La conversion d'Israël est annoncée par saint Paul dans son épître aux Romains. Puisse cet article sur la conversion d'un jeune Juif, aider à la conversion de tout le peuple d'Israël, à l'occasion du grand Jubilé de l'an 2000.
Nous avons puisé la plus grande partie de ces faits dans le livre « Et le saint Désert refleurira » du Père J.C. Mercier, Notre-Dame de l'Espérance, Tarasteix, 65320 Bordèress/ l'Echez, France ; et dans un numéro de la revue « Marie », éditée dans les années '50 par feu Roger Brien, de Nicolet.
Le 10 novembre 1821 naquit à Hambourg, Allemagne, Hermann Cohen, fils d'un riche banquier de la ville, David Abraham, et de Rosalie Benjamin.
Entré au collège, il se distingua rapidement par son intelligence bien au-dessus de la moyenne, et des dons musicaux précocement exceptionnels.
À dix ans, il donne déjà ses premiers concerts et il est largement ovationné. Sa mère l'amène à Paris. Reçu par Franz Liszt (grand compositeur 1811-1886), Hermann devient bientôt son élève favori qui l'accompagne dans les salons les plus brillants de la société parisienne.
Hermann est emporté dans le tourbillon de l'argent, la griserie de la vie mondaine et les triomphes aisés. Dans les salons mondains on dresse des tables de jeu. Et Hermann est pris par cette fièvre dévorante. Il s'abaisse à des fréquentations de plus en plus malsaines qui l'avilissent au point de le faire tomber presque dans le désespoir.
Mais, jeune encore, âgé de 27 ans, un jour de mai 1847, la grâce va subitement transformer sa vie. Hermann raconte lui-même sa conversion :
"M. le Prince de la Moskova, me pria, un soir de bien vouloir le remplacer pour la direction des chœurs ; j'acceptai et je me rendis à mon poste, uniquement inspiré par l'amour de l'art musical et la satisfaction de rendre un bon office. Dans l'église même durant la cérémonie, je n'éprouvai rien de bien extraordinaire ; mais au moment de la bénédiction du Saint Sacrement, bien que je ne fusse aucunement disposé à me prosterner comme le reste de l'assemblée, je ressentis un trouble indéfinissable : Je fus, sans m'en douter, ou plutôt sans participation de ma volonté, entraîné à me courber.
« Étant revenu le vendredi suivant, je fus impressionné absolument de la même manière et je fus frappé de l'idée subite de me faire catholique."
Peu de jours après, Hermann passait devant l'église St-Valère, pendant que les cloches annonçaient la messe. Il y entra et entendit plusieurs messes. Et dans la soirée, il retourna dans la même église où le Saint Sacrement était exposé, dès qu'il le vit, il fut entraîné vers la sainte table et il tomba à genoux. Il avait conscience de la Présence réelle de Notre-Seigneur dans le Saint Sacrement. " En sortant de cette église, dit Hermann, j'étais chrétien... Oui, aussi chrétien qu'on peut l'être quand on n'a pas encore reçu le saint baptême."
Toujours mystérieusement ému au ment de la bénédiction du Saint Sacrement, poussé à se courber par une force invisible, Hermann se confia à la duchesse de Rauzan qui le recommanda à l'abbé Legrand, dont le contact lui ôta toutes les préventions qu'il avait nourries autrefois contre les prêtres.
Le néophyte devait confier au Père Alphonse Ratisbonne, un autre Juif converti par une apparition de la Vierge de la Médaille miraculeuse :
"Jamais, de semblables larmes ne m'avaient été connues. Pendant que j'en étais inondé, je sentis surgir du plus profond de ma poitrine, lacérée par ma conscience, les remords les plus déchirants de toute ma vie passée... Tout à coup et spontanément, comme par intuition, je me suis mis à offrir à Dieu une confession générale, intérieure et rapide, de toutes mes énormes fautes... Et cependant, je sentis aussitôt un calme inconnu qui bientôt vint répandre un baume consolant en toute mon âme, et je sentis que le Dieu de miséricorde me les pardonnerait, qu'il détournerait son regard de mes crimes, qu'il aurait pitié de ma sincère contrition, de ma douleur amère... Oui, je sentis qu'il me faisait grâce et qu'il accepterait en expiation ma ferme résolution de l'aimer par dessus tout et de me convertir à lui désormais."
