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Il n'y a qu'une seule vraie religion, l'Église catholique romaine

le lundi, 01 août 2005. Dans Catéchèses et enseignements, Église catholique romaine

Le Christ a donné l'autorité suprême et infaillible à saint Pierre

Voici de bonnes explications prouvant que Notre-Seigneur Jésus-Christ n'a fondé qu'une seule Église, l'Église catholique romaine. Ce sont des extraits d'un opuscule publié par « Service d'oeuvres laïques de Jésus ». Nous publions des extraits de la première partie de cet opuscule. Notre-Seigneur a préparé ses apôtres à la fondation de l'Église avant son crucifiement, mais il a fondé son Église seulement après sa résurrection. La partie que nous publions ici se situe avant la résurrection. Nous publierons la deuxième partie concernant la fondation de l'Église après la résurrection dans un prochain journal Vers Demain :

Dire qu'il est parfaitement égal de croire à une religion ou à une autre est aussi idiot que de croire qu'il est sans importance de choisir ce que vous allez mettre dans le réservoir de votre automobile pourvu que vous y mettiez quelque chose. Que le pilote essaie de mettre de l'eau au lieu de l'essence la plus raffinée dans le réservoir de son avion ! Pourra-t-il tout aussi bien prendre son envol ?

L'esprit humain dépasse tellement le moteur le plus perfectionné ! Dieu l'a fait pour la vérité, et seule la vérité peut dès lors le satisfaire. Pas l'erreur ! Dieu étant le Dieu de vérité et la Vérité même, il est impossible qu'il puisse vouloir que votre esprit accepte n'importe quoi. Il veut que vous croyiez à la vérité et à rien d'autre ; pas même à la moindre erreur.

Si vous admettez que toutes les religions sont également bonnes, vous devez admettre aussi que l'erreur et la vérité sont également bonnes. Votre simple bon sens se révolte contre une telle conclusion. Vous vous verrez cependant obligé d'admettre cette contradiction si vous admettez que toutes les religions sont également bonnes. De plus, si toutes les religions sont également bonnes, alors le bien et le mal, la vertu et le vice sont également bons.

Je vous vois froncer le sourcil à l'énoncé de ces conclusions. Vous serez cependant forcé d'accepter ces contradictions si vous admettez le principe dont vous avons parlé plus haut.

La vérité ou l'erreur

Si toutes les religions sont également bonnes, il s'ensuit, ici, que la vertu de religion ou le vice de l'idolâtrie, que la véritable adoration ou le vice abominable de l'idolâtrie sont également bons.

Que vous croyiez à la vérité ou à l'erreur, que vous pratiquiez la vertu ou le vice, peu importe à Dieu, si tout ce qui compte c'est que vous croyiez à quelque chose. Langage insensé au suprême degré ! Aucun cerveau un tant soi peu équilibré ne peut raisonner de la sorte. Cependant, telles sont les conclusions insensées admises implicitement dans le principe de l'indifférentisme qui s'énonce ainsi : toutes les religions sont également bonnes. Peu importe à laquelle vous appartenez, pourvu que vous en ayez une. J'espère que vous vous débarrasserez de ces dires incohérents que l'on entend malheureusement trop souvent répéter sous prétexte de largeur d'esprit. Appelons les choses par leur nom. Ce n'est pas là de la largeur d'esprit mais de la folie implicite. La conclusion logique et pratique qui s'impose ici c'est

QU'ON N'A PAS LE DROIT DE CHOISIR UNE RELIGION AU HASARD.

Il faut donc enquêter. Comment allons-nous nous y prendre dans cette enquête ? (NDLR : Vous verrez dans l'exposé qui suit, l'auteur se base sur des citations tirées du Nouveau Testament.)

Y AURAIT-IL PLUSIEURS BONNES RELIGIONS OU N'Y EN A-T-IL QU'UNE SEULE ?

(Il n'y a) qu'une seule vraie religion. La vérité est une. Il n'y a qu'un seul Dieu. Il doit y avoir une seule religion vraie.)

L'Église fondée par le Christ

Ouvrons donc le Nouveau Testament au chapitre 16, versets 13 à 19 inclusivement, de l'Évangile selon saint Mathieu :

"Jésus, étant venu dans la région de Césarée de Philippe, interrogeait ainsi les disciples : « Que dit-on qu'est le Fils de l'homme ? » Ils dirent : "Les uns Jean Le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes," Il leur dit : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus lui répondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux."

