Malgré l'opposition de la majorité des parents catholiques, le crucifix, instrument de salut et de paix pour l'humanité, a été banni des écoles officiellement athées du Ministère de l'Éducation de la province de Québec. C'est une violation flagrante des droits des parents catholiques en matière de religion : cependant les minorités étrangères de religion païenne ont tous les droits. Ils ont droit de pratiquer leur religion à l'école, même si la sécurité des enfants est compromise. Ainsi nos écoles deviennent un terrain propice au terrorisme. C'est ce que l'on voit actuellement à l'école Sainte-Catherine Labouré de ville Lasalle, banlieue de la ville de Montréal.
Gurbaj Multani, un jeune Sikh, âgé de 12 ans, a été chassé de cette école par la Commission Scolaire parce qu'il porte continuellement sur lui un couteau de six pouces de longueur, appelé kirpan, symbole religieux de la secte « sikhe » à laquelle il appartient.
Les parents de Gurbaj poursuivent la Commission Scolaire pour que l'enfant puisse fréquenter l'école avec son kirpan. Plus compatissant pour ce jeune, muni d'un couteau, que pour tous les autres enfants dont la sécurité est compromise, le juge a obligé, à la mi-avril, la Commission Scolaire d'accepter à l'école le jeune Sikh, avec le port du kirpan, en attendant le procès qui aura lieu à la fin du mois de mai.
Tous les parents des élèves sont indignés que le port du kirpan soit permis à l'école. Avec raison, ils craignent que leurs enfants se fassent blesser et même tuer. Sous une pluie de véhémentes protestations, le jeune Sikh est rentré à l'école escorté par son père, un ami de la famille et par la police. Une trentaine de parents ont manifesté leur mécontentement en présence de cette scène révoltante. Ils vont faire signer une pétition contre le port du kirpan à l'école. Mme Alice Rouleau, grand-mère de trois élèves de Sainte-Catherine Labouré, s'est écrié :
"Le crucifix est le symbole de notre religion, et on l'a fait enlever des écoles. Et ce n'est pourtant pas dangereux. Voilà que les couteaux sont permis !".
Une dizaine de parents, conscients de leurs devoirs, ont retiré leurs enfants de l'école Sainte-Catherine Labouré pour les protéger.
Selon l'encyclopédie, « la secte des Sikhs a été fondée dans l'Inde du Nord, au commencement du XVIe siècle, par Baba Nânak, disciple du célèbre réformateur hindou Kabir et peut-être aussi quelque peu imbu d'idées musulmanes. Nânak voulait établir une entente entre l'islamisme et l'hindouisme... » Comme l'hindouisme, la secte des Sikhs est basée sur l'idolâtrie, sur les superstitions, le panthéisme, sur le relâchement des mœurs. À Montréal, les élèves sikhs fréquentent les écoles de leur quartier avec le turban, coiffure des disciples de cette secte hindoue. Le mot d'ordre est donné par le Ministère de l'Éducation de respecter les croyances de ces religions païennes minoritaires.
Cependant, si un enfant catholique affirme ses convictions religieuses, les parents pourront être poursuivis en cours par « Protection de la Jeunesse », qui les accusera de traumatiser l'enfant avec la doctrine pacifique de Notre-Seigneur qui est mort sur la croix pour le salut de l'humanité. Le catholicisme est officiellement interdit dans les écoles de la province de Québec encore majoritairement catholique. Les armes inoffensives du catholicisme ont été sorties des écoles : le crucifix, le chapelet, les statues, les images saintes...
Au nom du pluralisme, par respect pour les minorités de ces religions païennes, on a mis la hache dans les Commissions Scolaires et les écoles catholiques. Et on a introduit dans les écoles, ces fausses religions basées sur le panthéisme, sur les sciences occultes et l'immoralité. Si nos législateurs leur donnent tous les droits, ces minorités païennes pourront bientôt entreprendre « des guerres saintes » contre ceux qui ne voudront pas adhérer à leur religion, avec leurs armes religieuses meurtrières, telle que le kirpan. On martyrisera les catholiques qui ne voudront pas renier leur foi. C'est ce qui se passe actuellement dans ces pays majoritairement hindous, musulmans, bouddhistes. On martyrise les catholiques qui ne veulent pas adhérer à leur religion.
