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Citoyens de la province de Québec votre avenir au sein du Canada se décidera le 30 octobre prochain

le dimanche, 01 octobre 1995. Dans Séparation du Québec, indépendance, Politique

Ce jour-là, le gouvernement du Québec vous posera la question suivante par référendum :

"Acceptez-vous que le Québec devienne souverain après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? Oui ou non.'

"Que le Québec devienne souverain", ça veut dire que le Québec devient un pays indépendant, séparé du Canada ; ça veut dire que le Québec ne fait plus partie du Canada. Jacques Parizeau l'a admis lui-même lors du dévoilement de la question : "Si on choisit le Québec comme son pays, ça signifie qu'on ne choisit pas le Canada." Voter oui à cette question, c'est voter pour la séparation du Québec.

Le reste de la question n'est qu'une astuce du Parti Québécois pour gagner les votes de ceux qui sont attachés au Canada : "L'offre de partenariat" a déjà été déclarée inacceptable par toutes les autres provinces, car elle suppose toutes sortes de conditions impossibles, comme par exemple la création d'un parlement supplémentaire ("l'Assemblée parlementaire du Partenariat"). De plus, Parizeau laisse entendre que les Québécois, même après la séparation, pourraient conserver la citoyenneté canadienne, ce qui est tout à fait illusoire. Parizeau et ses acolytes savent très bien que cette "offre de partenariat" sera rejetée, mais ils ne s'en soucient guère, car il est prévu que le Québec devient un pays indépendant dès qu'une majorité de Québécois votent "oui" au référendum, que "l'offre de partenariat" soit acceptée ou non par le reste du Canada.

Quant à "l'entente du 12 juin 1995", ce n'est qu'un accord entre les trois chefs : Jacques Parizeau (Parti Québécois), Lucien Bouchard (Bloc Québécois) et Mario Dumont (Action Démocratique du Québec) pour faire campagne ensemble en faveur de la séparation du Québec. Ce texte donne aussi un aperçu de ce que serait "l'offre de partenariat".

Pour tous les Québécois qui désirent rester citoyens canadiens, qui désirent rester chez eux partout au pays, et ne veulent pas de douanes pour aller en Ontario ou au Nouveau-Brunswick, le choix est donc clair, il n'y a qu'une seule réponse à donner :

Il faut voter "non"

"Non" à la séparation

 

Les créditistes de Vers Demain savent qu'il n'y a aucun avantage pour les Québécois de se séparer du reste du Canada. Ce qu'il faut, c'est que le Canada tout entier se sépare de la Haute Finance, et que le gouvernement fédéral crée l'argent pour tout le pays, au lieu de l'emprunter à intérêt des banques privées. Alors, tous les problèmes financiers du Canada et des dix provinces - y compris le Québec seront réglés. C'est cette réforme que doivent demander ceux qui veulent véritablement le bien du Québec. (Ne vous y trompez pas, les péquistes d'un Québec indépendant n'ont pas du tout l'intention de créer leur propre argent : ils continueraient d'utiliser l'argent-dette des banquiers privés. Ce n'est donc même pas une vraie souveraineté qu'ils proposent, nous serons encore esclaves des banquiers.)

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