Hermann se prépara au baptême par une retraite de neuf jours.
La lumineuse figure de Marie éclaire toute la conversion d'Hermann, toute sa vie chrétienne. C'est au mois de mai, au cours d'un Salut au Saint Sacrement donné en l'honneur de la Vierge, que la grâce d'en Haut l'a touché. Le jeune converti s'écrie dans son allégresse :"Mois de Marie, mois des fleurs... mois de ma conversion, je te salue."
Voici le grand jour du saint baptême. Il faut laisser parler Hermann :
"Le samedi, 28 août, à trois heures de l'après-midi, la chapelle de Notre-Dame de Sion brillait d'un éclat inaccoutumé : des fleurs plus belles et plus fraîches ornaient l'autel resplendissant de mille lumières ; la cloche du couvent faisant entendre ses plus joyeux carillons, une foule pieuse remplissait la nef ; un cœur de jeunes filles, couvertes de longs voiles blancs, à genoux autour du sanctuaire, chantaient d'une voix suppliante... les litanies pour la conversion des Juifs ; l'orgue mêlait ses accords à ces chants harmonieux. M. l'abbé Legrand, assisté de M. l'abbé Alphonse Ratisbonne, fit alors son entrée dans l'église et s'avança vers l'autel.
Hermann suivait accompagné de son parrain M. le Dr. Gouraud et de sa marraine la Duchesse de Rauzan.
Hermann voulut confier le secret ineffable de son baptême à son ami le père A. Ratisbonne, dans une lettre intime :
"La terre disparaissait, le prêtre tenant la coquille d'eau sainte dans la main, n'est plus un homme. Dieu a promis de descendre Lui-même à ce moment-là et de prendre possession... Et en effet, pendant que le prêtre verse avec trois Signes de Croix, l'eau sur mon front en proclamant solennellement qu'il me baptise au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, sous l'invocation de la Bienheureuse Vierge Marie, de saint Augustin et de saint Henri, tout à coup... les yeux de mon corps se fermèrent et au même moment, ceux de mon âme s'ouvrirent à une lumière surnaturelle et divine. Cette clarté se répand dans tout mon être. Dieu le Saint-Esprit, comme pour sceller sa promesse, descend du haut des cieux sur moi, me prend par la main et montre à mon regard, ravi en extase, en le dirigeant en haut, ce que jamais un être fini ne pourra comprendre... L'Infini... Oui, j'ai vu, une clarté immense, sans fin, un espace sans bornes... partout des myriades de têtes d'anges chantaient des hymnes d'un charme ineffable, plus beaux, plus ravissants que jamais oreille humaine n'en entendit et des chérubins secouaient des parfums admirables ! Et une douce chaleur me pénétrait... Là il y avait un trône glorieux : et sur ce trône était assis, ayant à Sa Droite Sa Divine Mère bien-aimée, Notre-Seigneur, le Christ, beau d'une éternelle jeunesse ! ! ! Et à ses pieds, tout à l'entour, l'armée des Saints, vêtus des plus éclatantes couleurs de l'arc-en-ciel. Ces Saints étaient prosternés au pied du trône de Notre-Seigneur, ils l'adoraient... Oui, j'ai vu le paradis de l'Église triomphante..."
Hermann voulut dans un dernier concert faire ses adieux au monde. Son succès fut immense ; il sembla se surpasser lui-même et un tonnerre d'applaudissements retentit dans toute la salle. "Ah ! s'écria-t-il, c'est donc fini à jamais avec le monde ! Avec quel bonheur, après ma dernière note, je l'ai salué pour lui dire adieu !"
En 1848, avec l'appui de son directeur spirituel, Hermann fonda l'Adoration nocturne pour les hommes. Dix-neuf adorateurs se réunirent pour la première nuit d'adoration, le 6 novembre 1848, à l'autel privilégié du Cœur Immaculé de Marie, en la basilique Notre-Dame des Victoires.
