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Bernard Landry demande de stopper la réforme scolaire de Pauline Marois

le samedi, 01 mars 2008. Dans Éducation

Les meilleurs professeurs, religieux et religieuses ont été chassés des écoles

Pas surprenant que les étudiants échouent dans toutes les matières

L'enseignement du catéchisme a été remplacé par des cours de sexe

Politiciens, vous avez vidé les écoles des vraies valeurs et les enfants en sont vides aussi

Les parents devraient retirer leurs enfants des écoles pendant un an pour régler le problème

Thomas Chapais, 1858-1946, professeur d'histoire à l'université Laval, l'une des personnalités les plus estimées de son temps, déclarait que l'éducation était une chose trop importante pour être laissée aux politiciens ou à tout autre profane. Jusqu'à la création du ministère de l'Éducation, tous les programmes et toutes les méthodes pédagogiques devaient être approuvés par les évêques, parce c'est le haut clergé qui reçoit la formation et fait les études nécessaires pour accomplir cette importante et noble tâche.

Éduquer au mal

Bernard Landry, ancien premier Ministre péquiste, demande de « stopper » la réforme scolaire suscitée par Pauline Marois, chef actuel de son parti. Il est temps d'ouvrir les yeux sur les horreurs que produisent ces néfastes « réformes ».

La décadence dans les écoles a commencé en 1964 avec le ministère de l'Éducation, sous le gouvernement libéral de Jean Lesage, infiltré par le gauchiste, René Lévesque, fondateur du Parti Québécois. Et depuis ce temps, plusieurs soi-disant réformes du système scolaire se sont succédées, entreprises soit par les péquistes, soit par les libéraux. Toutes ont eu pour objectif de vider l'enseignement de son caractère religieux. Dieu, source de toute Vérité, a été mis à la porte des écoles. Il ne peut y avoir de vraie éducation sans les Commandements de Dieu : tu ne tueras pas, tu ne voleras pas... etc.

Dans nos écoles actuelles, les politiciens et les professeurs athées ont remplacé l'enseignement des Commandements de Dieu par l'enseignement du sexe. Quand on cultive chez les enfants les appétits charnels au lieu de leur apprendre à les combattre, il est impossible de pouvoir s'adresser à leur intelligence. C'est la bête qui mène et non la raison. Et on est témoin des pires orgies dans nos milieux scolaires. Thomas Chapais avait raison. Nous voyons la différence entre l'école catholique et l'école athée du Ministère de l'Éducation.

Pauline Marois a été l'une des grandes responsables de la destruction de notre excellent système scolaire catholique, en patronnant le Rapport Proulx et en demandant l'abolition de l'article 93 de la Constitution canadienne, qui garantissait le droit à des Commissions scolaires et à des écoles confessionnelles. Nos ancêtres ont lutté durement pendant des décades pour nous obtenir de telles garanties dans la Constitution et pour bâtir nos écoles catholiques. Aujourd'hui nos gouvernements et nos universitaires laïcistes s'appliquent à détruire cette œuvre qui fut si féconde. Par leur loi 95, appliquée d'une manière dictatoriale et totalitaire, les laïcistes donnent le dernier coup de hache pour détruire la religion catholique au Québec. L'école laïque est l'école sans Dieu et contre Dieu.

Messieurs les Ministres et députés du Québec, vous avez chassé les excellents professeurs des écoles, les religieux et les religieuses, voilà pourquoi l'excellence dans les notes des élèves a tant dégradé. Les religieux et religieuses recevaient la formation nécessaire pour bien éduquer les enfants. Ils prêchaient la vertu et l'enseignement était excellent. Aussi, il y avait de l'ordre dans nos écoles, les enfants étaient disciplinés et studieux. Le peuple pratiquait les Commandements de Dieu qu'il avait appris à l'école, il était honnête et charitable. Les familles restaient unies. Il n'y avait pas de tueries, de vols, de viols, de meurtres et de suicides, comme nous en voyons à profusion aujourd'hui.

