Le gouvernement de l'Ontario est à faire des changements drastiques dans tous ses ministères, principalement à cause de ses $9 milliards d'intérêt à payer sur sa dette provinciale de $100 milliards aux banquiers privés et internationaux.
Dans son numéro du 4 décembre 1996, le "Toronto Star" a fait paraître un article dans lequel il est dit que le Fonds Monétaire International pousse le Canada à couper encore plus, il presse le gouvernement fédéral à imposer des coupures drastiques dans ses dépenses, et à retrancher $8 milliards de ses trop généreuses subventions aux provinces, pour la santé, l'éducation et le Bien-Être Social. Ces coupures aux provinces aideront le gouvernement fédéral à payer une partie des $49 milliards d'intérêt aux banques sur notre dette nationale de $617 milliards, pour 1997.
Le gouvernement de Michael Harris veut arrêter l'augmentation des coûts d'intérêt sur sa dette envers les banques, par des coupures, la réduction des services, et en privatisant les sociétés d'État et services gouvernementaux au profit des grosses compagnies qui obtiendront de l'aide financière des banques qui ont le pouvoir de créer l'argent d'un trait de plume. Aussi maintenant, le gouvernement provincial veut prendre en charge les dépenses de l'éducation, payées actuellement par les municipalités, en échange d'une longue liste de services payés antérieurement par Queen's Park (Parlement de l'Ontario). Cela comprend les transports, les routes, la police, les services sociaux, la moitié du coût du Bien-Être, et les soins de santé. Ces fardeaux, placés sur le dos des municipalités, forceront ces dernières à augmenter les taxes foncières, à couper dans leurs programmes et à privatiser, pour essayer d'arriver dans leur budget.
Au lieu de nous améliorer avec toute la technologie et les ressources naturelles de notre riche province, nous retournerons en arrière dans la récession et la dépression, à cause du système d'argent-dette dans les mains de quelques hauts banquiers qui volent les richesses et la capacité de produire de notre province.
Chers Ontariens, demandons à Queen's Park un crédit financier Ontario pour financer tous les développements de nos secteurs provincial, municipal, scolaire et privé. Pourquoi ? Parce que les ressources naturelles sont la propriété de la province ; parce que la question des développements publics provinciaux revient aux provinces ; parce que la question des municipalités est de juridiction provinciale. Et parce qu'Ottawa n'a pas le droit de paralyser les possibilités physiques de n'importe quelle province.
Si Ottawa, avec la Banque du Canada, ne veut pas financer les provinces et les municipalités avec de l'argent sans intérêt, réclamons que Queen's Park institue ce que nous appelons un crédit financier Ontario. Ce sera une commission dépendant du département du trésor provincial du ministère des Finances pour mettre en action la capacité productive de la province afin d'obtenir les fruits de cette production pour satisfaire les besoins des consommateurs.
Poussons sur notre gouvernement provincial en faisant signer des pétitions, pour qu'il institue un crédit financier Ontario, sans intérêt, au lieu de ces prêts à intérêts bancaires, qui coûtent des milliards en taxes aux citoyens.
Demandez des formules de pétition et faites-les signer pour obtenir un crédit financier provincial dans chaque province du Canada, faites signer tous les gens et abonnez-les à Vers Demain pour leur donner plus d'explications.