"Ô Jésus Eucharistie, dans le désert de cette vie, vous m'êtes apparu un jour, vous m'avez révélé votre lumière, votre grandeur, votre bonté, vous avez changé tout mon être, vous avez su vaincre en un instant tous mes ennemis... Puis m'entraînant par un charme irrésistible vous avez excité dans mon âme une faim dévorante pour ce Pain de vie. Vous avez allumé dans mon cœur une soif ardente pour votre Sang Divin.... Puis est venu le jour où vous vous êtes donné à moi... Mon cœur palpitait et n'osait respirer... Et maintenant que je Vous possède et que vous avez blessé mon cœur, ah ! laissez-moi leur dire ce que vous êtes à mon âme..."
"Jésus-Christ, aujourd'hui, c'est la divine Eucharistie : ce mot peut-on le prononcer sans sentir comme un doux miel sur nos lèvres ? Comme un feu brûlant dans ses veines ? La Divine Eucharistie, la parole s'arrête, le cœur seul a un langage secret pour l'exprimer..."
Une plaque de marbre est apposée sur un pilier près de l'autel de Saint Augustin, dans la basilique Notre-Dame des Victoires pour immortaliser la première adoration nocturne et son fondateur.
Encouragé par le Père Julien Eymard, Hermann atteignit le couvent d'Agen en 1850. II reçut l'ordination sacerdotale le Samedi Saint, 19 avril 1851.
"Pour ma première Messe, dira-t-il, oh ! j'étais heureux de toucher Jésus, de le tenir dans mes mains !... »
Devenu Père Augustin-Marie du Très- Saint-Sacrement, il accepta les mortifications avec une ferveur communicative.
Durant l'année 1853, il devra se soumettre aux ordres de ses supérieurs et accepter d'incessantes courses apostoliques dans le Midi de la France, à Tours et à Lyon. Sa présence galvanise les foules et sa parole a le don de toucher les pécheurs les plus sceptiques.
Ses supérieurs l'emploient à la fondation de monastères et à la restauration d'anciens monastères.
Puis il est envoyé en Angleterre par le Pape Pie IX lui-même, où le saint apôtre de l'Eucharistie fonde des monastères et l'adoration nocturne.
En 1866, à Paray-le-Monial, il prêcha le Tridium pour la béatification de Marguerite- Marie.
L'apostolat de ses cantiques fut extraordinaire et les meilleurs sont incontestablement ceux composés en l'honneur du Saint Sacrement.
En décembre 1855, le Père Hermann eut la douleur de perdre sa mère, il était déchiré par l'incertitude de sa conversion.
Peu de temps après, livrant au Curé d'Ars son angoisse à la pensée de sa mère morte sans baptême :
"Espérez, lui dit le curé d'Ars, vous recevrez un jour, en la fête de l'Immaculée Conception, une lettre qui vous apportera de grandes consolations."
Six ans plus tard, un Jésuite remettait au Père Hermann une lettre de la tante de l'écrivain E. Baumann, donnant le récit d'une révélation qu'elle avait eue concernant la mère du Père Hermann.
"Mon Jésus m'éclaira alors d'un rayon de sa divine lumière... Au moment où la mère du Père Hermann était sur le point de rendre le dernier soupir... Marie, notre bonne Mère s'est présentée devant son divin Fils et, se prosternant à ses pieds, elle lui dit : "Grâce, pitié, Ô mon Fils, pour cette âme qui va périr. Encore un instant et elle sera perdue pour l'Éternité. Faites, je vous en conjure, faites pour la mère de mon fidèle serviteur Hermann ce que vous voudriez qu'il fit pour la Vôtre, si elle était à sa place et que vous fussiez à la sienne. L'âme de sa mère est son bien le plus précieux. Mille fois, il me l'a consacrée, il l'a confiée à la sollicitude et à la tendresse de mon cœur. Pourrais-je souffrir qu'elle périsse ? Non, non, cette âme est mon Bien, je la veux, je la réclame comme héritage, comme le prix de votre Sang et de mes douleurs au pied de votre Croix !" Alors une grâce puissante toucha la pauvre Juive, venant illuminer ses derniers moments et la fortifier de la foi et de l'espérance."
