L'Organisation des Nations Unies, qui, dès sa fondation en 1945, a banni Dieu de sa constitution, prépare une nouvelle Charte des Droits de l'Homme qui est une violation flagrante des droits fondamentaux de la famille, institution créée par Dieu pour fournir d'honnêtes citoyens à la patrie et préparer des élus pour le Ciel.
Toute législation doit reconnaître la mission irremplaçable de la famille et ses droits inaliénables : droit à l'unité, à la stabilité, à la fécondité, à l'éducation ; droit à la protection de la santé physique et morale ; droit à l'espace vital, à la justice distributive, à la législation familiale... Aucun de ces droits n'est respecté dans la Charte des Droits de l'Homme que prépare l'ONU.
Pour maintenir l'ordre dans la société, toutes les lois doivent reposer sur le Décalogue, les dix commandements de Dieu. Cette nouvelle Charte luciférienne est basée sur le marxisme et sur l'individualisme, la satisfaction des passions charnelles. On ne veut plus établir des lois qui endiguent les flots de l'immoralité, lois permettant ainsi de protéger les familles et d'assurer le bonheur de la société. L'ONU s'élève contre la famille telle que la définit l'Église.
Le Pape Jean-Paul Il a rédigé une Charte des Droits de la Famille, signée par le Saint-Siège, le 22 octobre 1983. Cette Charte, qui demande aux pays de légiférer dans le respect des droits fondamentaux de la famille, a été adressée par l'Église catholique romaine à tous les gouvernements et inter-gouvernements, aux familles et aux peuples du monde entier. Voici quelques extraits du préambule de cette Charte de l'Église catholique :
"B. La famille est fondée sur le mariage, cette union intime et complémentaire d'un homme et d'une femme, qui est établie par le lien indissoluble du mariage librement contracté et affirmé publiquement, et qui est ouvert à la transmission de la vie ;
"C. Le mariage est l'institution naturelle à laquelle est confiée exclusivement la mission de transmettre la vie ;
"D. La famille, société naturelle, existe antérieurement à l'État ou à toute autre collectivité et possède des droits propres inaliénables..."
L'ONU veut effacer toute influence de l'Église dans l'élaboration des politiques familiales des pays. Les familles unies dans le mariage sont tournées en dérision. Nous citons des extraits du livre « La face cachée de l'ONU » par Monseigneur Michel Schooyans, membre de l'Académie pontificale des Sciences sociales (Rome) qui prouvent que l'ONU travaille à la destruction de la famille dite « traditionnelle » :
"Les récentes conférences de l'ONU ont mis en question le sens traditionnel du mot famille. Depuis la Conférence de Pékin (1995), l'ONU s'ingénie à employer le mot famille pour désigner toutes sortes d'unions consensuelles : unions homosexuelles, lesbiennes, « familles » recomposées, « familles » monoparentales masculines ou féminines, en attendant les unions incestueuses ou pédophiliques.
"Ces multiples significations que l'on décide d'attribuer au mot famille sont la conséquence directe de la nouvelle conception des droits de l'homme..." (NDLR : conception basée sur le marxisme, la négation de Dieu, le mépris de la morale chrétienne...)
Les agents de l'ONU et différents organismes influents, provenant en général des pays riches, avec leur idéologie du « gender » veulent imposer à tous les pays une Charte des Droits de l'Homme permettant la licence complète pour l'euthanasie, l'avortement, la stérilisation en masse, l'homosexualité, le divorce, licence complète de tous les vices, etc. Sous le regard approbateur de l'ONU, toutes sortes d'idéologies basées sur l'athéisme, sur la destruction de la famille contribuent à l'élaboration des « nouveaux droits de l'homme ».
Ces nouveaux droits de l'homme », proclamés par l'ONU et tous les agents d'un gouvernement mondial marxiste, selon Mgr Schooyans, se regroupent autour de prétendus « droits sexuels » :
- Perspective du « gender » : les différences de rôle entre l'homme et la femme dans la société ne sont pas naturelles ; elles sont culturelles.
- "« Orientation sexuelle » ; chacun est libre de choisir son sexe ou d'en changer ; unions homosexuelles avec « droit d'adoption ».
— "Multiples « modèles » de « familles : famille naturelle, monogamique et hétérosexuelle ; « familles » monoparentales, unions de personnes du même sexe. « Droit » de répudiation du conjoint ou partenaire.
- "« Services de Santé » pour les femmes, entendant par là l'accès légalisé et facile à la contraception sous toutes formes et à l'avortement.
- "Éducation sexuelle obligatoire des adolescents dans la perspective du « gender » et de « l'Orientation sexuelle » ; liberté sexuelle, soustraite au contrôle des parents, pour les adolescents. Cette rubrique comporte l'accès facile et direct de la contraception et à l'avortement, des dispensaires ou « cliniques » ad hoc dans les écoles. Certains vont jusqu'à réclamer la « majorité sexuelle » à partir de 10 ans ; d'autres revendiquent le droit à la pédophilie.
