L'éditorial de Vers Demain d'août-septembre 2020, intitulé « Jésus ne nous abandonne jamais », débutait avec les mots suivants : Nous vivons dans des temps exceptionnels, dans des circonstances jamais vues auparavant dans l'histoire, suite à la pandémie du coronavirus. Les gens vivent dans l'inquiétude, ne sachant pas ce que l'avenir nous réserve… »
Un an plus tard, cette inquiétude persiste, accompagnée de doutes et de confusion, car les avis des médecins et scientistes sur les moyens utilisés pour stopper la « pandémie » semblent contradictoires : alors que certaines régions, provinces ou pays mettent fin aux mesures-barrière (masque, distanciation), d'autres accentuent les contrôles, comme la France, par exemple, qui exige maintenant une preuve de vaccination (pass sanitaire) pour avoir accès aux centres commerciaux, transports, et autres lieux publics.
Et même pour ce qui est des vaccins, les avis des spécialistes diffèrent : alors que certains médecins ne jurent que par la vaccination, d'autres disent que des moyens alternatifs existent (chloroquine, ivermectine), et que la technologie ARN des nouveaux vaccins, tout en étant efficace pour stopper un type spécifique de COVID 19 pour lequel ils ont été conçus, affaiblit et détruit en même temps le système immunitaire (le système de défense naturelle par les anticorps) de ceux qui ont été vaccinés, les rendant donc plus susceptibles d'attraper — et même de succomber — aux « variants » et autres virus provenant de « nouvelles vagues ». (Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008, va même jusqu'à dire que les vaccins créent les variants.)
Différentes sources d'information aident à former un consentement éclairé au sujet de la vaccination, mais, quand une opinion ne concorde pas avec le discours officiel, on cherche à la censurer sur les médias sociaux et autres moyens d'information. (Voir l'article: Pour l'amour du prochain.)
Et cette « pandémie » du coronavirus n'est qu'un des nombreux facteurs d'inquiétude pour les gens aujourd'hui. On s'inquiète de la situation économique, de la paix entre les nations et même entre les habitants d'un même pays, des catastrophes climatiques, de cyber-attaques informatiques, etc. Bref, tout le monde est, à différents niveaux, stressé et inquiet pour l'avenir.
Vous êtes à bout et n'en pouvez plus ? Une parole de Jésus dans l'Évangile nous donne la solution : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mt 11, 28). Dieu veut notre bien, Il est tout-puissant et maître de tout, il s'agit de s'abandonner à Lui, de lui faire confiance. Dieu a créé le ciel et la terre à partir de rien, il peut certainement nous aider dans nos épreuves, même dans les situations les plus désespérées. C'est en toute vérité qu'on peut dire que Jésus ne nous abandonne jamais. Et on peut ajouter qu'avec ce que l'avenir nous réserve, nous ne pourrons pas passer au travers sans l'aide de Dieu.
Cette confiance en Dieu s'appelle vivre dans sa Divine Volonté, « le plus grand don que Dieu offre à l'humanité », selon ce que Jésus lui-même a enseigné à sa servante Luisa Piccarreta, pour que s'accomplissent les paroles de la prière du Notre Père : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Selon cet enseignement, la Vierge Marie est le parfait exemple et modèle d'une vie vécue dans la Divine Volonté , et grâce à son « oui » à Dieu (Fiat) lors de l'Annonciation, elle est devenue ainsi la mère de tous les humains.
Un autre qui a accompli de manière exemplaire la volonté de Dieu, c'est le cardinal Stefan Wyszynski de Pologne, géant de la foi, qui sera déclaré bienheureux le 12 septembre 2021.
Un monde qui vit selon la volonté de Dieu, c'est un monde de justice. « Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (Matthieu 6, 33.) Un monde de justice serait possible, entre autres, dans le domaine économique, par l'application des principes financiers de la Démocratie économique, tels qu'enseignés par Clifford Hugh Douglas et Louis Even (voir pages 18 à 21). Et l'application de ces principes ne sera pas obtenue par la promotion de nouveaux partis politiques, mais par l'éducation du peuple.
Finalement, pour nous guider dans toutes nos actions, gardons en mémoire ces paroles de sagesse de saint Padre Pio de Pietrelcina : « La vie présente ne nous est donnée que pour acquérir la vie éternelle. Faute d'y penser, nous mettons toutes nos affections dans ce monde dans lequel nous ne faisons que passer et lorsqu'il nous faut le quitter, nous nous effrayons et nous nous troublons. Croyez-moi, pour vivre heureux durant le pèlerinage terrestre, il nous faut avoir devant nos yeux l'espérance de l'arrivée de notre patrie où nous demeurerons éternellement... » Bonne lecture !