La Sainte Vierge Marie, Mère de l'Église |
Voici de bonnes explications prouvant que Notre-Seigneur Jésus-Christ n’a fondé qu’une seule Église, l’Église catholique romaine. Ce sont des extraits d’un opuscule publié par «Service d’œuvres laïcs de Jésus». Nous avons publié la première partie dans le journal Vers Demain d’août-septembre 2005. Ici nous publions des extraits de la deuxième partie de cet opuscule dans laquelle nous verrons l’établissement de l’Église après la résurrection de Notre-Seigneur:
Nous emprunterons notre autre péricope à l’évangile de saint Jean, chapitre 21, versets 15 à 17 inclusivement. Citons: “Lorsqu’ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci?» Il lui dit: «Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime,» (Jésus) lui dit: «Pais mes agneaux.» Il lui redit une seconde fois: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu?» (Pierre) lui dit: «Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime.» (Jésus) lui dit: «Pais mes brebis.» Il lui dit une troisième fois: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu?» Pierre fut affligé de ce que Jésus lui disait une troisième fois: «M’aimes-tu» et il lui dit: «Seigneur, vous savez tout, vous savez que je vous aime.» Jésus lui dit: «Pais mes brebis.»
Remarquons en passant comme Notre-Seigneur insiste sur saint Pierre. Les trois passages que nous avons étudiés jusqu’ici mettent en relief comme le Christ insiste sur saint Pierre.
En présence même des apôtres, Notre-Seigneur s’adresse d’une façon particulière à saint Pierre et lui demande s’il l’aime plus que ne l’aiment les autres apôtres présents. Puis, il donne à Pierre, qui sera connu sous le nom de Prince des apôtres, entière autorité sur tous les membres de l’Église, sans exception. Il est clair qu’il établit Pierre chef suprême de l’Église.
Cette scène se passe après la résurrection de Jésus et peu avant son ascension au ciel. Notre- Seigneur répète, ici, en figures de langage ce que nous savons déjà par le texte de saint Luc étudié plus haut, texte par lequel Jésus a donné à Pierre autorité sur tous les autres y compris les évêques de l’Église.
Le Christ parle d’un bercail, d’un troupeau d’agneaux et de brebis. Il va de soi qu’il s’agit d’une figure de langage, car, saint Pierre n’a jamais reçu de Notre-Seigneur un troupeau de moutons à faire paître aux champs. Le troupeau dont il s’agit est bien l’Église, Les apôtres ne pouvaient s’y tromper. Jésus les avait instruits trois années durant. Comme tous les Orientaux, ils étaient habitués aux figures de langage et en particulier à celle-là. Jésus leur avait dit: «C’est moi qui suit le bon pasteur. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.» (Jean 10 et 11) Le cas est tellement évident qu’il semble superflu d’insister davantage. Donc, Notre-Seigneur confie son Église à saint Pierre: «Pais mes agneaux, pais mes brebis.»
«Pais», impératif du verbe paître, veut dire «ENSEIGNER». «Enseignez toutes les nations», dit Jésus à ses apôtres en saint Mathieu, chapitre 28, verset 19. La mission de saint Pierre était donc celle d’enseigner toutes les nations. C’est celle de l’Église.
PAIS MES AGNEAUX, c’est-à-dire les petits du troupeau, donc les simples fidèles de l’Église.
PAIS MES BREBIS, c’est-à-dire les plus avancés dans l’Église, les évêques. Les textes étudiés mettent donc bien en évidence que Jésus a établi saint Pierre chef suprême de son Église et qu’il lui a conféré autorité pleine et entière sur tous les chrétiens y compris les évêques eux-mêmes.
Le Christ a nommé le chef suprême de son Église. Voyons-le, maintenant, établir son Église elle-même, juste avant de remonter vers son Père. Reportons-nous à saint Mathieu, chapitre 28 verset 16 et les suivants. «Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. En le voyant, ils se prosternèrent; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus s’approchant leur parla ainsi: ”Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous toujours jusqu’à la fin du monde.»
