L'année sainte, ou jubilé, célébrée par l'Église catholique pour la première fois en l'an 1300, tire son origine du Lévitique, livre de l'Ancien Testament dans lequel une année jubilaire est mentionnée comme devant se produire tous les 50 ans, et que durant cette année spéciale, les esclaves et les prisonniers seraient libérés, et les dettes effacées. C'est donc un temps de conversion, de pénitence, de pardon et de rémission des peines temporelles encourues pour le péché (ce qu'on appelle indulgences).
En 1470, le pape Paul II décrétait que le jubilé serait célébré tous les 25 ans, ce qui est la norme depuis. Exceptionnellement, le pape peut décider d'un jubilé à d'autres occasions, comme ce fut le cas en 1933 et 1983, pour célébrer le 1900 et 1950e anniversaire de la résurrection de Jésus-Christ, ou en 2015 pour une année sainte de la Miséricorde.
Le 9 mai 2024, le pape François publiait la lettre d'indiction (convocation) pour le jubilé de l'année sainte 2025, intitulée « Spes non confundit » — L'espérance ne déçoit pas — expliquant pourquoi ce thème de l'espérance avait été choisi, et ce que cela signifie pour l'Église et tous les fidèles. On y apprend, entre autres, que si l'espérance concerne avant tout d'obtenir la vie éternelle et le bonheur du Ciel, elle concerne aussi le besoin de vivre dans la paix et d'obtenir le pain de chaque jour, sans avoir à s'inquiéter du lendemain (ce que ferait la Démocratie économique), car telle est aussi la volonté du Dieu créateur pour tous les humains. Voici de larges extraits de cette lettre :
par le pape François
« Spes non confundit », « l'espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). Sous le signe de l'espérance, l'apôtre Paul stimule le courage de la communauté chrétienne de Rome. L'espérance sera également le message central du prochain Jubilé que le Pape proclame tous les vingt-cinq ans, selon une ancienne tradition.
Tout le monde espère. L'espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu'en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L'imprévisibilité de l'avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute. Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l'avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur. Puisse le Jubilé être pour chacun l'occasion de ranimer l'espérance. La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. Laissons-nous guider par ce que l'apôtre Paul écrivait aux chrétiens de Rome. (...)
Saint Paul est très réaliste. Il sait que la vie est faite de joies et de peines, que l'amour est mis à l'épreuve lorsqu'augmentent les difficultés et que l'espérance semble disparaître devant la souffrance. Pourtant, il écrit : « Nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l'espérance » (Rm 5, 3-4). (...)
Cela conduit à développer une vertu étroitement liée à l'espérance : la patience. Dans un monde où la précipitation est devenue une constante, nous nous sommes habitués à vouloir tout et tout de suite. On n'a plus le temps de se rencontrer et souvent, même dans les familles, il devient difficile de se retrouver et de se parler calmement. La patience est mise à mal par la précipitation, causant de graves préjudices aux personnes. En effet, l'intolérance, la nervosité, parfois la violence gratuite surgissent, provoquant l'insatisfaction et la fermeture. (...)
De cet entrelacement entre espérance et patience apparaît clairement le fait que la vie chrétienne est un chemin qui a besoin de moments forts pour nourrir et fortifier l'espérance, compagne irremplaçable qui laisse entrevoir le but : la rencontre avec le Seigneur Jésus. (...)
Ce n'est pas un hasard si le pèlerinage est un élément fondamental de tout événement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l'effort, de l'essentiel. L'année prochaine encore (en 2025), les pèlerins de l'espérance ne manqueront pas d'emprunter des chemins anciens et modernes pour vivre intensément l'expérience jubilaire. (…)
Fort de cette longue tradition et convaincu que cette Année Jubilaire sera pour toute l'Église une expérience intense de grâce et d'espérance, je décide que la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre du Vatican sera ouverte le 24 décembre de cette année 2024, marquant ainsi le début du Jubilé ordinaire. (...)
En outre, j'établis que le dimanche 29 décembre 2024, dans toutes les cathédrales et co-cathédrales, les évêques diocésains célébreront la Sainte Eucharistie pour l'ouverture solennelle de l'Année Jubilaire, selon le Rituel qui sera préparé pour l'occasion. (Cette Année Sainte s'achèvera le dimanche 28 décembre 2025 dans les Églises particulières, et le 6 janvier 2026 à Rome par la fermeture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre-du-Vatican.)