Le Père Hermann ainsi délivré de ses doutes fut envahi d'une grande joie.
Parmi les prophéties du saint Curé d'Ars, celle-ci est la plus frappante, car elle implique une vision exceptionnelle d'un message divin.
L'Écho de Fourvière rapporte que le Père Hermann se rendit encore cinq fois à Aṛs. "À l'autel, dit-on dans cette revue au sujet du Père Hermann, sa radieuse physionomie s'éclairait alors d'un rayon vraiment surnaturel. II n'était comparable qu'au curé d'Ars."
Le Père Hermann voulait demander conseil au saint curé d'Ars concernant le projet de fonder un saint Désert dans le but de rendre d'incessantes actions de grâces à Dieu pour le torrent de bienfaits qu'Il verse sur le monde.
"Oui, mon Père, vous faites bien de travailler à la fondation d'un désert. Un jour, mon Père, il s'y fera beaucoup de bien. Mais vous, vous en profiterez peu, très peu..."
Hermann tenta d'acheter un terrain à Lourdes, mais les transactions avortèrent. Il fit connaissance et se lia d'amitié avec le curé de Tarasteix, dans les Pyrénées, à quelques lieux de Lourdes. Le bon curé l'aida à se procurer le terrain où il devait construire le Désert tant désiré.
Après maints obstacles, en 1859, la petite maison provisoire était construite et deux religieux purent en prendre possession. Mais c'est seulement en 1867, grâce à l'arrivée de plusieurs religieux du Carmel, que se concrétisa la vie de l'ermitage. Après de multiples pérégrinations apostoliques, le Père Augustin-Marie vint s'établir au Désert de Tarasteix. "J'entrevois ce séjour comme l'antichambre du Ciel, j'en ai une joie inexprimable", écrit-il.
Au plus fort de ses travaux à Bagnières, à Lyon et à Tarasteix, une nouvelle stupéfiante vint exalter la dévotion mariale du Père Augustin-Marie. Le 18 février 1854, la Vierge Marie était apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle, à Lourdes. Le Désert qu'il a fondé à Tarasteix est à quelques lieues de Lourdes. Le Père Augustin-Marie du Très Saint Sacrement fut l'un des premiers prêtres à visiter Lourdes et à s'entretenir avec Bernadette. La sainte amitié spontanée de Bernadette pour le Père Hermann ne se démentit point dans les années suivantes...
Hermann écrira à son neveu : "Le séjour du Désert convient admirablement aux attraits de mon âme, je m'y porte bien, sauf quant aux yeux.."
En effet, pendant les six derniers mois passés dans la délicieuse solitude du Désert, à Tarasteix, sa vue, déjà affaiblie, dégénéra en une ophtalmie si grave qu'il n'arrivait plus à lire son bréviaire. Consulté, un savant oculiste de Bordeaux diagnostiqua un glaucome dont le seul remède était l'opération. À son retour à Tarasteix, le mal empirait chaque jour au point qu'il ne pouvait plus supporter l'éclat de la lumière ni même celui d'une bougie allumée et ses souffrances devenaient de plus en plus aigues.