À la veille de remonter au ciel, avant de quitter la terre, Jésus établit son Église pour continuer sa mission de salut sur terre. «Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie» (Jean 20,21). Dans le texte de saint Mathieu, il affirme d’abord son autorité: «Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre». Il était Dieu; tout pouvoir était sien. «Tout par lui a été fait, et, sans lui, rien n’a été fait» (Jean 1,3). Mais il tient à y insister en ce moment très grave. Si tout pouvoir lui appartient, il lui appartient aussi de le déléguer. Voilà pourquoi il ajoute: «Allez donc». Quel pouvoir délègue-t-il aux onze? (Un des douze l’avait trahi, et, dans son désespoir, s’était pendu). Aux onze apôtres, donc, ses premiers évêques, il confie la mission et donne l’injonction d’aller prêcher, d’aller ENSEIGNER. Enseigner quoi? «Tout ce que je vous ai commandé». Pas seulement une partie de sa doctrine. Pas même 99 pour cent, mais 100 pour cent; tout, absolument tout, A QUI? — À TOUTES LES NATIONS. Donc, TOUTE SA DOCTRINE À TOUTES LES NATIONS. LA MÊME DOCTRINE EXACTEMENT AU MONDE ENTIER. Donc, Jésus a établi une ÉGLISE UNIVERSELLE, c’est le sens du mot CATHOLIQUE. Loin du Christ toute idée d’Église nationale, d’Église d’Angleterre ou d’Allemagne ou de n’importe quel pays au monde. Une SEULE ÉGLISE ET LA MÊME POUR TOUTES LES NATIONS DE LA TERRE. Quelle preuve frappante de l’unité de l’Église!
Et cette Église doit demeurer infaillible et la même jusqu’à la fin du monde.
Jésus savait qu’en laissant sa doctrine entre les mains de ses apôtres comme simples humains, sans secours spécial d’en-haut, ils l’auraient bientôt changée. Pour prévenir un tel malheur, pour s’assurer qu’ils prêcheraient toute sa doctrine sans possibilité d’erreur (infaillibilité), JÉSUS PROMET SON ASSISTANCE DIVINE À SON ÉGLISE ET À NULLE AUTRE.
Si l’Église enseignante établie par Jésus sur les apôtres se voit dans l’impossibilité d’enseigner quelque erreur que ce soit contre l’Évangile, c’est parce que Jésus a promis de l’assister et que, fidèle à sa promesse, il la protège tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Le Christ avait également promis d’envoyer le Saint-Esprit, l’Esprit de vérité, la troisième Personne de la Sainte Trinité pour éclairer les apôtres à jamais: «Et moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Intercesseur pour qu’il soit avec vous toujours, l’Esprit de vérité.» (Jean, 14, 16-17). Cet Esprit de vérité est effectivement descendu sur les apôtres et sur l’Église le jour de la Pentecôte, Dieu garde certainement sa parole. Ce serait blasphémer que de le nier. Donc, l’Église établie par Jésus-Christ sur les apôtres avec saint Pierre comme leur chef suprême et leur guide infaillible est demeurée et demeurera infaillible jusqu’à la fin du monde.
À CAUSE DE L’ASSISTANCE DIVINE DE JÉSUS ET DU SAINT-ESPRIT JUSQU'À LA FIN DU MONDE.
Si vous admettez, et il le faut bien puisque c’est un fait historique, que Jésus a établi une Église sur les apôtres, cette Église existe donc encore et continuera d’exister jusqu’à la fin des temps. D’où il suit également qu’il n’y a pas place pour aucune Église nouvelle.