Outre le fait de puiser l'espérance dans la grâce de Dieu, nous sommes appelés à la redécouvrir également dans les signes des temps que le Seigneur nous offre. (...) Le premier signe d'espérance doit se traduire par la paix pour le monde plongé, une fois encore, dans la tragédie de la guerre. Oublieuse des drames du passé, l'humanité est soumise à une nouvelle et difficile épreuve qui voit nombre de populations opprimées par la brutalité de la violence. Que ces peuples n'ont-ils pas enduré ? Comment est-il possible que leur appel désespéré à l'aide ne pousse pas les responsables des nations à vouloir mettre fin aux trop nombreux conflits régionaux, conscients des conséquences qui peuvent en découler au niveau mondial ? Est-ce trop rêver que les armes se taisent et cessent d'apporter mort et destruction ?
Regarder l'avenir avec espérance, c'est aussi avoir une vision de la vie pleine d'enthousiasme à transmettre. Nous devons malheureusement constater avec tristesse que, dans de nombreuses situations, cette vision fait défaut. La première conséquence est la perte du désir de transmettre la vie. En raison des rythmes de vie frénétiques, des craintes concernant l'avenir, du manque de garanties professionnelles et de protections sociales adéquates, de modèles sociaux où la recherche du profit et non le soin des relations dicte l'agenda, on assiste dans plusieurs pays à une baisse préoccupante de la natalité. Au contraire, dans d'autres contextes, « accuser l'augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains, est une façon de ne pas affronter les problèmes ». (...)
L'être humain, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26), ne peut se contenter de survivre ou de vivoter, de se conformer au présent en se laissant satisfaire de réalités uniquement matérielles. Celles-ci enferment dans l'individualisme et érodent l'espérance, en générant une tristesse qui se niche dans le cœur et le rend aigre et intolérant.
À gauche, le logo officiel de l'année sainte, la croix du Christ est comme une ancre pour nous.
Au cours de l'Année Jubilaire, nous serons appelés à être des signes tangibles d'espérance pour de nombreux frères et sœurs qui vivent dans des conditions de détresse. (…) Ceux qui, en leurs personnes mêmes, représentent l'espérance ont également besoin de signes d'espérance : les jeunes. Malheureusement, ces derniers voient souvent leurs rêves s'effondrer. Nous ne pouvons pas les décevoir : l'avenir se fonde sur leur enthousiasme. Il est beau de les voir déborder d'énergie, par exemple lorsqu'ils retroussent leurs manches et s'engagent volontairement dans des situations de catastrophes et de malaise social.
Mais il est triste de voir des jeunes sans espérance. Lorsque l'avenir est incertain et imperméable aux rêves, lorsque les études n'offrent pas de débouchés et que le manque de travail ou d'emploi suffisamment stable risque d'annihiler les désirs, il est inévitable que le présent soit vécu dans la mélancolie et l'ennui. L'illusion des drogues, le risque de la transgression et la recherche de l'éphémère créent, plus en eux que chez d'autres, des confusions et cachent la beauté et le sens de la vie, les faisant glisser dans des abîmes obscurs et les poussent à accomplir des gestes autodestructeurs.
C'est pourquoi le Jubilé doit être dans l'Église l'occasion d'un élan à leur égard. Avec une passion renouvelée, prenons soin des jeunes, des étudiants, des fiancés, des jeunes générations ! Proximité avec les jeunes, joie et espérance de l'Église et du monde ! (...)
J'invoque de manière pressante l'espérance pour les milliards de pauvres qui manquent souvent du nécessaire pour vivre. Face à la succession de nouvelles vagues d'appauvrissement, il existe un risque de s'habituer et de se résigner. Mais nous ne pouvons pas détourner le regard des situations si dramatiques que l'on rencontre désormais partout, pas seulement dans certaines régions du monde.
Nous rencontrons des personnes pauvres ou appauvries chaque jour et qui peuvent parfois être nos voisins. Souvent, elles n'ont pas de logement ni la nourriture quotidienne suffisante. Elles souffrent de l'exclusion et de l'indifférence de beaucoup. Il est scandaleux que, dans un monde doté d'énormes ressources largement consacrées aux armements, les pauvres constituent la majeure partie, des milliers de millions de personnes.
Faisant écho à la parole antique des prophètes, le Jubilé nous rappelle que les biens de la Terre ne sont pas destinés à quelques privilégiés, mais à tous. Ceux qui possèdent des richesses doivent être généreux en reconnaissant le visage de leurs frères dans le besoin. Je pense en particulier à ceux qui manquent d'eau et de nourriture : la faim est une plaie scandaleuse dans le corps de notre humanité et elle invite chacun à un sursaut de conscience.