On lui suggéra alors de faire une Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes qui avait déjà guéri des cas de cécité. Le Père Hermann raconte sa guérison :
"La Neuvaine fut commencée le 24 octobre, fête de l'archange Raphaël qui avait guéri Tobie de sa cécité. Chaque jour, j'imprégnai mes yeux dans l'eau salutaire puisée à la Grotte miraculeuse, et chaque jour, je priais la Sainte Vierge et un grand nombre de saintes âmes priaient avec moi. Le sixième jour de la Neuvaine, je me rendis à pied de notre couvent de Bagnières à Lourdes... Déjà, j'avais éprouvé, chaque jour de la Neuvaine, un soulagement dans l'ophtalmie dont je souffrais, et cela au moment où l'eau de la Grotte était venue baigner mes yeux. J'avais même pris soin de faire constater cette amélioration par l'ophtalmoscope, au moyen duquel le médecin put voir que la congestion dans les organes visuels diminuait graduellement, tandis que je n'employais pas d'autre remède que cette eau miraculeuse. Enfin, le dernier jour, fête de la Toussaint, me trouvant dans la Grotte même, et auprès de la fontaine, je n'éprouvai plus aucun symptôme de mal. Depuis lors, j'écris, je lis tant que je veux, sans lunettes, sans précautions, sans efforts, sans fatigue ; je fixe le regard sur la lumière du soleil, du gaz ou des bougies, sans ressentir la moindre lésion, j'ai repris les sandales, j'ai laissé refaire la tonsure ; j'ai obtenu ce que je désirais avant tout, c'est-à-dire de pouvoir continuer la vie érémitique dans notre cher Désert ; en un mot, je suis radicalement guéri et dans ma conviction intime, cette guérison est un miracle dû à l'intercession de la Vierge immaculée.
"C'est pourquoi, j'ai besoin de publier, autant qu'il dépend de moi, la bonté du Cœur de Marie, et je supplie toutes les âmes qui aiment cette tendre Mère de rendre grâces à Dieu pour moi, comme aussi je conjure tous ceux qui souffrent d'avoir recours, en toute confiance, à Celle que nul n'a jamais invoquée en vain !"
En mai 1870, lui qui se croyait et se voulait oublié, il apprit sa nomination de premier définiteur provincial. Mais peu après il obtint de revenir au Désert.
Cette joie fut de courte durée, la guerre de 1870 fut déclarée, comme il était Allemand, il dut retourner dans son pays, où il se fit l'aumônier, le soutien spirituel et matériel des prisonniers français internés à Spandau.
Il fut atteint par la contagion de la petite vérole. Il décéda le 21 janvier 1871 à Berlin-Spandau, en chantant avec la Sœur qui le veillait, le Salve Regina. Le Père Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement a rendu à Dieu son esprit au moment où ses lèvres défaillantes murmuraient dans un un dernier soupir cette strophe du Salve Regina : "Montrez-nous, après cet exil, Jésus, le Fruit béni des vos entrailles."
Ô Marie, Vierge immaculée, qui avez guéri miraculeusement à la Grotte de Lourdes le Père Augustin-Marie du Très Saint-Sacrement, pour qu'il vous serve parfaitement dans votre ordre du Carmel, obtenez-nous de la Bienheureuse Trinité la grâce que nous vous demandons, par l'intercession et les mérites de votre fidèle chevalier "qui ne connut rien de plus délicieux que de souffrir pour Jésus" et qui fut exaucé dans son ardente prière "de ne pas passer un instant de sa vie sans souffrir quelque chose pour son bon plaisir, pour son service et pour sa gloire."
Ô Marie, "Mère de l'Eucharistie", obtenez- nous la glorification de ce grand converti de l'Hostie rédemptrice.
Daignez mettre en lumière cet apôtre embrasé du Sacrement d'Amour de votre fils Jésus, afin qu'il nous communique à tous, prêtres et fidèles, son zèle brûlant pour l'adoration de la divine Présence au Tabernacle, la célébration digne et vécue du Sacrifice de la Messe, et la sainte Communion fervente et fréquente.
Hâtez ainsi sur toute la terre, tout spécialement sur votre peuple d'Israël, le triomphe de la royauté eucharistique du Fils de David, le Pain vivant descendu du Ciel en votre Sein Virginal. Amen.
On peut ajouter l'Oraison au T. S. Sacrement (au Missel) et le "Souvenez-vous".
Prière de signaler les grâces reçues par l'intercession du Père Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement chez les Moines bénédictins de l'Abbaye Sainte-Marie, 5 rue de la Source, 75016 Paris et au Père Jean-Claude Mercier, Abbaye Notre-Dame de l'Espérance - 65320 Tarasteix, qui a relevé le saint Désert jadis fondé par le Père Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement.