en effet, procèdent mauvais desseins, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, diffamations.» (Mt 15, 19)
Le deuxième enseignement de notre foi que nous vous demandons de vous rappeler, est la doctrine du péché originel. Chaque être humain, excepté la Mère Immaculée de Dieu, a par le péché originel hérité d’une nature corrompue qui se manifeste plus fortement par une inclination vers l’impureté plus que toute autre chose. La lutte contre la concupiscence qui en résulte n’est pas limitée à un âge déterminé ou à un état de vie; tous doivent mener ce combat en tout temps.
Aujourd’hui, c’est à la mode de nier le péché originel. Mais pour les catholiques, la doctrine sur le péché originel est fondamentale pour pouvoir comprendre toute l’économie de la grâce et du salut. Nier le péché originel mène inévitablement au reniement du Christ et au but de son Incarnation et de sa Rédemption. Nier le péché originel conduit à une interprétation complètement fausse du sens de la vie. Cette dénégation infâme est à la base d’une grande partie de la théorie de certains éducateurs progressistes. Ce genre de reniement ignominieux suppose dans bien des cas, une conception illusoire qui ignore le rapport réel entre la modestie et la chasteté, entre les pensées impures et les actes impurs, entre les images, livres, robes, films ou vêtements indécents et désirs, pensées et actions impudiques.
Notre sainte Foi nous enseigne que, par le péché originel, la nature humaine a été blessée, bien qu’elle n’ait pas été totalement corrompue. Cette blessure dans notre nature est éprouvée universellement par les luttes que nous devons engager pour contrôler nos pensées et nos passions. Nous savons, par ailleurs, que l’imagination est simplement la capacité de produire des images dans notre esprit. Elle est une faculté qui peut certainement être mise au service de l’intelligence de l’homme mais, à cause du péché originel, elle accomplit son rôle dans le domaine de l'esprit au-delà des proportions qui lui reviennent, et elle a outrepassé la condition d'être une fidèle servante. Nourrir alors l’imagination de toutes sortes d’images qui servent à exciter les passions de la chair, est bien évidemment contre les desseins et la volonté de Dieu. Ces images soulèvent les passions de la chair contre le contrôle de la raison et de la volonté, et détournent la volonté elle-même de la soumission à la volonté de Dieu. Ceci est un péché. Le péché originel et ses conséquences dans notre nature déchue, nous obligent à garder notre imagination sous le contrôle de la raison et de la volonté.
Le troisième enseignement de notre sainte foi nous apprend que cette faiblesse de la nature humaine, qui est une conséquence du péché originel, ne peut être combattue qu’en suivant les conseils naturels de la prudence et de la raison droite, et en employant les grâces surnaturelles qui nous ont été obtenues en abondance par notre Divin Sauveur. Pourtant, le monde n'a recours à aucun de ces moyens.
La prudence nous dit que nous devons éviter raisonnablement tout ce qui peut soulever notre imagination contre la raison et la volonté, et nous éloigner ainsi de Dieu. La prudence nous est dictée par la loi naturelle. La prudence voit le lien profond et nécessaire entre la pensée et l’acte, entre l’impression sensorielle de l’imagination et la pensée et le désir. Par conséquent, la prudence constatant que la vertu de la chasteté est un bien désirable et nécessaire, voit aussi à éviter certaines choses pour aider la volonté dans la poursuite de ce bien. Le monde ne recourt pas à la prudence dans le domaine de la chasteté parce que, au lieu de combattre l’impureté, il fournit (à la population) un flot constant de motivation à la luxure, en ignorant la relation étroite et nécessaire entre la modestie et la chasteté; et souvent il va même nier que l’impudicité est un péché en soi.
Lorsque le Christ insiste sur les exigences de la prudence, Il nous demande à nous aussi de recourir aux moyens à la fois naturels et surnaturels. Comme ces avertissements sont puissants! Écoutons-le: «Si ta main ou ton pied deviennent occasion de péché, coupe-les et jette-les loin de toi. Vaudrait mieux entrer au ciel mutilé ou boiteux, au lieu d’être exclu de la vie éternelle avec les deux mains ou les deux pieds. Et si ton œil devient une occasion de péché, enlève-le et jette-le loin de toi; vaudrait mieux entrer au ciel avec un seul œil, au lieu d’aller brûler en enfer avec tes deux yeux.» (Mt 18, 8-9)
Le monde ne tient pas compte de cette admonition du Christ, parce qu’il nie la réalité du péché de scandale, et parce qu’il ignore ou méprise les moyens surnaturels pour garder la chasteté et l’aide qui s’obtient par les sacrements et les prières.
Ces trois faits irréfutables de notre sainte foi nous amènent à trois obligations de notre part:
Premièrement, pour le salut de notre âme immortelle, aimer la chasteté en soi en l’appliquant dans toute notre vie, dans nos rapports publics ou privés.
Deuxièmement, recourir à la prudence et au bon sens pour la protéger.
Troisièmement, recourir aux moyens surnaturels de la prière et des sacrements, pour sauvegarder la chasteté.
À ce sujet, écoutons les paroles de Sa Sainteté Pie XII, tirées de son encyclique De Sacra Virginitas sur la virginité et la chasteté, du 25 mars 1954:
«Il est suffisamment clair dans cet avertissement (de l'Évangile de saint Mathieu cité plus haut, Mt 18, 8-9) que notre Rédempteur nous demande d’une façon très claire tout d’abord que nous ne tombions pas dans le péché, ne serait-ce qu’en pensée, et de même, que nous écartions de nous avec une volonté ferme ce qui pourrait ternir cette magnifique vertu, même le plus légèrement. Sur ce point, on ne veillera jamais trop, on ne sera jamais trop sévère… En tous temps, les saints et les saintes ont considéré cette fuite et cette vigilance attentive, par lesquelles nous devons éviter soigneusement les occasions du péché, comme la meilleure façon de lutter dans ce domaine; cependant, aujourd’hui, il semble que tous ne pensent pas ainsi.... Il y a encore une autre chose sur laquelle il faut soigneusement arrêter son attention pour conserver intacte cette chasteté, ni la vigilance ni la pudeur ne sont suffisantes. Il faut encore utiliser ces secours qui dépassent nos forces naturelles; la prière, les sacrements de Pénitence et de l’Eucharistie, et une dévotion ardente envers la Très Sainte Mère de Dieu.»
Cet enseignement du Pape Pie XII nous fait voir la relation étroite qui existe entre la chasteté et la vertu de la modestie. Ordinairement, on peut décrire la modestie comme une vertu qui nous oblige à être dignes, corrects, réservés dans notre façon de nous habiller, de nous tenir, de marcher, de nous asseoir — en général, dans la manière de nous comporter extérieurement. Cette vertu de la modestie a aussi un lien avec d'autres vertus que la chasteté, spécialement la vertu d’humilité. Cependant, d'une manière spéciale, la vertu de modestie est considérée comme étant la gardienne de la pureté, dans les pensées, les paroles et les actes.
Saint Thomas d'Aquin dit que, par cette vertu, nous réglons sagement nos vies en nous abstenant de ce qui peut provoquer des pensées, des désirs, des paroles et des actes contre la pureté, en nous-mêmes ou en d’autres personnes. Il dit que si la chasteté règle les situations difficiles, les fortes passions, les mauvais désirs, la modestie règle des situations faciles, éloigne ou approche les occasions et les moyens qui chassent ou attirent ces mauvais désirs. Nous voyons ainsi que la vertu de modestie est reliée à la vertu de tempérance et de la maîtrise de soi.
C'est cette vertu de modestie, dans sa relation avec la chasteté, qui a amené le Pape Pie XII à s'adresser aux évêques du monde entier, par la Sacrée Congrégation du Concile, en leur rappelant: «Par tous les moyens appropriés, il est très urgent d’exhorter et de donner des recommandations précises aux peuples de toutes catégories, surtout aux jeunes, afin qu’ils évitent les dangers de cette sorte de vice qui est si contraire à la vertu civique et chrétienne, et si dangereux. Qu’elle est belle alors la modestie et quelle belle perle précieuse parmi les vertus! Alors, protégez-la, ne permettez pas qu’elle soit violée ou profanée par des séductions faciles et des penchants aux vices provoqués par la manière de s’habiller et par d’autres actions que nous avons déjà mentionnées…»
Dans la même encyclique sur la Virginité de Marie, le Saint Père a encore écrit ceci : «Les éducateurs de la jeunesse rendraient un service précieux et utile aux jeunes gens, s’ils leur inculquaient les lois de la pudeur chrétienne. Cette vertu n’est-elle pas la gardienne de la virginité et la prudence de la chasteté? Elle devine le danger et inspire la fuite dans les occasions où les moins prudents s’exposent. La pudeur n’aime pas les paroles déshonnêtes et déteste la tenue immodeste; elle se garde d’une familiarité suspecte avec les personnes de l’autre sexe, car elle remplit l’âme d’un profond respect pour le corps, ce membre du Christ, ce temple du Saint-Esprit. L’âme vraiment pudique a horreur du moindre péché d’impureté et se retire au premier éveil de la séduction.»
Que nous en soyons conscients ou non, nous sommes influencés par des livres, magazines, et journaux que nous lisons, qui tous laissent leur empreinte en nous en tant qu’individus. Au 18e siècle, Samuel Johnson exprimait la même idée lorsqu'il disait: «Les livres ont toujours une influence secrète sur la faculté de compréhension (l’entendement). Nous ne pouvons pas effacer à volonté ces idées; celui qui lit des livres de science, quoique sans aucune intention ou désir de s'instruire davantage, il acquerra plus de connaissances; celui qui se distrait par des traités de religion avancera sans s’apercevoir en bonté. Les idées qui sont offertes à l’esprit, trouveront un moment propice quand on sera disposé à les recevoir.»
Notre imagination est la faculté que nous avons de former des images mentales de l’univers matériel. L’imagination peut reproduire ce que nos sens ont expérimenté… L’imagination ne peut pas former des images de ce que nos sens ne peuvent expérimenter. Évidemment, la faculté de formation d’images de l’imagination est proportionnée directement à la stimulation des sens. Or, à cause du péché originel, l’imagination de l’homme tend constamment à dépasser les bornes. L’expérience de tous les jours nous montre que l’imagination peut bouleverser la volonté en faisant paraître des images pour solliciter et tenter; on expérimente aussi l’intervention de l’imagination dans le développement de la pensée par le moyen de la distraction, ou en censurant ou en remplaçant ce que la raison commande de faire.
Toutes ces observations sont vraies pour les adultes, et plus encore pour les enfants et les jeunes gens, qui sont très sensibles et influençables. Il est nécessaire de garder dans notre esprit ces observations en mettant en pratique les principes généraux mentionnés dans cette lettre pastorale sur la décence, appliqués aussi aux imprimés et écrits illustrés.
«La littérature reflète les temps que nous vivons.» Une visite aux kiosques de journaux de notre milieu nous fait comprendre qu’il n’y a pas de meilleure preuve de l’urgence de retourner à la pratique de la loi de Dieu. Nous ne nous attendons pas à une littérature parfaite dans un monde sans péché. Le mal n’est pas quelque chose de nouveau dans le monde. Nous vivons dans un monde de péché, et les lectures habituelles des gens reflètent trop fréquemment cette situation malheureuse. Mais nous avons le droit et le devoir d’appeler le péché par son propre nom, et de le reconnaître pour ce qu’il est. L’adultère n’est pas une romance, tromper en affaires n'est pas du succès. L’amour est plus que les relations charnelles, et la religion est plus qu’une sensation de plaisir. La civilisation et la culture sont basées sur la dignité de l’homme et de sa vie, et non pas sur des éléments sordides de la vie.