Je renouvelle mon appel pour qu'avec les ressources financières consacrées aux armes et à d'autres dépenses militaires, un Fonds mondial soit créé en vue d'éradiquer une bonne fois pour toutes la faim, et pour le développement des pays les plus pauvres, de sorte que leurs habitants ne recourent pas à des solutions violentes ou trompeuses et n'aient pas besoin de quitter leurs pays en quête d'une vie plus digne.
Je voudrais adresser une autre invitation pressante en vue de l'Année Jubilaire : elle est destinée aux nations les plus riches pour qu'elles reconnaissent la gravité de nombreuses décisions prises et qu'elles se décident à remettre les dettes des pays qui ne pourront jamais les rembourser. C'est plus une question de justice que de magnanimité, aggravée aujourd'hui par une nouvelle forme d'iniquité dont nous avons pris conscience : « Il y a, en effet, une vraie "dette écologique", particulièrement entre le Nord et le Sud, liée à des déséquilibres commerciaux, avec des conséquences dans le domaine écologique, et liée aussi à l'utilisation disproportionnée des ressources naturelles, historiquement pratiquée par certains pays ».
Comme l'enseigne l'Écriture Sainte, la terre appartient à Dieu et nous y vivons tous comme des hôtes et des étrangers (cf. Lv 25, 23). Si nous voulons vraiment préparer la voie à la paix dans le monde, engageons-nous à remédier aux causes profondes des injustices, apurons (effaçons) les dettes injustes et insolvables et rassasions les affamés.
L'espérance forme, avec la foi et la charité, le triptyque des "vertus théologales" qui expriment l'essence de la vie chrétienne (cf. 1 Co 13, 13 ; 1 Th 1, 3). Dans leur dynamisme inséparable, l'espérance est celle qui, pour ainsi dire, oriente, indique la direction et le but de l'existence croyante. C'est pourquoi l'apôtre Paul nous invite : « Ayez la joie de l'espérance, tenez bon dans l'épreuve, soyez assidus à la prière » (Rm 12, 12).
Oui, nous devons "déborder d'espérance" (cf. Rm 15, 13) pour témoigner de manière crédible et attrayante de la foi et de l'amour que nous portons dans notre cœur ; pour que la foi soit joyeuse, la charité enthousiaste ; pour que chacun puisse donner ne serait-ce qu'un sourire, un geste d'amitié, un regard fraternel, une écoute sincère, un service gratuit, en sachant que, dans l'Esprit de Jésus, cela peut devenir une semence féconde d'espérance pour ceux qui la reçoivent. Mais quel est le fondement de notre espérance ? Pour le comprendre, il est bon de s'arrêter sur les raisons de notre espérance (cf. 1 P 3, 15).
« Je crois à la vie éternelle » (Symbole des Apôtres) : ainsi professe notre foi. L'espérance chrétienne trouve dans ces mots un pilier fondamental. Elle est en effet « la vertu théologale par laquelle nous désirons comme bonheur [...] la Vie éternelle ». (Catéchisme de l'Église Catholique, n. 1817.)
Le Concile œcuménique Vatican II affirme : « Lorsque manquent le support divin et l'espérance de la vie éternelle, la dignité de l'homme subit une très grave blessure, comme on le voit souvent aujourd'hui, et l'énigme de la vie et de la mort, de la faute et de la souffrance reste sans solution. Ainsi, trop souvent, les hommes s'abîment dans le désespoir » (Gaudium et Spes, n. 21).
Nous, en revanche, en vertu de l'espérance dans laquelle nous avons été sauvés, en regardant le temps qui passe, nous avons la certitude que l'histoire de l'humanité, et celle de chacun, ne se dirige pas vers une impasse ou un abîme obscur, mais qu'elle s'oriente vers la rencontre avec le Seigneur de gloire. Vivons donc dans l'attente de son retour et dans l'espérance de vivre pour toujours en Lui. C'est dans cet esprit que nous faisons nôtre l'émouvante invocation des premiers chrétiens, par laquelle se termine l'Écriture Sainte : « Viens, Seigneur Jésus ! » ( Ap 22, 20).
Le Christ est mort, a été mis au tombeau, est ressuscité, est apparu. Il a traversé le drame de la mort pour nous. L'amour du Père l'a ressuscité dans la puissance de l'Esprit, faisant de son humanité les prémices de l'éternité pour notre salut. L'espérance chrétienne consiste précisément en ceci : face à la mort, où tout semble finir, nous recevons la certitude que, grâce au Christ, par sa grâce qui nous est communiquée dans le Baptême, « la vie n'est pas détruite, elle est transformée » pour toujours. Dans le Baptême, en effet, ensevelis avec le Christ, nous recevons en Lui, ressuscité, le don d'une vie nouvelle qui brise le mur de la mort et en fait un passage vers l'éternité.