Voilà un passage très important de l'Évangile. Notre-Seigneur demande à ses apôtres l'opinion des gens à son sujet. Ils lui rapportent ce qu'ils ont entendu dire. Mais Notre-Seigneur revient à la charge et veut savoir ce qu'eux-mêmes pensent de lui. Remarquez bien, ici, que la réponse ne vient pas des apôtres en général mais de saint Pierre appelé tour à tour, Simon, Pierre ; Simon Pierre. Voyez les Actes des Apôtres, ch. 10, verset. 5 : "Simon, qui est surnommé Pierre :" Que répond Pierre ? "Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant." Il fait profession de foi en la divinité du Christ. Notre-Seigneur le félicite de sa foi : "Tu es heureux, Simon fils de Jonas." En d'autres termes : "Mes félicitations, Pierre !" Pourquoi ? Parce que c'est en vertu d'une grâce reçue du Père des cieux qu'il sait que Jésus est Fils du Dieu vivant. Et Notre-Seigneur le récompense immédiatement en lui faisant une promesse étonnante, en lui faisant la

PROMESSE D'ÉTABLIR SON ÉGLISE SUR LUI, PIERRE :

"Et moi, je te dis". "MOI". C'est bien le Christ qui parle. "Je te dis". C'est bien à saint Pierre que le Christ s'adresse, et à aucun autre. C'est ce qui ressort du texte et du contexte. Que lui dit-il ? "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église." À remarquer que dans la langue que parlait Notre-Seigneur, le mot Pierre nom propre et pierre nom commun sont le même mot comme en français. C'est le mot « Cephas », L'Évangile de saint Jean nous le dit clairement au chapitre I, versets 41 et 42. C'est Notre-Seigneur lui-même qui l'explique : « Jésus l'ayant fixé du regard, dit : « Tu es Simon, le fils de Jean : tu t'appelleras « Céphas », — ce qui se traduit par Pierre...

Il est donc bien évident que Jésus s'adressait à saint Pierre apôtre lorsqu'il prononça les paroles : "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église." En d'autres termes : Tu es la base solide sur laquelle je bâtirai mon Église. Notons aussi que le Christ n'établit pas son Église immédiatement. Il ne fait que promettre l'établissement de son Église, remettant à plus tard l'accomplissement de sa promesse. Mais il reste bien clair qu'il va bien falloir chercher l'Église du Christ chez saint Pierre. Et n'avez-vous pas remarqué que Notre-Seigneur ne parle que d'une Église.

Une seule Église. Pas deux

Une seule Église. Pas deux. Encore bien moins des centaines. Que de fois n'ai-je pas entendu de braves soldats me dire, en se basant sur leur simple bon sens : "Il me semble qu'il ne doit y avoir qu'une seule Église véritable. Il n'y a qu'un seul Dieu. C'est le Dieu de vérité. La vérité est une. Il ne doit y avoir qu'une seule vérité religieuse, une seule vraie religion. Le Dieu de vérité ne peut certainement pas approuver diverses religions. Cela n'a tout de même pas de bon sens."

- Vous avez raison, mon ami, ça n'a pas de bon sens. Et j'irai beaucoup plus loin : je vous montrerai que c'est un véritable blasphème que d'attribuer à Dieu les contradictions que l'on prétend tirer des Écritures. Supposez qu'un auteur se contredise dans un de ses livres, et cela plusieurs fois ; on en conclurait à une certaine déficience mentale n'est-ce pas ? C'est insulter grossièrement un auteur que de dire qu'il passe son temps à se contredire. Eh ! bien, voilà l'abominable insulte que les protestants lancent continuellement contre Dieu ! Blasphème en effet ! Donc, la pluralité des sectes religieuses ne peut pas venir de Dieu ni recevoir son approbation. Elle ne peut venir que des hommes, sous l'inspiration du diable.

Il y a plus. Les Écritures insistent beaucoup sur l'UNITÉ de l'Église. Le texte que nous sommes à étudier parle d'une seule Église : "Mon Église", et non pas mes églises. Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre « elle », au singulier. Reportons-nous aussi au chapitre 10, verset 16 de saint Jean : "Il y aura un seul troupeau, un seul pasteur". L'unique pasteur est certainement le Christ, car, lisons-nous au même endroit, verset 11 : "C'est moi qui suis le bon pasteur". Au chapitre 17, versets 20 et 21 : "Que tous soient UN, comme vous, Père, êtes en moi et moi en vous, afin qu'eux aussi soient un en nous." Les apôtres se sont fait l'écho, (c'était leur mission), de cette doctrine de l'unité. Saint Paul en prison, écrit aux chrétiens d'Éphèse : "... Vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit... Il n'y a qu'un seul corps et un seul Esprit comme aussi vous avez été appelés par votre vocation à une même espérance. Il n'y a qu'un Seigneur, une foi, un baptême, un Dieu ; Père de tous, qui est au-dessus de tous". (1, 2ss.)  UNE SEULE ÉGLISE, UNE SEULE DOCTRINE, en effet. Le bon sens et le texte même de la Bible imposent l'unité de l'Église. Nous verrons bientôt une preuve encore plus forte que le Christ n'a établi qu'une seule Église et qu'il a d'avance mis au rancart toutes les églises qui surgiraient jusqu'à la fin des temps.

Infaillibilité de l'Église

Pour le moment continuons d'expliquer notre texte et voyons que l'Église du Christ est incapable d'enseigner l'erreur.

