En 1921, une jeune fille, habillée ou déshabillée à la moderne, mourrait d'avoir pris froid à une fête mondaine...
À son lit de mort, elle dit au prêtre qui l'assistait : « Mon père, je suis heureuse de vous voir... J'ai besoin de pardon. Je suis une victime de la mode. Les plaisirs, la vanité, le désir de paraître m'ont perdue.
« Oui, je regrette d'avoir scandalisé... J'étais bien élevée. Au couvent, j'étais pieuse, Enfant de Marie... Puis, dans le monde, j'ai gâté ma vie... Oh ! comme j'ai besoin de pardon... » Et la pauvre malade éclate en sanglots.
« Je suis bien coupable... Au début, j'étais naïve, je trouvais exagérés les avis des prêtres, je ne voyais pas de mal à suivre les modes indécentes. Mais, bientôt, je m'aperçus que j'étais une occasion de péché pour les hommes. Et je n'avais pas la force de réagir. Je péchais sciemment... Je me moquais des péchés que je faisais commettre aux autres... Comment expier tout cela ?
- Par vos souffrances, mon enfant, dit le prêtre. Acceptez les souffrances, et même la mort si Dieu le veut.
— Oui, mon père. J'ai fait mon sacrifice, et avec la sainte absolution, je crois que Dieu va me pardonner. Mais cela ne me suffit pas. Il faut que je répare un peu le mal que j'ai fait. J'ai péché publiquement ; je veux me repentir et expier publiquement. Je vous demande, mon Père, de dire à mes jeunes compagnes, à toutes les jeunes filles, que Germaine meurt victime de la mode indécente. Dites-leur que je les supplie, au moment de paraître devant le bon Dieu, de ne jamais être un objet de scandale par leurs toilettes indécentes. »
Le lendemain, la pauvre fille rendait le dernier soupir. À ses funérailles, parents et amis se communiquaient son impressionnant testament.
Elle avait demandé qu'on l'ensevelit avec le voile de sa première communion et qu'on lui passât son beau ruban d'Enfant de Marie, comme une dernière protestation contre ses folles parures d'autrefois.
En expirant, elle avait dit à sa mère : « J'espère que le bon Dieu, en voyant ma dernière toilette, oubliera les autres qui m'ont fait mourir. Que cette toilette chrétienne me prépare à la toilette de gloire du paradis. »
D'après le R. Père Hoonaert, S.J.
Cette histoire vraie parle par elle-même, bien entendu. On peut certainement émettre quelques réflexions.
1. C'était en 1921. La jeune fille qui regrettait ses robes indécentes était sûrement encore beaucoup mieux vêtue que nos femmes et nos filles de 2002. Celles d'aujourd'hui, si scandaleuses, auront-elles le courage de se convertir ?
2. Germaine avait la foi en Dieu et en son Église qui pardonne. Les pauvres jeunes filles d'aujourd'hui qui n'ont pas la foi ou l'ont perdue, que feront-elles à la mort ? Où iront-elles après la mort ?
3. Germaine a trouvé une consolation dans la confession qu'elle a faite au prêtre, et dans le sacrement de Pénitence. Et dire que l'on voudrait faire disparaître ce sacrement ! Ce sacrement si réconfortant, et si nécessaire à la paix de l'âme ! C'est l'une des plus grandes grâces données au pécheur par Dieu, que la confession avec la promesse de Notre-Seigneur que l'Église de Pierre a le pouvoir de délier des fautes même les plus graves, et que ce que Pierre déliera sur la terre sera délié dans les cieux.
Comme elle est bonne la foi, comme il fait bon d'être dans l'Église catholique, et comme ils avaient raison les prêtres de dénoncer l'indécence des modes !
Comment réparer mes toilettes indécentes ?
le mercredi, 01 mai 2002. Dans Catéchèses et enseignements, Modestie
En 1921, une jeune fille, habillée ou déshabillée à la moderne, mourrait d'avoir pris froid à une fête mondaine...
À son lit de mort, elle dit au prêtre qui l'assistait : « Mon père, je suis heureuse de vous voir... J'ai besoin de pardon. Je suis une victime de la mode. Les plaisirs, la vanité, le désir de paraître m'ont perdue.
« Oui, je regrette d'avoir scandalisé... J'étais bien élevée. Au couvent, j'étais pieuse, Enfant de Marie... Puis, dans le monde, j'ai gâté ma vie... Oh ! comme j'ai besoin de pardon... » Et la pauvre malade éclate en sanglots.
« Je suis bien coupable... Au début, j'étais naïve, je trouvais exagérés les avis des prêtres, je ne voyais pas de mal à suivre les modes indécentes. Mais, bientôt, je m'aperçus que j'étais une occasion de péché pour les hommes. Et je n'avais pas la force de réagir. Je péchais sciemment... Je me moquais des péchés que je faisais commettre aux autres... Comment expier tout cela ?
- Par vos souffrances, mon enfant, dit le prêtre. Acceptez les souffrances, et même la mort si Dieu le veut.
— Oui, mon père. J'ai fait mon sacrifice, et avec la sainte absolution, je crois que Dieu va me pardonner. Mais cela ne me suffit pas. Il faut que je répare un peu le mal que j'ai fait. J'ai péché publiquement ; je veux me repentir et expier publiquement. Je vous demande, mon Père, de dire à mes jeunes compagnes, à toutes les jeunes filles, que Germaine meurt victime de la mode indécente. Dites-leur que je les supplie, au moment de paraître devant le bon Dieu, de ne jamais être un objet de scandale par leurs toilettes indécentes. »
Le lendemain, la pauvre fille rendait le dernier soupir. À ses funérailles, parents et amis se communiquaient son impressionnant testament.
Elle avait demandé qu'on l'ensevelit avec le voile de sa première communion et qu'on lui passât son beau ruban d'Enfant de Marie, comme une dernière protestation contre ses folles parures d'autrefois.
En expirant, elle avait dit à sa mère : « J'espère que le bon Dieu, en voyant ma dernière toilette, oubliera les autres qui m'ont fait mourir. Que cette toilette chrétienne me prépare à la toilette de gloire du paradis. »
D'après le R. Père Hoonaert, S.J.
Cette histoire vraie parle par elle-même, bien entendu. On peut certainement émettre quelques réflexions.
1. C'était en 1921. La jeune fille qui regrettait ses robes indécentes était sûrement encore beaucoup mieux vêtue que nos femmes et nos filles de 2002. Celles d'aujourd'hui, si scandaleuses, auront-elles le courage de se convertir ?
2. Germaine avait la foi en Dieu et en son Église qui pardonne. Les pauvres jeunes filles d'aujourd'hui qui n'ont pas la foi ou l'ont perdue, que feront-elles à la mort ? Où iront-elles après la mort ?
3. Germaine a trouvé une consolation dans la confession qu'elle a faite au prêtre, et dans le sacrement de Pénitence. Et dire que l'on voudrait faire disparaître ce sacrement ! Ce sacrement si réconfortant, et si nécessaire à la paix de l'âme ! C'est l'une des plus grandes grâces données au pécheur par Dieu, que la confession avec la promesse de Notre-Seigneur que l'Église de Pierre a le pouvoir de délier des fautes même les plus graves, et que ce que Pierre déliera sur la terre sera délié dans les cieux.
Comme elle est bonne la foi, comme il fait bon d'être dans l'Église catholique, et comme ils avaient raison les prêtres de dénoncer l'indécence des modes !