Tel est le but vers lequel nous tendons dans notre pèlerinage terrestre (cf. Rm 6, 22). Le témoignage le plus convaincant de cette espérance nous est offert par les martyrs qui, fermes dans leur foi au Christ ressuscité, ont été capables de renoncer à leur vie ici-bas pour ne pas trahir leur Seigneur. Ces confesseurs de la vie qui n'a pas de fin sont présents à toutes les époques, et ils sont nombreux à la nôtre, peut-être plus que jamais. Nous avons besoin de garder leur témoignage pour rendre féconde notre espérance.
Qu'adviendra-t-il donc de nous après la mort ? Avec Jésus, au-delà du seuil, il y a la vie éternelle qui consiste dans la pleine communion avec Dieu, dans la contemplation et la participation à son amour infini. Ce que nous vivons aujourd'hui dans l'espérance, nous le verrons alors dans la réalité. Saint Augustin écrivait à ce propos : « Quand je te serai uni de tout moi-même, plus de douleur alors, plus de travail ; ma vie sera toute vivante, étant toute pleine de toi ».
Qu'est-ce qui caractérisera alors cette plénitude de communion ? Le fait d'être heureux. Le bonheur est la vocation de l'être humain, un objectif qui concerne chacun. Mais qu'est-ce que le bonheur ? Quel bonheur attendons-nous et désirons-nous ?
Non pas une joie passagère, une satisfaction éphémère qui, une fois atteinte, demande toujours plus dans une spirale de convoitises où l'âme humaine n'est jamais rassasiée mais toujours plus vide. Nous avons besoin d'un bonheur qui s'accomplisse définitivement dans ce qui nous épanouit, c'est-à-dire dans l'amour, afin que nous puissions dire, dès maintenant : Je suis aimé, donc j'existe ; et j'existerai toujours dans l'Amour qui ne déçoit pas et dont rien ni personne ne pourra jamais me séparer. Rappelons encore les paroles de l'apôtre : « J'en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l'avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 8, 38-39).
Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu pardonne nos péchés... Cependant, comme nous le savons par expérience personnelle, le péché "laisse des traces", il entraîne des conséquences : non seulement externes dans la mesure où il s'agit des conséquences du mal commis, mais aussi internes, dans la mesure où « tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification soit ici-bas, soit après la mort dans l'état qu'on appelle purgatoire ». Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des "effets résiduels du péché". Ceux-ci sont éliminés par l'indulgence, toujours par la grâce du Christ, qui est, comme l'a écrit saint Paul VI, « notre "indulgence" ». La Pénitencerie apostolique publiera les dispositions permettant d'obtenir et de rendre effective la pratique de l'Indulgence jubilaire.
En route vers le Jubilé, revenons à l'Écriture Sainte et écoutons ces paroles qui nous sont adressées : « Cela nous encourage fortement, nous qui avons cherché refuge dans l'espérance qui nous était proposée et que nous avons saisie. Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l'âme ; elle entre au-delà du rideau, dans le Sanctuaire où Jésus est entré pour nous en précurseur » (He 6, 18-20). C'est une invitation forte à ne jamais perdre l'espérance qui nous a été donnée, à nous y agripper en trouvant refuge en Dieu.
L'image de l'ancre évoque bien la stabilité et la sécurité que nous possédons au milieu des eaux agitées de la vie si nous nous en remettons au Seigneur Jésus. Les tempêtes ne pourront jamais l'emporter parce que nous sommes ancrés dans l'espérance de la grâce qui est capable de nous faire vivre dans le Christ en triomphant du péché, de la peur et de la mort. Cette espérance, bien plus grande que les satisfactions quotidiennes et l'amélioration des conditions de vie, nous porte au-delà des épreuves et nous pousse à marcher sans perdre de vue la grandeur du but auquel nous sommes appelés, le Ciel.
Le prochain Jubilé sera donc une Année Sainte caractérisée par l'espérance qui ne passe pas, l'espérance qui est en Dieu. Qu'il nous aide aussi à retrouver la confiance nécessaire dans l'Église comme dans la société, dans les relations interpersonnelles, dans les relations internationales, dans la promotion de la dignité de toute personne et dans le respect de la création. Que notre témoignage de foi soit dans le monde un ferment d'espérance authentique, une annonce des cieux nouveaux et de la terre nouvelle (cf. 2 P 3, 13) où nous habiterons dans la justice et la concorde entre les peuples, tendus vers l'accomplissement de la promesse du Seigneur.
Pape François