Au début de son livre «Sur les Remparts», édité en 1924, l’Abbé Edouard V. Lavergne cite un extrait de la Lettre pastorale des Pères du Premier Concile plénier de Québec:
«Il n’y a peut-être pas, à l’heure actuelle de moyen plus efficace de défendre la cité du bien, que de poster solidement, SUR LES REMPARTS DRESSÉS PAR LA FOI, les vaillantes sentinelles du journalisme catholique et de l’aider à faire bonne garde et à repousser toutes les attaques parties de la cité du mal.»
Le regretté Abbé Edouard V. Lavergne a été rédacteur de l’Action catholique. Il a écrit un livre intitulé «Sur les Remparts», afin de démontrer l’importance d’une presse catholique pour défendre les droits de l’Église, de la famille et de la société. Au début de la fondation de notre mouvement, ce prêtre, au cœur magnanime, a été un grand soutien pour nos regrettés fondateurs, Louis Even et Mme Gilberte Côté-Mercier, et un grand défenseur de Vers Demain, une œuvre de presse catholique et patriotique, aujourd’hui en quatre langues. Dans son livre «Les Remparts», le Curé Edouard V. Lavergne cite le Père Monsabré qui disait:
«Il faut créer une presse partout et toujours appliqué à démasquer les intrigants sans principes et sans conscience, les sectaires hypocrites et les sinistres exploiteurs des passions de la multitude. Une presse qui combatte l’action et répare les ravages de la presse corruptrice, en apprenant à respecter Dieu, à connaître ses œuvres et ses bienfaits, à croire les vérités qu’il a révélées, à pratiquer les vertus qu’il demande de tous, à estimer son âme, à s’attacher à ses devoirs, à tendre plus haut que la terre, où tant de misères nous assiègent, à travailler à son salut et à multiplier par l’éducation chrétienne les citoyens du royaume terrestre de Jésus-Christ et les futurs héritiers du Ciel.»
L’abbé Lavergne cite aussi dans son livre des paroles d’un missionnaire apostolique jadis de Paris, l’abbé Bordron:
“Ils n’ont pas compris les catholiques français, l’importance du journal. Ils ont donné leur argent pour bâtir des églises, des écoles, des hospices et ils ont bien fait. Mais ils ont complètement négligé l’œuvre capitale du bon journal. Quand on demandait quelques sous à certains catholiques, pour empêcher le journal catholique de tomber d’inanition, les catholiques ne comprenaient pas et faisaient les sourds. D’excellentes dévotes se prosternaient dans les églises pour gémir sur les malheurs des temps, et, au sortir de ces églises où elles venaient peut-être de communier, elles achetaient le journal sectaire qui publiait un roman très croustillant et le bon journal crevait de faim.”
Demandons-nous pourquoi, au Québec, les écoles ont été étatisées et déchristianisées ? Pourquoi les hôpitaux ont-elles été enlevées aux communautés religieuses par l’Etat? La mauvaise presse a surpassé la bonne presse. Aidez-nous à augmenter le tirage du journal Vers Demain, presse catholique et patriotique. Recueillez des abonnements à Vers Demain autour de vous.