Dans le Catéchisme de l’Église catholique, il est écrit :
Numéro 1415 : “Celui qui veut recevoir le Christ dans la communion eucharistique doit se trouver en état de grâce. Si quelqu’un a conscience d’avoir péché mortellement, il ne doit pas accéder à l’Eucharistie sans avoir (reçu) préalablement l’absolution dans le sacrement de Pénitence.” Numéro 1457 : “Celui qui a conscience d’avoir commis un péché mortel ne doit pas recevoir la Sainte Communion, même s’il éprouve une grande contrition, sans avoir préalablement reçu l’absolution sacramentelle.”
Et le Catéchisme catholique de l’Église nous réfère au Concile de Trente. Dans le Catéchisme du Concile de Trente, il est écrit :
« Nous devons examiner notre conscience avec le plus grand soin, de peur qu’elle ne soit souillée de quelque faute mortelle, dont il soit nécessaire de nous repentir et d’obtenir le pardon par la contrition et la confession ». Le saint Concile de Trente a décidé en effet, qu’« Il n’était point permis à celui qui a sur la conscience un péché mortel, de recevoir la sainte Communion, quelque repentir qu’il croie éprouver, avant de s’être purifié par la confession… »
L’Église nous rappelle que le soir du Jeudi saint avant l’Institution de la Sainte Eucharistie, Notre-Seigneur a lavé les pieds des apôtres «afin de nous faire comprendre par là que nous ne devons rien négliger pour nous mettre en état de grâce, lorsque nous allons recevoir les saints mystères». Quand nous apprenons la visite d’un personnage de haute dignité, nous nous empressons de nettoyer notre demeure; combien plus devons-nous recevoir le Roi des rois par la purification de notre âme en recourant au sacrement de Pénitence et à la pratique des bonnes œuvres.
“Que l’homme s’éprouve lui-même, dit saint Paul, et qu’il mange ainsi de ce pain et boive ainsi de ce vin” (I, Corinthiens XI, 28). Il faut donc s’éprouver soi-même avant de communier, comme le serpent qui, avant de boire, rejette son poison (Saint Bernard). Joseph d’Arimathie déposa dans un sépulcre neuf le corps inanimé de Jésus-Christ, enveloppé dans un linceul blanc (Saint Matthieu XXVII, 59). Les apôtres ne firent asseoir leur Maître sur l’ânesse que quand ils l’eurent ornée en le couvrant de leurs manteaux, et nous devons orner notre âme des vertus avant de recevoir Jésus-Christ dans la Sainte Communion (Saint Jean Chrysostome).
La personne qui reçoit en état de péché mortel la Sainte Eucharistie, tout en étant consciente de la gravité de sa faute, commet un péché mortel de nature sacrilège.
“Un sacrilège est un péché grave spécialement quand il est commis contre l’Eucharistie, car dans ce sacrement le vrai Corps du Christ est substantiellement présent pour nous.” — Catéchisme de l’Église catholique
Efforçons-nous de catéchiser les enfants et les adolescents. Prêchons-leur l’importance de la confession et de la communion, et les conditions requises pour recevoir dignement ces sacrements indispensables pour leur salut éternel.