Voici une nouvelle très encourageante pour les Canadiens français et pour tous les catholiques non seulement de la province de Québec, mais du Canada tout entier. La Ville Saguenay avec le maire Jean Tremblay en tête de la bataille, a gagné son procès devant la Cour d’Appel du Québec pour le maintien de la prière avant les séances municipales. Voici un bref résumé de la cause de ce procès:
Le maire Jean Tremblay a été élu maire en 1997. À cette époque la municipalité portait le nom de Chicoutimi. “Je constate, raconte le maire, qu’avant les assemblées du Conseil, il y a toujours une prière qui est récité. Cette prière-là semble une formule qui existe depuis longtemps. Et je constate également que dans la salle du conseil il y a un petit Sacré-Cœur qui a un pied et demi de haut qui est juché en haut de la salle. Je continue cette tradition qui me semble importante.
“En 2007 arrive un citoyen qu’on ne connaissait pas. Et le citoyen décide que la prière au Conseil municipal l’incommode. Et il porte plainte. Dans sa plainte il demande que la prière cesse. Il demande également que les objets religieux soient déplacés. Et il y a une autre salle avec un crucifix, salle où se tiennent également des assemblées. Il a donc demandé que le crucifix soit aussi enlevé de cette salle et il demande également 100,000$ de dommages. La Ville évidemment refuse. Cette personne-là, était représentée par le Mouvement laïc québécois.”
La Ville Saguenay n’a pas plié devant les demandes de M. Simoneau mais elle a tout fait pour apaiser le récalcitrant, l’accommoder de quelque manière, mais il n’avait absolument rien à faire. Devant son intransigeance, la Ville Saguenay a donc entrepris un procès.
Le 17 février 2011, le maire Jean Tremblay de la Ville de Saguenay, a été condamné par le Tribunal des Droits de la Personne. On lui ordonnait d’enlever le crucifix et la statue du Sacré Cœur de l’Hôtel de Ville et de dédommager le plaignant de 30 000$.
Après cette condamnation invraisemblable, la Ville Saguenay ne s’est pas laissée abattre. L’héroïque maire Jean Tremblay a fait appel aux dons de la population de la province de Québec et d’ailleurs pour aller en appel devant la Cour d’Appel du Québec. Au bout de trois jours, la Ville Saguenay avait le montant requis.
Le jugement de la Cour d’Appel du Québec a été publié en mai 2013. Rendons grâce à Dieu! C’est une victoire historique pour le peuple canadien-français.
La bataille de six années du maire Tremblay a donné le courage de persévérer aux autres municipalités qui avaient maintenu la prière. Et plusieurs autres municipalités ont repris la prière et remis le crucifix à l’Hôtel de Ville. “Nous sommes 1000 municipalités qui avons maintenu la prière, avait dit le maire, si nous capitulons le Mouvement laïc québécois va faire le tour de toutes les municipalités pour les arrêter de prier.”
Nous savons que le Mouvement laïc québécois, œuvre maçonnique, s’est donné comme mission d’éliminer toute trace de religion dans la province de Québec. Il a suscité des procès dans d’autres municipalités, dont Ville Laval, au nord de Montréal.
Cette victoire a déplu à Pauline Marois, notre Premier ministre du Parti québécois, qui se glorifie d’être laïciste, d’avoir contribué à la déchristianisation officielle de notre système scolaire de Québec et d’être allée elle-même déposer à la Chambre des Communes à Ottawa une demande pour l’abrogation de l’article 93 de la Constitution canadienne, permettant des Commissions scolaires confessionnelles pour les écoles protestantes et catholiques.
Honneur à l’héroïque maire Tremblay. Le Ciel est plus fort que l’enfer. Continuons le combat pour le triomphe du Christ-Roi sur les nations. Tout doit être restauré dans le Christ. Nous voulons Dieu dans nos écoles, à l’atelier, à l’Hôtel de Ville, dans nos usines, nos hôpitaux, nos législations, dans toutes les couches de la société. Dieu seul peut assurer la paix, le bonheur et la prospérité des peuples.