"Et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle". Avez-vous déjà réfléchi sur le sens de ces paroles ? Le voici : Le pouvoir des ténèbres ; les puissances de l'erreur ne prévaudront jamais contre l'Église que je bâtirai sur la base solide que tu es, toi, Pierre. C'est ce qui ressort clairement des texte et contexte. Le Christ parle de son Église comme d'une construction sise sur la base solide qui est Pierre et il compare également la puissance adverse à une maison dont la puissance (les portes) ne saurait renverser la première... Ainsi, donc, il est acquis que l'Église établie par Jésus-Christ reçoit de lui-même la protection contre l'erreur. C'est ce qu'on nomme le privilège de l'infaillibilité de l'Église. Retenons ce qui précède :

a) Que le Christ a promis d'établir une Église ;

b) Une seule Église ;

c) Sur saint Pierre et que ;

d) Cette Église ne peut enseigner d'erreur (infaillibilité).

Complétons en observant l'autorité conférée par Jésus à son apôtre Pierre : "Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux." Autrement dit : Le Christ approuvera dans le ciel les décisions de Pierre sur la terre. Dieu ne pouvant s'engager à approuver l'erreur s'engage donc à guider Pierre infailliblement.

Jésus s'adresse à saint Pierre

Tous les apôtres sont présents, selon le contexte du passage scripturaire que nous allons étudier maintenant. Je l'emprunte à saint Luc, chapitre 22, versets 31 et 32. Jésus s'adresse particulièrement à saint Pierre : "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment, mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères." Le point important à retenir :

LE CHRIST DONNE AUTORITÉ À SAINT PIERRE SUR LES APÔTRES EUX-MÊMES

Jésus dit : Simon, Simon, voici que Satan", c'est-à-dire, le démon, "vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment". Le démon est jaloux du grand rôle que joueront Pierre et les autres apôtres pour le salut des âmes et il veut les faire disparaître. "Mais, ajoute Jésus, moi, j'ai prié pour toi." Qui a donc prié pour Pierre ? Jésus lui-même, vrai Dieu et vrai homme, Jésus, la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité. Donc, Jésus, Dieu lui-même, prie pour Pierre.

Jésus, Fils de Dieu, seconde, personne de la Très Sainte Trinité, Dieu lui-même, égal au Père et au Saint-Esprit en toutes perfections, éternel, UN avec le Père et le Saint-Esprit ; Jésus, qui connaissait très bien la Volonté du Père céleste ; Jésus tout-puissant ; Jésus qui aime le Père infiniment, parfaitement, Jésus infiniment et parfaitement aimé du Père ; ce Jésus, donc, ne peut absolument pas aller contre la volonté infiniment bien connue et aimée du Père ; d'autre part, étant tout-puissant, il a certainement obtenu ce pourquoi il a prié. Qu'a-t-il demandé ? Que la foi de Pierre ne défaille point.

"Que la foi ne défaille point". Jésus a donc obtenu pour Pierre le privilège de l'infaillibilité ou de l'impossibilité de faire erreur en matière d'enseignement de foi et de morale, Pourquoi sera-t-il infaillible ? Non pas parce que humainement parlant il fut brillant homme, il n'était qu'un humble pêcheur. Si la foi de Pierre ne peut être prise en défaut c'est parce que Jésus a obtenu le privilège pour Pierre en faveur de l'Église.

Là où est Pierre, là est l'Église

La prière du Christ, parce qu'infailliblement exaucée, rend donc impossible tout enseignement erroné de la part de l'Église dans le domaine qui lui est propre. Jésus a certainement obtenu que la foi de Pierre soit toujours la vraie foi. D'où l'adage reçu parmi les chrétiens : "Ubi Petrus, ibi Ecclesia", LÀ OÙ SE TROUVE PIERRE, LÀ EST L'ÉGLISE.

Il est tout naturel d'entendre Notre-Seigneur, ajouter immédiatement : "Quand tu seras revenu, affermis tes frères." C'est-à-dire puisque ta foi, Pierre, est ma foi à moi, affermis tes frères dans la foi. Qu'ils te suivent et ils ne pourront errer, "Tes frères" : les autres apôtres ; car ils étaient présents. Il va donc de soi que le Christ a donné à saint Pierre autorité sur les autres évêques, (les apôtres ayant été les premiers évêques de l'Église) et sur les chrétiens du monde entier en matière de religion.

Jetons un coup d'œil sur ce qui précède, afin de nous assurer que nous suivons bien la preuve de la véritable Église. La voici en résumé :

(a) Le Christ a promis d'établir une Église ;

(b) une seule Église ;

(c) sur saint Pierre ;

(d) cette Église, à cause de la prière de Jésus en faveur de saint Pierre, va être infaillible, tout comme le sera Pierre lui-même en matière de religion, pourvu qu'elle suive saint Pierre, car,

(e) Le Christ a donné l'autorité suprême et infaillible à saint Pierre en matière de religion.

NDLR : Vous lirez, dans un prochain journal Vers Demain, la deuxième partie de cet article concernant la fondation de l'Église après la Résurrection de Notre-Seigneur.

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