Novembre 1997 fera sa marque dans l'histoire de la déchristianisation de notre peuple. À la Chambre des Communes, à Ottawa, la grande majorité des députés ont voté en faveur d'un amendement de l'article 93 de la Constitution canadienne. Cet article permet au Québec, des Commissions Scolaires catholiques pour les écoles catholiques, des Commissions Scolaires protestantes pour les écoles protestantes. Et cet article protège aussi les droits scolaires confessionnels des minorités religieuses des autres provinces.
L'amendement de l'article 93 est un cri de guerre contre Dieu et la religion à la grandeur du Canada. Les Péquistes de Lucien Bouchard attendaient cet amendement pour bouleverser le système scolaire du Québec et le placer sur des bases officiellement athées. L'ère de grandes persécutions commencera. On n'aura plus le droit d'être enseigné dans la foi catholique ni de l'enseigner. Le Ministère de l'Éducation du Québec catholique de nom mais de fait athée sera officiellement athée avec l'appui de la Constitution canadienne. Que le Ciel nous vienne en aide ! Mme Gilberte Côté-Mercier, âgée de 87 ans, est encore sur un pied de guerre pour réclamer l'abolition du Ministère de l'Éducation, avec ses écoles corruptrices, et revendiquer le rétablissement du Conseil de l'Instruction Publique, avec des écoles catholiques. Elle réclame aussi le maintien de l'article 93 de la Constitution canadienne. La Jeanne d'Arc de la Nouvelle-France ne capitulera pas.
Yvette Poirier
par Gilberte Coté-Mercier
Sur l'abâtardissement de nos écoles publiques, on peut tout dire, car tout y est. Maintenant, nos enfants sont jetés pieds et poings liés dans les égouts du Ministère de l'Éducation.
Les cours obligatoires de sexologie sont accompagnés de séances de nudité. Les journaux nous ont montré le portrait de tout petits garçons et de petites filles, déculottés et se regardant. Et les articles nous renseignent sur cette information sexuelle que l'on pousse de plus en plus à l'école, sous le nom menteur d'éducation. Recyclage, lavage de cerveau, vice, fraude, rapt d'enfants, le tout est l'accomplissement du plan maçonnique pour corrompre totalement nos enfants ; par étapes si nécessaire, mais allant jusqu'aux relations animales les plus étudiées, même pour les tout-petits.
La stratégie des francs-maçons, connue dès 1910 au Québec, arrive à son terme, en 1997. Au Québec, le Québec autrefois catholique !
Ce commandement de Dieu n'est plus enseigné dans les écoles. On n'y vise pas du tout à montrer aux enfants à observer la loi divine. Mais, on explique tout, absolument tout le mal aux enfants, afin, disent les sexologues "que l'enfant soit à même de juger et de choisir ce qui lui permettra de s'épanouir sexuellement".
Les prédicateurs du vice ne donnent pas de cours de sainteté aux enfants pour qu'ils soient à même de juger et de choisir la vie spirituelle et divine à laquelle ils pourront accéder s'ils apprennent à dompter les instincts du corps révolté contre l'esprit depuis le péché originel.
Le grand saint Benoît, bâtisseur d'une Europe chrétienne, n'a pas édifié toute une civilisation avec des règles "pour s'épanouir sexuellement", mais avec des règles pour faire des saints.
Mais, il ne faut pas s'attendre à ce que nos sexologues soient des maîtres en sainteté et en civilisation. Leurs écoles ne forment pas des générations de chrétiens ni de saints, mais des drogués, des obsédés sexuels, des aliénés mentaux. Les suicides chez les enfants et les adolescents, même à partir de l'âge de 12 ans, atteignent des proportions effarantes de nos jours. À Val d'Or et autour, en Abitibi, dans les années 1980, 85 suicides de jeunes en une seule année. En 1997, le pourcentage de suicides chez les jeunes est encore plus alarmant ? Un jeune de 18 ans dit, un jour, à sa mère : "Je suis écœuré de voir des femmes nues." Et le lendemain matin, il se suicidait. Le jeune homme allait encore à l'école.
Ce commandement de Dieu, on en rit. On l'ignore. On dit "ce sont des histoires de ma grand'mère". Dieu Lui-même n'a plus rien à voir dans l'école. Les professeurs nient Dieu, ils Le blasphèment. Et on souille les enfants. Avec un sadisme diabolique, on s'applique à les couvrir d'immondices, et à les rendre malheureux.
C'est ainsi qu'on fait d'eux des terroristes, capables de tout jeter à terre, même d'assassiner leurs parents et leurs compatriotes. Les impudiques, esclaves de la chair, n'ont plus de respect ni d'amour pour personne.