Pas même pour une seule autre. Encore moins pour des centaines! Qu’une Église nouvelle apparaisse peu après le Christ ou des siècles plus tard, que son fondateur soit remarquable, peu importe! Le seul fait qu’elle doive son origine à une époque postérieure au Christ et à ses apôtres prouve qu’elle ne peut être l’Église du Christ. Retracez les origines de n’importe quelle Église protestante. Les plus anciennes remontent au 16e siècle. MILLE CINQ CENT ANS se sont écoulés entre le Christ et ses apôtres d’une part, et l’APPARITION DE LA PREMIÈRE ÉGLISE PROTESTANTE d’autre part. Et la majorité des Églises protestantes sont d’institution beaucoup plus récente. Comment pourraient-elles être la religion du Christ lorsqu’un abîme de quinze siècles les sépare du Christ? De plus, EN VERTU DE QUELLE AUTORITÉ LEURS FONDATEURS ONT-ILS COMMENCÉ DE NOUVELLES ÉGLISES? Le Christ a enseigné clairement qu’il n’y aurait QU’UNE SEULE ÉGLISE, LA MÊME POUR TOUTES LES NATIONS, FONDÉE PAR LUI-MÊME SUR SES APÔTRES À LUI, ET QU’ELLE DURERAIT SANS CHANGER JUSQU’À LA FIN DU MONDE. Il est donc de toute évidence QUE PERSONNE N’A NI N’AURA JAMAIS LE DROIT DE FONDER DE NOUVELLE ÉGLISE.
L’Église de Jésus est INFAILLIBLE. Ceci veut dire qu’elle ne peut enseigner d’erreur en matière de salut de l’âme. L’Église, c’est-à-dire, l’Église enseignante, les apôtres et leurs successeurs légitimes, les évêques de cette Église à qui seule le Christ a promis son assistance et celle du Saint-Esprit jusqu’à la fin des temps, cette Église, dis-je, est infaillible dans son ensemble. Cela veut dire tous les apôtres sous l’autorité de saint Pierre et non séparés de lui, et saint Pierre à lui seul. En quelles matières est-elle infaillible? En matière de foi et de morale. C’est-à-dire lorsqu’elle enseigne ce qu’il faut croire et ce qu’il faut faire pour être sauvé. Dans les autres domaines, ni l’Église ni le Pape sont infaillibles. Par exemple. si le Pape se met à enseigner la chimie, il peut fort bien se tromper comme n’importe quel savant. Son infaillibilité ne signifie pas non plus qu’il ne peut pas pécher. Elle signifie seulement qu’il ne peut pas ENSEIGNER l’erreur en matière religieuse.
OÙ TROUVER CETTE ÉGLISE? L’UNIQUE ÉGLISE FONDÉE PAR JÉSUS-CHRIST EST L’ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE.
J’en résume et en explicite la preuve. Aucune autre Église au monde ne se reconnaît un chef suprême et infaillible. Et pourtant, c’est ainsi que le Christ a fondé son Église pour demeurer telle jusqu’à la fin du monde. Le jour de la Pentecôte, dix jours après l’Ascension de Notre-Seigneur au ciel (Actes ch. 2), le Saint-Esprit descend sur les apôtres tel que prédit et pour demeurer avec eux à jamais. En ce jour-là, Pierre, Jean, ainsi que les autres apôtres, commencent à prêcher à Jérusalem selon le commandement de leur Divin Maître. Trois mille conversions ce jour-là. Plus tard, Pierre se rend à Antioche et, finalement, à Rome. C’est à ROME qu’il établit son siège épiscopal…
Or, saint Pierre choisit ROME comme son siège épiscopal en tant que CHEF DE L’ÉGLISE. Ce n’est pas en tant qu’homme en particulier que le Christ a donné à Pierre l’autorité suprême et le privilège de l’infaillibilité mais en tant que son représentant et son chef visible de l’Église… Le pouvoir suprême de l’infaillibilité est attaché à la charge, au siège suprême de l’Église. Voilà pourquoi celui qui lui succède sur le SIÈGE DE ROME, Siège Suprême, Siège de Pierre, lui succède aussi dans ses pouvoirs de chef suprême et de chef infaillible. Ce qui donne au Pape son autorité et son infaillibilité c’est le fait qu’il est ÉVÊQUE DE ROME, ÉVÊQUE DU SIÈGE DE SAINT PIERRE.
La religion est un strict devoir de conscience. Il faut appartenir à la vraie religion. La seule vraie religion c’est la religion catholique romaine. Tous ceux qui la connaissent pour ce qu’elle est doivent appartenir à la religion catholique romaine pour être sauvés.