Le séparatisme, plan des banquiers pour détruire le Canada
par Yvette Poirier
Dans l'article précédent, je vous parlais d'une rencontre au Lac St-Jean avec un membre influent du Parti Québécois de Jacques Parizeau, M. Collard. Je lui ai demandé de signer notre pétition adressée à la Chambre des Communes du Canada.
"Cette pétition, lui dis-je, demande au gouvernement fédéral de cesser d'endetter le pays par des emprunts avec intérêts auprès des banques privées, et de reprendre son pouvoir de créer l'argent sans dettes et sans intérêts pour tous les paliers gouvernementaux : fédéral, provincial, municipal et scolaire. Alors les endettements et toutes les taxes disparaîtraient."
Le secrétaire péquiste me répondit : "Il n'y a rien à faire avec le gouvernement fédéral. Le Québec doit se séparer du reste du Canada. Et ensuite, nous réglerons les problèmes économiques." Et il m'expliqua comment le Québec indépendant procéderait :
"Aujourd'hui, l'automation, la technologie, l'électronique prennent la place de la main d'œuvre. Il est impossible de créer des emplois pour tout le monde. Nous voulons donc donner à chaque citoyen un salaire annuel garanti qui assurerait le nécessaire pour vivre."
Le salaire annuel garanti du Québec « souverain » de Parizeau, correspondrait-il au dividende mensuel sans enquêtes et sans conditions du Crédit Social ? Ne vous faites pas d'illusions à ce sujet. Les séparatistes empruntent des idées créditistes pour tromper la population. Où le nouvel État du Québec dit souverain prendrait-t-il son argent pour accorder un salaire annuel garanti à chaque citoyen ? Voici la réponse de M. Collard :
"Une banque internationale pourra fournir à tous les pays l'argent nécessaire pour accorder à chaque individu un salaire annuel garanti."
La banque internationale existe déjà. C'est la Haute Finance internationale qui opère dans tous les pays du monde avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. C'est la Banque Mondiale qui étrangle le Canada actuellement par les taux d'intérêts et les endettements sans fin.
Parizeau irait se jeter dans les bras de la Banque Mondiale pour régler les problèmes économiques de son Québec indépendant. Il continuerait d'utiliser le système d'argent-dette des banquiers internationaux. Il ne libérerait pas les Québécois de la Haute Finance.
Dans le Québec dit souverain de Parizeau, nous vivrions à la remorque de la Haute Finance internationale qui prépare un gouvernement mondial avec une monnaie commune mondiale. Telle est la fausse souveraineté recherchée par les Péquistes. L'État du Québec adopterait la monnaie du gouvernement mondial. Il ne serait pas question d'une monnaie nationale sans dettes, sans intérêts, sans taxes.
Le salaire annuel garanti préconisé par les Péquistes ne serait pas un dividende sans enquêtes et sans conditions, comme le demande le Crédit Social, mais ce serait sans doute un genre de Bien-Être social avec enquêtes humiliantes et des travaux communautaires obligatoires. Ce serait une dictature mondiale imposée par la Banque Mondiale, un régime communiste mondial de crève-faim. Le Québec deviendrait un État du tiers monde.
Le chaos économique qui sévit acetuellement dans le monde entier est suscité par les banquiers eux-mêmes, les magnats de la Haute Finance. Ils forgent les chaînes d'une dictature politique mondiale pour un contrôle absolu de l'économie. Ce sont les banquiers escrocs qui fomentent les révolutions dans les pays, afin d'arriver plus vite à l'exécution de leur plan pour un gouvernement mondial. Ils visent la destruction des gouvernements des pays en semant la division parmi les peuples, en soulevant des clans opposés dans la masse sur des questions politiques, sociales, économiques, religieuses, voire linguistiques, comme il se produit actuellement au Québec.
La séparation du Québec du reste du Canada entre dans le plan du gouvernement mondial pour fomenter la révolution, non seulement dans notre province mais à la grandeur du Canada.
Les dix provinces du Canada doivent s'unir contre leur ennemi commun, la Haute Finance internationale, au lieu de s'entre-déchirer. Elles doivent pousser le gouvernement fédéral à reprendre son pouvoir de fabriquer sa propre monnaie, comme la Constitution canadienne de 1867 le lui permet. La monnaie serait émise selon la capacité de production du pays et selon les besoins des consommateurs face aux biens utiles. Ainsi le Canada s'enrichirait financièrement au fur et à mesure qu'il se développerait physiquement.
Pour être capable d'agir et pour faire face à la Banque Mondiale et à son arsenal de banques privées, le gouvernement fédéral a besoin de l'appui des dix provinces, de l'appui des 29 millions de Canadiens.
Parizeau, ce n'est pas un salaire annuel garanti, genre Bien-Être social avec enquêtes et discrimination, que nous demandons, c'est un dividende de $800 par mois pour tous et chacun, du berceau à la tombe, un dividende gratuit, sans enquêtes, sans conditions, un dividende basé sur les richesses sociales du pays et sur le progrès transmis de génération en génération.
Un dividende sans enquêtes et sans conditions éliminerait la dictature des bureaucrates et des enquêteurs. Le citoyen serait dégagé du souci du lendemain. Il pourrait se tracer un programme de vie selon ses aspirations, ses talents et ses goûts. Libéré de l'esclavage de l'argent, l'homme pourrait se livrer à des fonctions plus nobles qu'à des travaux purement matériels.
Parizeau, nous ne voulons pas de ton Québec faux souverain, lié à la Banque Mondiale et au gouvernement mondial. C'est l'indépendance économique que nous voulons dans un Canada uni et fort. Avec une monnaie nationale fédérale, les provinces continueraient de s'échanger leurs produits et vivraient en bonne entente.
Prions pour la conversion de nos législateurs !
Yvette Poirier