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Notre mission, femmes... No. 2

le mercredi, 15 novembre 1939. Dans Notre mission, femmes...

- Bonjour, Pierre ! Tu te lèves bien tard, ce matin.

- Mais, je n'ai rien à faire.

- Rien à faire ? Et la messe, mon chéri, c'est pour toi aussi, tu sais.

- Mais ce n'est pas dimanche aujourd'hui.

- La messe se célèbre tous les matins, à l'église, ici tout près.

- Aller à la messe tous les matins, c'est bon pour les femmes !

- Pierre ! Qu'est-ce que tu dis ? La messe, le SACRIFICE de la messe, tu ne sais pas ce que ça veut dire.

- J'ai appris que c'est le sacrifice sanglant de la croix qui se renouvelle sur l'autel d'une manière non sanglante.

- Oui, c'est cela. C'est notre rachat qui se continue. Le monde a besoin d'être sauvé tous les jours. L'immolation ne doit pas s'arrêter.

- C'est très encourageant, maman !

- Mais, n'est-ce pas toi, Pierre, qui prêches la réforme sociale, la réforme économique ? N'est-ce pas toi qui fais des discours pour inviter le peuple à s'unir pour "travailler au rétablissement de l'ordre", comme tu dis ?

- Est-ce que tu ne m'approuves pas, maman ?

- Oh ! oui, je t'approuve. Et je te voudrais encore plus zélé et plus tenace dans ton apostolat.

- Alors ?

- Pierre, réponds-moi. Qui a sauvé le monde ? Qui fut notre Sauveur ?

- Jésus-Christ.

- Comment nous a-t-il sauvés ?

- En mourant sur la croix.

- Ça veut dire que la plus grande réforme qui s'est faite, la première de toutes les réformes, le modèle de toutes les autres réformes a été le sacrifice d'une victime innocente.

- Pour qu'une réforme réussisse, faudra-t-il toujours des martyrs ?

- Il faudra toujours immoler le "vieil homme". Le sacrifice est plus ou moins violent suivant la grandeur du désordre.

- Je n'ai pas peur de la mort.

- Tu peux ne pas avoir peur de la mort. Surtout, il faut ne pas avoir peur de tous les sacrifices qui ne sont pas la mort du corps, mais qui tuent les passions. Par exemple, se lever de bonne heure le matin, c'est dur parfois, c'est une mortification. C'est bon, ça chasse la paresse. Et quand cette mortification est faite dans le but d'assister à la messe, elle se joint, elle communie à la grande mortification qui se con- somme sur l'autel. Car, mon fils, notre sacrifice de pécheurs est nécessaire, mais il ne vaut rien s'il ne se confond pas avec le Sacrifice de l'Innocent. C'est le Christ qui a sauvé le monde. C'est encore Lui qui le sauve. Le moyen de participer à ce rachat et de comprendre le sens de tout rachat est d'assister à la RÉDEMPTION qui se renouvelle tous les jours dans la MESSE.

MARIE

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