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Le plan Marsh

le jeudi, 01 avril 1943. Dans La politique

Nous l'écrivons ailleurs, le plan Beveridge, le plan Hansen, le plan Marsh, sont tous de la même philosophie et visent au même but.

On pourrait remarquer aussi, comme l'a fait Today and Tomorrow, qu'ils étaient couvés simul­tanément en Angleterre, aux États-Units et au Ca­nada — ce qui indique que ces plans fort partie d'un vaste complot international pour donner au monde une apparence de sécurité afin qu'il ne se tourne pas vers le Crédit Social.

Rappelons que la London School of Economics fut fondée par des socialisants et financée par des banquiers apatrides allemands "afin de préparer la bu­reaucratie pour l'état socialiste à venir."

William Beveridge sort de cette école. Curieuse coïncidence, le docteur Marsh sort de la même école.

Tout le monde admet que la sécurité doit être assurée à tous, non seulement à ceux qui travail­lent, mais aussi aux vieux et aux enfants. Les cré­ditistes sont les premiers à réclamer cette sécurité. Mais, dit fort bien Today and Tomorrow, "nous voulons la certitude de la sécurité sans l'incertitude de la bureaucratie".

Pour nous, les créditistes, nous ne voulons ni du plan Beveridge, ni de son foetus, le plan Marsh. Nous voulons le Crédit Social qui bat tout cela. Et au diable les plans et les faiseurs de plans qui ne connaissent rien mieux que de prendre dans une poche pour mettre dans l'autre !

Déjà le plan Beveridge voit baisser sa populari­té. Il eut exactement neuf jours de bonne presse aux États-Unis. Au Canada, quelques éloges em­pruntés, dans des journaux étrangers ont été enca­drés de remarques bienveillantes par quelques-uns de nos journaux. Puis l'étoile a perdu son éclat.

Aberhart fut le premier au Canada à fustiger le plan Beveridge. "Vers Demain" y est aussi allé d'une bonne douche. Un tournant suivit. Les criti­ques montèrent.

Le plan Marsh, exposé au Parlement canadien comme le plan Beveridge le fut au Parlement an­glais, aura sans doute le même sort. Quoi qu'il en soit, la voix créditiste de Nouvelle-France va gros­sir ; et c'est bientôt tout un peuple qui, en face de ces plans à enregistrement, à enquête, à taxes, à bureaucratie, à centralisation, dressera sa répon­se : NOUS N'EN VOULONS PAS.

Et ça finira là, puisque le peuple N'EN VOU­DRA PAS.

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