Quand Dieu et l'Église sont chassés de nos institutions, c'est Satan qui y prend la place. C'est l'anarchie, la révolution, le paganisme. Les parents catholiques peuvent-ils, en conscience, continuer d'envoyer leurs enfants dans ces antres de corruption et d'athéisme où l'on prépare la révolution ? Nous réclamons l'abolition du Ministère de l'Éducation avec ses écoles athées. Nous voulons le rétablissement du Conseil de l'Instruction Publique avec ses écoles catholiques comme autrefois qui fournissaient d'honnêtes citoyens à la patrie et une moisson abondante de catholiques à l'Église.
À travers les siècles, l'Église, éducatrice des nations, a toujours défendu les droits des parents contre l'empiétement de l'État. Parents, éducateurs, représentants du pouvoir, législateurs doivent méditer cette citation tirée de l'encyclique Summi Pontificatus de Pie XII :
"La mission assignée par Dieu aux parents, de pourvoir au bien matériel et spirituel de leurs enfants et de leur procurer une formation harmonieuse, pénétrée de véritable esprit religieux, ne peut leur être arrachée sans une grave lésion du droit. Cette formation doit, certes, avoir aussi pour but de préparer la jeunesse à remplir avec intelligence, conscience et fierté, les devoirs d'un noble patriotisme, donnant à la patrie terrestre toute la mesure qui leur est due d'amour, de dévouement et de collaboration.
"Mais d'autre part, une formation qui oublierait, ou – pis encore – négligerait délibérément de diriger les yeux et le coeur de la jeunesse vers la patrie surnaturelle, serait une injustice contre la jeunesse, une injustice contre les inaliénables droits et devoirs de la famille chrétienne, une déviation à laquelle il faut incontinent porter remède dans l'intérêt même du peuple et de l'État. Une telle éducation paraîtra peut-être, à ceux qui en portent la responsabilité, source d'accroissement de force et de vigueur : en réalité elle serait le contraire, et de tristes conséquences le prouveraient. Le crime de lèse-majesté contre le Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs (Tim., VI, 15, Apoc., 16) perpétré par une éducation indifférente ou hostile à l'esprit chrétien, le renversement du « Laissez venir à moi les petits enfants » (Marc X, 14) porteraient des fruits bien amers.
"Par contre, l'État qui enlève aux coeurs saignants et déchirés des pères et des mères chrétiennes leurs inquiétudes et les rétablit dans leurs droits, ne fait que travailler à sa propre paix intérieure et poser les bases d'un plus heureux avenir pour la patrie. Les âmes données par Dieu aux parents, consacrées au baptême par le sceau royal du Christ, sont un dépôt sacré sur lequel veille l'amour jaloux de Dieu. Le même Christ qui a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants », a aussi, malgré sa miséricorde et sa bonté, menacé de maux terribles ceux qui scandaliseraient les privilégiés de son Coeur. Et quel scandale plus dangereux pour les futures générations et plus durable qu'une formation de la jeunesse misérablement dirigée vers un but qui éloigne du Christ, Voie, Vérité et Vie, et qui conduit à renier le Christ, par une apostasie ouverte ou en cachette ?
"Le Christ, dont on veut aliéner les jeunes générations présentes et à venir, est Celui qui a reçu de son père Éternel tout pouvoir au ciel et sur la terre. Il tient la destinée des États, des peuples et des nations dans sa main toute-puissante. C'est à lui qu'il appartient de diminuer ou d'accroître leur vie, leur développement, leur prospérité et leur grandeur. De tout ce qui est sur la terre, seule l'âme est douée d'une vie immortelle.
"Un système d'éducation qui ne respecterait pas l'enceinte sacrée de la famille chrétienne, protégée par la sainte loi de Dieu, qui en attaquerait les bases, qui fermerait à la jeunesse le chemin qui conduit au Christ, aux sources de vie et de joie du Sauveur, qui considérerait l'apostasie du Christ et de l'Église comme symbole de fidélité à tel peuple ou à telle classe, prononcerait, ce faisant, sa propre condamnation, et expérimenterait, le moment venu, l'inéluctable vérité des paroles du prophète ; Ceux qui se détournent de toi sont inscrits sur le sable. (Jér., XVII, 13). " -- Sa Sainteté le Pape Pie XII