Le Marxisme continue à répandre ses erreurs dans le monde même si les rideaux de fer sont tombés. Le plan du Marxisme est d'enlever toute idée de Dieu dans l'esprit de toute personne humaine. L'une de leurs habiles tactiques est de remplacer nos fêtes religieuses par des fêtes profanes, voire même païennes. Il y en a plusieurs, mais ne parlons que celle de la Toussaint étouffée par l'Halloween.
Pour revenir au bon sens et contrecarrer les hideux costumes de sorcières, et d'autres laideurs de l'Halloween, M. le curé de Turners Falls, du Massachusetts, États-Unis, un Polonais, a demandé aux enfants, pour la fête de la Toussaint, de se vêtir comme un saint de leur choix : sainte Catherine Labouré, saint Gérard Magella, saint François, sainte Maria Goretti, etc. De sorte qu'une multitude de saints étaient représentés dans l'église. Les enfants de notre grand Pèlerin, Yves Jacques : Marie-Elisabeth, Émilie et Aimie ont choisi de personnifier sainte Maria Goretti, la bienheureuse Jacinthe de Fatima, Carolina Kozka, une jeune Polonaise, martyre de la pureté. Quels beaux modèles à imiter, plutôt que d'imiter ces sorcières du paganisme qui nous recule, au point de vue civilisation et bonnes mœurs, au moins de 2000 ans.
Ici à la Maison Saint-Michel, à l'occasion de la fête de saint Michel, le glorieux patron de notre paroisse et de notre mouvement, les enfants se sont vêtus en archange et en ange. Ainsi nous avions l'impression de vivre dans le Ciel. Et les enfants en étaient ravis.
Les enfants apprennent ce qu'on leur enseigne. Si on leur enseigne le mal, ils pratiqueront le mal, si on leur enseigne le bien, ils pratiqueront le bien.
Nous puisons dans le livre de la Vie des saints, page du 1er novembre, les extraits suivants :
La fête de tous les Saints, c'est la fête du Ciel, couronnement de la vie chrétienne, c'est l'éternel rendez-vous, c'est la récompense de nos devanciers sur la terre, ce doit être aussi la nôtre. Quelle force puise le chrétien dans la pensée du Ciel, au milieu des peines de la vie et des difficultés inhérentes à l'accomplissement du devoir !
Une sagesse toute divine a présidé à l'établissement de cette fête. L'Église l'a instituée au VIIe siècle. Il y a une multitude innombrable de Saints inconnus, qui s'augmente chaque jour par l'entrée au Ciel de nouveaux élus, il convenait donc que pour suppléer à l'impossibilité d'honorer chaque Saint, une fête commune fût instituée, dans laquelle nous puissions célébrer la mémoire de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de toutes ces saintes femmes, de tous ces confesseurs, en un mot de tous ces héros de la vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille chrétienne. La fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus heureuse, l'Église de la terre et l'Église du Ciel se tendant la main. - Enfin, sur la terre, nous avons besoin de modèles et de protecteurs, la fête de tous les Saints répond à ces besoins. Méditez et désirez le Ciel. Dites souvent : « Beau Ciel, je veux te voir un jour. » Oui, comme sainte Thérèse : Je veux voir Dieu.