«De nos jours, nous dit le catéchisme de l’Église catholique, dans un monde hostile à la foi, les familles croyantes sont de premières importances comme foyers de foi vivante et rayonnante (NO.1656). Un homme (le père) et une femme unis pour la vie par le mariage forment avec leurs enfants une famille qui sera considérée comme la référence normale (NO.2202). La famille chrétienne est une communauté de foi, d’espérance et de charité (NO.2204). Elle est une communion de personnes, image de la communion du Père et du Fils dans l’Esprit Saint; la famille chrétienne est évangélisatrice et missionnaire (NO.2205). »
La société québécoise a malheureusement gommé ce noble idéal familial depuis plusieurs décennies.
Y a-t-il dans nos familles une atmosphère chrétienne ? Quelle place la Parole de Dieu occupe-t-elle dans nos maisons ? Quel exemple le Père donne-t-il à sa progéniture ? Beaucoup de jeunes sont foudroyés quand ils arrivent au Secondaire, au Cégep et à l’Université, influencés par des professeurs athées. Ils sont entraînés par une ambiance malsaine où l’ésotérisme et l’anticléricalisme prennent de plus en plus de place. Pour contrer cette atmosphère empoisonnée et diabolique, nos enfants ont besoin d’un père qui se tient debout et qui n’a pas peur d’afficher ses valeurs de fidélité au Christ et à l’Église, ce qui, malheureusement est l’exception aujourd’hui en ce temps de relativisme où tout est considéré comme banal et normal.
La vraie paternité, dans le cadre d’un mariage pour la vie entre un homme et une femme, est une grande joie, un grand privilège et une grande responsabilité. Quand nous transmettons à nos enfants les richesses de la religion catholique, nous leur donnons un héritage permanent et sans prix.
Est-ce le cas dans notre Québec en pleine débandade où le paganisme fait de plus en plus la loi ?