- "Droits des « sex workers », poussant les USA à refuser de condamner la prostitution ; attitude complaisante de plusieurs pays vis-à-vis de la pornographie, etc."
Nous constatons que ses infâmes « droits sexuels » sont en bonne voie d'application dans bien des pays, plus près de nous : le Canada, les États-Unis. C'est la politique corrompue de l'ONU, du gouvernement mondial, qui est pénétrée à l'intérieur de nos murs. Voici quelques commentaires de Mgr Schooyans sur ces honteux droits :
"Comme on peut le constater, il s'agit là des « nouveaux droits de l'homme » propagés par l'ONU et/ou martelés par les représentants des pays riches : USA, Canada, Union Européenne.
"Les idéologues du « gender » assurent que les différences de rôles entre l'homme et la femme dans la société ne sont pas naturelles ; elles sont purement culturelles ; elles sont mêmes le produit d'une culture en voie d'extinction. Dès lors, cette nouvelle culture, que l'idéologie du « gender » appelle de ses vœux, exige la destruction de la famille à laquelle ils accolent l'adjectif « traditionnelle » ; celle-ci serait en effet basée sur la culture « déclassée ». Puisque les rôles liés aux différences génitales sont condamnés, des mots comme mariage, maternité ou paternité n'ont plus aucune importance. Signe remarquable de l'emprise de cette idéologie : le mot maternité a pratiquement été balayé du document final de la Conférence de Pékin (1995)..
"... Pour résumer et pour conclure, constatons que l'idéologie du « gender » est désastreuse pour la famille parce qu'elle entend propulser « de nouveaux droits de l'homme ». Ceux-ci en seraient réduits à n'être, en fin de compte, que l'expression de revendications individuelles les plus aberrantes. On voit par là que l'idéologie ne se borne pas à mettre en péril la famille traditionnelle ; si elle devait poursuivre ses ravages, elle détruirait tout le tissu social. La sociabilité naturelle de l'homme serait prise en relais par une régression vers une culture de la violence et de la barbarie."
Tous les catholiques en union avec l'Église doivent partir en guerre contre la politique destructive et nauséabonde de l'ONU. Dans le dernier chapitre de son livre, Mgr Schooyans tire comme conclusion :
"L'Église doit apparaître, à l'instar du Christ, comme un signe de division... Le devoir des chrétiens est de proclamer, comme les apôtres : « Non possumus » (Mais nous ne pouvons pas taire, nous, ce que nous avons vu et entendu) (Acte des Apôtres 4, 20). L'Église se doit donc d'être vigilante ; elle doit aussi se préparer à la persécution qui, en fait, a déjà démarré.
"L'appel à la Nouvelle Évangélisation est venu à son heure ; le sel ne peut s'affadir (Mt 5, 13). Attirer l'attention sur les errances de l'ONU est un service urgent que l'Église doit à la communauté humaine.
"Ainsi que cela apparaît dans l'Apocalypse, dès ses origines l'Église s'est insurgée au nom de Dieu et au nom de l'homme, contre l'imposture d'un pouvoir usurpé. Elle doit aujourd'hui proclamer qu'une guerre nouvelle a commencé : une guerre totale contre l'homme. Une guerre qui veut d'abord mutiler l'homme pour ensuite le détruire. Une guerre qui veut aliéner l'homme de sa raison et de sa volonté, dans lesquelles s'exprime sa prodigieuse ressemblance avec Dieu. Une guerre insensée où la mort de Dieu aurait pour prix la mort de l'homme."
Soyons vigilants. En effet, à l'échelle mondiale, au grand contentement des agents sans-Dieu de l'ONU, les persécutions s'accentuent contre l'Église, institution divine fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ. L'Épouse du Christ est crucifiée sur la place publique par une campagne diffamatoire lancée par des anticléricaux, des francs-maçons, des marxistes qui veulent réduire à néant l'Église. On s'est attaqué à la famille pour que la foi ne se transmette pas de père en fils. Dans la province de Québec et dans tous les endroits où l'Église catholique a été prospère, on a tenté, par des procès, de démolir la réputation des communautés religieuses par toutes sortes de calomnies.
À l'heure actuelle, on s'attaque directement à la papauté. Nous avons sous les yeux le cas du Pape Pie XII : d'ignobles faussetés portées contre lui. Et que dire des accusations contre la hiérarchie des États-Un
is ? Dans la province de Québec, nous avons vu des prêtres poursuivis devant les tribunaux et condamnés à la suite de simples allégations sans fondement, sans témoin. Le témoignage du prêtre ne compte pas. Les sans-Dieu appliquent cette maxime de Voltaire, ignoble renégat : « Mentez, mentez, il en restera toujours ».
Soyons prêts au martyre plutôt que de renier notre foi en l'Église catholique romaine. "Les portes de l'enfer, ne prévaudront pas contre elle." Elle traversera un creuset de souffrances mais elle triomphera de tous ses ennemis. Après le crucifiement, ce sera la résurrection. La tour de Babel du gouvernement mondial s'écroulera. Le christianisme redeviendra florissant.
Le monde a trop d'hommes de science, pas assez d'hommes de Dieu.- Général Bradley