Il faut réformer toutes les soi-disant réformes accomplies depuis la fondation du ministère de l'Éducation. Les résultats sont désastreux. Il faut remettre l'enseignement sous la direction de l'Église et non sous le contrôle du Ministère de l'Éducation, c'est-à-dire des politiciens qui ne sont vraiment pas des modèles à donner aux enfants. Oui, madame Marois, il faut stopper votre réforme. Nous prions pour votre conversion et celle de tous les responsables de la destruction de notre système scolaire catholique bâti à coup de grands sacrifices par notre Église. Nous prions aussi pour que vous compreniez tout le mal que vous avez fait à notre peuple en détruisant l'école catholique. C'est un désastre pire que le tsunami parce que c'est l'âme de notre peuple qui a été détruite. Pourra-t-il s'en relever ? Réfléchissez et réparez.

Thérèse Tardif

Eduquer au bien CITE DU VATICAN, 23 FEV 2008 (VIS). Ce midi, Place St. Pierre, Benoît XVI a remis symboliquement aux familles, professeurs, animateurs et éducateurs romains sa lettre du 21 janvier dernier au diocèse et à la ville sur l'éducation. Le Saint-Père a d'abord rappelé qu'éduquer "n'a jamais été facile et semble aujourd'hui devenir encore plus diffi cile". Cela conduit de nombreux parents et professeurs à "renoncer à leur propre devoir et ils ne réussissent même plus à comprendre quelle est vraiment la mission qui leur est confi ée. En fait, a ajouté le Pape, trop d'incertitudes et de doutes circulent dans notre société et dans notre culture et trop d'images déformées sont véhiculées par des moyens de communication sociale". Puis, le Saint-Père a assuré que "nous nous sentons soutenus par une grande espérance et une forte confi ance... Même aujourd'hui, a-t-il poursuivi, éduquer au bien est possible. C'est une passion que nous devons porter dans notre cœur, une entreprise commune pour laquelle chacun est appelé à apporter sa contribution". Benoît XVI a ensuite encouragé les parents, professeurs, prêtres et catéchistes à "assumer avec joie la responsabilité que le Seigneur vous confie, a-t-il dit, afin que la grande hérédité de foi et de culture, qui est la plus grande richesse de notre ville bienaimée, ne soit pas perdue au passage d'une génération à l'autre, mais au contraire qu'elle se renouvelle, se consolide et qu'elle soit un guide et un stimulant dans notre chemin vers l'avenir". Puis il a demandé aux parents de "rester solides dans leur amour réciproque" pour donner "un témoignage cohérent de vie" et aider les nouvelles générations "à distinguer avec clarté le bien du mal, et à se construire à leur tour de solides règles de vie qui les soutiennent dans les futures épreuves". "Ainsi, a poursuivi Benoît XVI, vous enrichirez vos enfants de l'héritage le plus précieux et le plus durable, c'est- à-dire l'exemple d'une foi quotidiennement vécue". "Votre tâche, a-t-il ajouté à l'attention des enseignants, ne doit pas se limiter à enseigner des notions et des informations en laissant de côté la question de la vérité, surtout de cette vérité qui peut être un guide dans la vie... En étroite syntonie avec les parents, l'art noble de la formation de la personne vous est confié". Le Saint-Père a ensuite exhorté les prêtres, religieux, religieuses et catéchistes des paroisses romaines "à être les amis de confiance en qui les jeunes peuvent toucher de la main l'amitié de Jésus pour eux, et en même temps, les témoins sincères et courageux de cette vérité qui rend libre et qui montre aux nouvelles générations le chemin qui mène à la vie". En relevant que l'éducation ne relève pas seulement de la responsabilité des éducateurs, le Pape a rappelé aussi aux enfants, adolescents et jeunes qu'ils étaient appelés à "être les artisans de leur croissance morale, culturelle et spirituelle". "C'est à vous, leur a-t-il dit, d'accueillir librement dans votre cœur, dans votre intelligence et dans votre vie, le patrimoine de vérité, de bonté et de beauté qui s'est formé tout au long des siècles et qui trouve en Jésus-Christ sa pierre angulaire". "Sachez, a encore dit le Saint-Père à l'attention des jeunes, que dans ce chemin qui n'est pas facile, vous n'êtes pas seuls. Vos parents, enseignants, prêtres, amis et formateurs vous sont proches, mais surtout Dieu qui nous a créés et qui est l'hôte secret de nos cœurs... Il est la vraie espérance et le fondement solide de notre vie. Et surtout, a conclu Benoît XVI, nous pouvons nous fier à lui".

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