C'est alors l'avènement de la révolution violente, après la révolution morale et la révolution scientifique. Puis, c'est le communisme au pouvoir, les camps de concentration, l'esclavage total. Au vol légalisé de nos biens, pratiqué par les financiers, s'ajoute le viol féroce sur nos personnes et sur nos enfants, pratiqué par des sans-culottes montés sur le trône, des rois torchons sans loi, sans honneur et sans mœurs.
L'effondrement de notre société aura pris naissance dans un Ministère de l'Éducation vide de religion et de morale, qui ne demande pas mieux de créer des emplois pour des maîtres athées, pour des sexologues corrupteurs et pour des inspecteurs-espions. Ils formeront la barricade infranchissable pour protéger les tyrans au pouvoir.
Vraiment, nous devrions le savoir, il ne peut y avoir de société bonne, respectant les droits des personnes, des familles et des institutions, il ne peut y avoir de bonne société, sans le bon Dieu et la vertu. Et le bon Dieu ayant disparu de nos vies, eh bien ! nous devons subir que Satan gouverne nos pays.
Peuple, il faut nous remettre à genoux. Familles, il faut reprendre le chapelet ensemble !
Et vous, évêques, prêtres, recommencez donc à parler haut et fort dans toutes les chaires de nos églises, à dénoncer le Ministère de l'Éducation maudit qui a chassé l'Église de l'école, et qui persécute les parents qui veulent soustraire leurs enfants à ces antres de corruption. Évêques et prêtres, élevez la voix contre l'amendement de l'article 93 de la Constitution canadienne, article qui protège les droits des parents en matière de confessionnalité.
Évêques, prêtres, le peuple a besoin de vous pour protéger et défendre ses enfants contre les abus de pouvoir de l'État dans le domaine de l'éducation. Et les parents et les enfants, tous, nous sommes prêts à répondre à vos invitations pour des neuvaines organisées, à vos processions solennelles, pour demander pardon et secours. Nous vous en supplions, veuillez donc promener le Saint Sacrement dans les rues de nos villes pour en chasser les démons qui scandalisent les petits.
Et puis, hommes et femmes, n'allons nous pas nous décider à nous habiller comme des chrétiens, selon les règles de la décence, de la modestie, de la distinction ? Ces modes païennes font partie du complot contre les familles. Est-ce que nous n'en récoltons pas déjà les fruits amers ?
Si nous ne reprenons pas le chemin de la vertu dans les modes et dans nos vies, nos enfants seront élevés comme des brutes. Et pourtant, ils sont venus sur la terre "pour aller en paradis", dit bien souvent le Saint-Père quand il parle aux jeunes. L'école devrait former nos enfants pour le Ciel, où, s'ils en prennent le chemin, ils doivent vivre toute l'éternité parmi les purs esprits, les saints anges de Dieu.
Impudique point ne seras, de corps ni de consentement.
Cela veut dire : Soumets ton corps à ton âme et à la volonté de Dieu. Que le joug de l'esprit soit la loi de ta vie, afin que la création matérielle et la création animale soient dirigées par toi, ô homme, vers la création spirituelle, dont tu fais partie par ton âme spirituelle et immortelle.
Ô homme, tu participes à l'éternité des esprits. Mais, tu n'y arriveras glorieux que si tu soumets ton corps à ton âme selon la loi de Dieu et selon la vocation que Dieu a donnée à l'homme.
Le corps doit être tenu en servitude par la discipline des commandements de Dieu. Et les commandements de Dieu sont encore là, aussi clairs et aussi impératifs que lorsque Moïse descendit de la montagne avec les tables de la loi. Dieu ne change pas. L'école de nos enfants ne doit pas changer non plus.
Impudique point ne seras
De corps ni de consentement
L'œuvre de chair ne désireras
Qu'en mariage seulement.
Peuple, à genoux, pour prier Dieu et observer Ses commandements !
Peuple, à genoux devant Dieu ! Mais, debout devant les hommes qui s'emparent de tes enfants pour les violer dans leur corps et leur âme.
Parents, au combat de toutes les forces de votre autorité paternelle, au combat pour faire disparaître le Ministère de l'Éducation, et pour qu'on revienne au Conseil de l'Instruction Publique comme celui que nous avions au Québec, sous la direction de nos Évêques.
Ensemble, tous ensemble, ceux qui ont des enfants et ceux qui doivent défendre les enfants des autres, ensemble :
Sortons les enfants des écoles de corruption !
À bas le Ministère de l'Éducation !