Nous publions ici la traduction d'un pamphlet publié par "Apostleship of God's Mercy" (L'Apostolat de la Miséricorde de Dieu), 00-695 Varsovie, Pologne Nowogrodzka 44/5 :
Sœur Faustine écrit dans son journal, le 22 février 1931 :
Le soir, dans ma cellule, j'ai vu Jésus, vêtu de blanc, une main levée pour bénir et l'autre reposant sur sa poitrine. De son vêtement, partiellement ouvert sur la poitrine, jaillissaient deux rayons de lumière, l'un rouge et l'autre blanc. Je contemplais Notre-Seigneur en silence et mon âme fut saisie de crainte et aussi d'une grande joie. Jésus me dit :
« "Peins un tableau comme cette vision avec l'inscription : « Jésus j'ai confiance en Vous ». Je veux que ce tableau soit vénéré en premier dans votre chapelle, et ensuite dans le monde entier. Je promets la victoire sur ses ennemis à l'âme qui le vénérera, spécialement à l'heure de la mort. Je défendrai Moi-même cette âme comme Ma propre gloire.»
Les promesses de Notre-Seigneur à ceux qui vénèrent son image avec les mots "Jésus j'ai confiance en Vous"
'L'âme qui vénérera cette image ne périra pas." (D. 48).
"Je promets aussi la victoire sur ses ennemis déjà ici sur terre, spécialement à l'heure de la mort." (D. 48)
"À cette heure, a promis Jésus, Je défendrai Moi-même cette âme comme Ma propre gloire." (D. 48)
"Je désire que cette image soit vénérée, en premier dans votre chapelle, et ensuite dans le monde entier." (D. 47)
"Le monde ne trouvera pas la paix s'il ne se tourne pas avec confiance vers Ma Miséricorde." (D. 300)
"Je donne à tous les hommes un vase dans lequel ils seront capables de puiser les grâces à la fontaine de Ma Miséricorde. Ce vase, c'est le tableau avec l'inscription « Jésus, j'ai confiance en Vous." (D. 327)
L'évêque métropolitain de Cracovie, le Cardinal Franciszek Macharski, avait abordé cette pensée de Notre-Seigneur Jésus lorsqu'il dit, le 14 avril 1985, dans l'une de ses homélies au sanctuaire de la Miséricorde de Dieu : "Ce n'est pas seulement un autre service divin, pas seulement un autre livre de prière, et pas seulement une autre image." Ce service divin ne coïncide avec aucun autre. Il décide de la destinée du monde, de la destinée de l'humanité. Aucune diplomatie, aucune politique, aucune habileté humaine ne le sauveront. Il semble que le monde se dirige vers un désastre, préparé par les hommes, pas seulement pour une seule personne, mais pour toute l'humanité. Seul ce Jésus, qui fut crucifié et est ressuscité d'entre les morts, sauvera le monde."
Ugo Festa, 39 ans, a reçu la grâce d'une guérison. Il est un ouvrier de l'usine de Lanerossi, est marié et a deux enfants. Il était malade depuis l'âge de 11 ans. Pendant sept ans, il dût rester dans une chaise roulante, avec une maladie appelée sclérose multiple. Il n'avait aucun espoir d'être guéri par les médecins. En plus de la sclérose multiple, Ugo souffrait d'épilepsie et d'une grave myopie. Il avait été dans différents hôpitaux, et visité différents spécialistes. Après tout cela, il avait abandonné ; il avait décidé alors de s'habituer à sa chaise roulante.
Il y a cinq ans, un de ses amis lui dit de se rendre à Lourdes. Il y alla, mais il était très sceptique même à la seule idée de s'y rendre. Mais une chose qui le conduisit à Lourdes était un désir qu'il avait toujours eu dans son cœur : retrouver sa vraie mère, qui l'avait abandonné lorsqu'il était enfant.
Après s'être baigné dans l'eau bénie, ce fut comme si une main miraculeuse l'avait touché : cet homme infirme, qui utilisait fréquemment de vilains mots et blasphémait beaucoup, sentit qu'il ne pouvait plus blasphémer. Il décida alors d'offrir toutes ses souffrances à Dieu. Lorsqu'il s'assit en face de la grotte, pensant à sa mère, il entendit une voix provenant de l'Immaculée : "Je suis ta première Mère, et toutes les autres mères sont tes mères."
Converti, Ugo fut reçu en audience par le Pape Jean-Paul II. Il amena avec lui cinq images de Jésus miséricordieux, et demanda au Saint-Père de les bénir. Le Saint-Père bénit les images, et dit à Ugo d'aller à Trydent, lieu du sanctuaire de la Miséricorde Divine, qui ne se trouvait pas très loin de la famille d'Ugo. Il lui dit aussi de croire au Cœur Miséricordieux de Jésus, et en l'intercession de Sœur Faustine Kowalska.
Bien qu'Ugo n'ait jamais aimé l'endroit ni les gens qui le fréquentaient, il s'y rendit quand même pour obéir à l'ordre du Saint-Père. Il fut accepté dans la communauté pour les trois derniers jours de rencontres sur l'Évangile et des méditations spirituelles.
Lorsqu'Ugo se rendit à ce sanctuaire, il passa à travers une crise. Tout ce qui se trouvait autour de lui lui semblait de l'extase et du fanatisme. Mais il resta quand même, ayant été persuadé par d'autres, même s'il éprouvait des difficultés avec la prière. Alors sa vie spirituelle s'améliora tellement qu'il fut capable de pardonner à sa mère pour ce qu'elle lui avait fait dans son enfance, et il fut aussi capable de la remercier pour lui avoir donné la vie.
Le quatrième jour, alors qu'il se trouvait comme d'habitude sur sa chaise roulante dans la chapelle, dans la première rangée, il éprouva une sensation étrange : l'image du Christ, sur l'icône devant laquelle Ugo priait, devint vivante. Ugo pouvait voir le mouvement dans le vêtement du Christ, et Ses bras s'avancer vers lui. Ugo était terrifié. Il recula devant un geste du Sauveur. La vision se répéta cinq fois, et à la dernière, Ugo se décida à dire : "Levez-moi si vous le pouvez." L'image du Christ sortit alors de l'icône pour la sixième fois, se rapprocha, et Ugo sentit une main le toucher. Il se retrouva alors debout sur ses jambes, les mains tendues vers l'icône.
Le 2 août 1990, il constata que ses jambes étaient redevenues normales, que son épilepsie avait disparu, et que sa vue était redevenue normale. Depuis ce temps, Ugo n'a pas cessé de prier et de remercier.
Le 29 août, Ugo retourna voir le Saint-Père, et lui raconta la grâce qu'il avait reçue. Et cette fois, il y alla sans chaise roulante.
Ces faits furent donnés par Ugo Festa au Père Serafin Michalenko, à Rome, et furent publiés dans le journal italien "Il Matino di Padova", le 4 septembre 1990.
Tadeusz Krajewski