Le 3 février 2010, Mme Michelle Courchesne, ministre de l’Éducation du Québec, a déposé un projet de loi à l’Assemblée Nationale pour demander l’abrogation de l’article 19. Cet article prescrit les congés scolaires du samedi et du dimanche et douze autres jours de congé comprenant le Vendredi Saint, la fête de Noël, la fête de l’Action de Grâces.
Comme les parents croyants n’ont plus l’appui des écoles du ministère de l’Éducation et même des écoles privées qui sont soumis au programme du ministère, ils doivent eux-mêmes pourvoir à la formation religieuse de leurs enfants à la maison en union avec leur paroisse. Comment pourront-ils remplir leurs devoirs religieux vis-à-vis leurs enfants si ceux-ci fréquentent l’école le samedi et le dimanche ?
Cet infâme projet de loi est une violation flagrante des droits des parents en matière de religion. C’est aussi une attaque contre les membres d’une même famille qui profitent des fins de semaine pour se rencontrer. Mgr Martin Veillette, président de l’Assemblée des évêques du Québec, dans une lettre adressée à Mme Michelle Courchesne, s’est opposé à ce projet de loi:
“Bien sûr, comme chrétiens et comme pasteurs, nous tenons au repos dominical. Le dimanche est pour nous à la fois le jour du Seigneur, le jour de l’Église et le jour de la famille. Un grand nombre de nos concitoyens partagent cette conviction et veulent la transmettre à leurs enfants comme un trésor de notre héritage. Le dimanche est non seulement le jour de rassemblement à l’église mais aussi celui où la famille peut se rassembler, en particulier pour les repas du midi et du soir.
“Au Québec comme en tant d’autres sociétés occidentales, les congés fériés s’enracinent dans une profonde tradition religieuse et culturelle dont on ne saurait sous-estimer la valeur en regard du tissu communautaire à soutenir.” — Mgr Martin Veillette, évêque de Trois-Rivières
Protestons énergiquement contre cet infâme projet de loi.
Le culte du dimanche à ArsLa nouvelle année consacrée au sacrement de l’Ordre, est dédiée à saint Jean-Marie Vianney, le bon Curé d’Ars. Quand il est arrivé à Ars, les gens travaillaient le dimanche et n’assistaient pas à la messe. Il n’y avait à la messe que quelques grands-mères. Le Saint Curé d’Ars a tellement prié, exhorté, prêché et multiplié ses pénitences, qu’il a réussi à éliminer complètement le travail du dimanche. Tous les paroissiens retournèrent à l’église. En 2010, nous allons demander au saint Curé d’Ars de nous obtenir du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie la grâce insigne de faire disparaître de notre paroisse, de notre province, de notre pays tout entier la profanation du dimanche. Que les catholiques cessent de travailler le dimanche et assistent à la sainte Messe. Utilisons les armes du saint Curé d’Ars: les prières, les luttes et les pénitences; Jésus, Marie, Joseph, nous accorderont la victoire. |