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Il n'y a plus d'écoles catholiques au Québec

le lundi, 01 juin 1998. Dans Éducation

Confessionnelles dans la lettre, laïques dans l'esprit

Appel aux étudiants sérieux qui désirent un avenir meilleur

Nous citons ci-après des extraits d'un rapport des États généraux sur l'éducation, annexe I, texte de dissidence de certains membres de la commission ; chantier 9 : dissidence relative à la confessionnalité ; ce document est signé par Gary Caldwell, le 23 septembre 1996 :

par Gary Caldwell

"Le régime (scolaire) québécois est en fait (sauf pour quelques groupes restreints qui ont su se prévaloir des privilèges accordés par le régime) confessionnel dans la lettre et laïc dans l'esprit.

Au Québec, le terme 'catholique' apposé aux écoles n'est en fait que nominal : un élève peut fréquenter ces écoles tout au long de sa formation sans jamais être mis en contact avec les valeurs fondamentales de la religion catholique, et sans connaître un milieu véritablement imprégné de ces valeurs.

... Les manuels de religion du secondaire, par exemple, font preuve d'un christianisme qui oscille entre le narcissisme exacerbé et le summum du "qué- taine", sans vraiment s'attarder aux fondements de la foi, comme par exemple la valeur intrinsèque de toute personne, l'incarnation de Dieu sur terre ou la Sainte-Trinité.

De manière plus précise, on constate que les manuels de religion et de formation personnelle et sociale utilisés dans les écoles (dites) catholiques pendant la dernière moitié des années quatre-vingt ne parlent jamais de la famille dans la tradition chrétienne !

Nous n'avons pas, au Québec, d'écoles confessionnelles au vrai sens du terme, comme celles qu'on trouve en France et en Ontario ; là-bas, seuls des professeurs catholiques sont engagés dans les écoles dites 'catholiques' !

(NDLR : Juste quelques jours avant Noël, les apostats de notre législature du Québec, secondés par les apostats de notre législature d'Ottawa, ont réussi à faire modifier la partie de l'article 93 de la Constitution qui garantissait le confessionnalité dans les écoles.)

Dans son mémoire, M. Caldwell ajoutait :

"... Effectivement, les Québécois catholiques et protestants jouissaient de la prérogative constitutionnelle suivante : ils avaient droit à des écoles catholiques ou protestantes, selon le cas. Ce droit leur avait été octroyé par la couronne britannique en 1774, et avait été entériné en 1867 par toutes les parties impliquées."

(NDLR : Et on a modifié l'article 93, malgré que la majorité des Québécois s'y opposaient.)

M. Caldwell affirme :

... En effet, il ressort de notre analyse que 57% à 63% (selon qu'on tienne compte ou non de ceux dont la position exprimée était ambigue ou indifférente) de ces mémoires étaient en faveur de l'école confessionnelle.

Je signale en passant que le statut protégé du français... est une prérogative constitutionnelle d'un ordre comparable à celui de la confessionnalité. Allons-nous risquer de perdre, d'ici une génération, le droit à la langue française, lorsqu'une partie de la population du Québec voudra se débarrasser de cette "entrave au bon fonctionnement d'une société moderne et libérale" ?

... Étant donné qu'une école ne peut pas être confessionnelle si son personnel n'appartient pas majoritairement à la confession en question, les écoles catholiques devront pouvoir engager des enseignants catholiques. C'est justement ce que la Commission royale d'enquête sur l'éducation en Ontario a réaffirmé pour le réseau catholique ontarien.

... Pour citer les propos d'élèves parlant de leur école secondaire : « un milieu sans espoir ».

Gary Caldwell, sociologue

Le 23 septembre 1996

Note de Vers Demain :

Oui, école sans Dieu, un milieu sans espoir au point de vue spirituel, l'âme des enfants étant tuée, dès le bas âge, par l'enseignement et la pratique libres de la sexualité bestiale, contredisant les sixième et neuvième Commandements de Dieu.

6. Impudique point ne seras de corps ni consentement.

9. L'œuvre de chair ne désireras qu'en mariage seulement.

Aller contre cet enseignement, c'est s'aventurer sur les chemins de la corruption, de la perdition qui conduisent au découragement, à la désillusion, à la violence, au désespoir et au suicide.

Milieu sans espoir aussi matériellement, car les élèves diplômés sortent endettés de $10,000 à $20,000 des universités, et se retrouvent en face d'une société sans travail rémunérateur pour eux, puisque les robots occupent les emplois.

Remèdes

1. Qu'on revienne à l'enseignement du catéchisme catholique intégral dans les écoles.

2. Que le gouvernement crée de l'argent nouveau pour représenter la production faite par le robot, et qu'il distribue un dividende à tous et à chacun des citoyens, y compris aux étudiants, afin que ces derniers puissent payer leurs études et ne s'endettent plus.

Nous demandons à tous les étudiants de nous aider à régler ce grave problème religieux et social, en éclairant la population sur le sujet par l'abonnement au journal Vers Demain, le seul journal qui se fait la voix de ceux qui sont sans voix, comme les étudiants et les autres pauvres, de plus en plus nombreux.

Thérèse Tardif

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