De nos jours, l’attaque morale et mentale faite par la littérature actuelle est bien calculée pour promouvoir l’avancement de l’irréligion et de l’athéisme, et de cette façon aussi, pour encourager le communisme. Cette littérature est un facteur qui suscite des crimes de toutes sortes en causant des problèmes à nos législateurs et à tout le peuple. Sous le masque d’art, de romans, de tourisme, de science, une vaste production de livres, de brochures, de revues et de bandes dessinées jaillissent des imprimeries de notre nation pour devenir, selon les paroles d’une enquête gouvernementale, «les médias pour propager de façon rusée des incitations à la sensualité, à l’immodestie, à l’immoralité, à la corruption morale, à la perversion, à la dégénération.»
Selon ce même rapport, «l’exaltation des passions au-dessus des principes est si grande, l’assimilation de la luxure avec l’amour est si répandue, que le lecteur occasionnel d’une littérature du genre peut facilement conclure que les personnes mariées sont habituellement adultères et que tous les adolescents n'ont aucune inhibition sexuelle» (U.S. Cong. Committee, Union Calendar, No. 797, House Report No. 2510, P.3). Ainsi les mœurs de notre nation sont sabotées et la moralité de notre nation descend graduellement.
Nous en avons parlé plusieurs fois précédemment, nous désirons le répéter encore ici. Dans le Sermon sur la Montagne, notre divin Sauveur condamne non seulement l’adultère, mais tout ce qui y conduit — tous les regards, désirs, pensées et action contre la pureté. «Eh bien, Moi je vous dis, quiconque regarde une femme avec convoitise, a déjà commis l’adultère dans son cœur.» (Mt 5, 28) A la lumière de ces paroles précises, il est impossible de ne pas comprendre la nature grave et scandaleuse des imprimés, du cinéma, de la télévision qui suscitent des pensées, des désirs et des regards lascifs. Cela signifie, donc, que d’une manière générale ce genre de matériel corrompu est scandaleux pour tous, et pas seulement pour les jeunes. “Nous voulons vous avertir qu’il y a des livres qui sont mauvais pour tous”, a dit le Pape Pie XII.
À une autre occasion, Notre-Seigneur appela un petit enfant et le plaça au milieu des Apôtres et Il dit solennellement: «Quiconque scandalise un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attachât au cou une meule de moulin et qu’on le précipitât au fond de la mer. Malheur au monde pour ses scandales! Le scandale est inévitable mais, mais malheur à qui en est la cause!» (Matthieu 18, 6-7).
Le scandale est une parole, une action ou une omission qui en soit est mal ou a une apparence de mal, et qui peut être l’occasion de péché pour une autre personne. On trouve aussi lié au péché du scandale le péché de coopération, qui consiste à collaborer à l'acte coupable d'une autre personne. Cette coopération peut avoir lieu soit en encourageant la personne dans son intention de commettre le péché, et alors il est appelé coopération formelle; ou soit en participant à l’action scandaleuse, sans avoir l’intention de commettre le mal, et alors il est appelé coopération matérielle.
Il existe certaines choses qui, de par leur nature, ne peuvent être utilisées que pour commettre le mal. Dans de tels cas, quelle que soit notre intention, nous ne pouvons pas coopérer avec un autre, même sous des pressions morales graves, précisément parce qu’il est impossible de nous dissocier de la nature du mal de la chose ou de l’acte.
(…) La littérature ouvertement immorale ne peut être diffusée sans commettre un péché grave. C’est l’enseignement précis de notre Foi, renforcé par l’enseignement de l’Église qui statue que les «librairies ne vendront pas, ne prêteront pas des livres traitant intentionnellement d’obscénités».
Mgr Albert Gregory Meyer