On a été tellement médusé par le mot "argent", qu'on en est venu à considérer l'argent comme une richesse. Et pourtant l'argent ne nourrit pas, n'habille pas, ne loge pas, ne chauffe pas, ne guérit pas.
Un homme a, disons, 100 000 $, et rien d'autre chose. Possède-t-il de la richesse ? Non. S'il ne peut rien avoir d'autre chose, même pas avec ses 100 000 $, parce qu'il n'y a rien d'autre chose à obtenir avec son argent, il va mourir de faim.
L'argent n'est pas une richesse, c'est seulement un titre permettant d'obtenir de la richesse faite par d'autres. S'il n'y a pas de ces autres-là pour offrir de la vraie richesse, tout montant d'argent ne vaut pas un morceau de pain.
D'autre part, voici un homme qui n'a pas un sou d'argent, mais qui possède un lopin de terre arable, des outils pour le cultiver, quelques vaches et les agrès usuels d'un fermier, il pourra vivre et faire vivre sa famille.
Le premier, l'homme d'argent, ne peut vivre sans d'autres qui produisent des biens nécessaires à la vie. Il dépend du producteur de richesse réelle.
Le second, l'homme de la ferme, peut vivre, même s'il n'y a aucun financier, aucun homme d'argent dans le pays.
Une autre chose qu'il faut savoir, c'est que l'argent est de sa nature peu de chose. Dans un passé qui s'éloigne de plus en plus, il a pu être du métal précieux, comme l'or ou l'argent. Il l'est de moins en moins. Il est devenu d'abord du papier imprimé, puis, de plus en plus, de simples nombres inscrits dans des livres de banque ; des nombres qu'on fait passer d'un compte dans un autre pour payer de la marchandise qui passe d'une place dans une autre. Pour l'argent de métal, il fallait découvrir du minerai dans les profondeurs de la terre et l'en arracher, puis le raffiner, à grands frais. Pour l'argent de papier, ça va plus vite : il faut tout de même l'imprimer, selon certains modèles légalisés pour éviter la fraude. Pour les comptes dans un livre de banque, ça ne prend qu'une plume et une goutte d'encre.
Lorsque la guerre fut déclarée en 1939, après dix années de crise et de rareté d'argent, les gouvernements en guerre n'envoyèrent pas les hommes dans des mines d'or ou d'argent ; ils les enrôlèrent (en nombre) dans leurs armées, et d'autres furent employés dans des usines de munitions de guerre. Et cela fut financé par des gouttes d'encre et des plumes de banquiers. Pas par des plumes enregistrant l'argent apporté par des épargnants ; on n'aurait pas financé une journée de guerre avec des épargnes depuis longtemps presque toutes disparues. Il fallait de l'argent nouveau ; et sur instructions, les montants sortaient en chiffres à mesure que les activités de guerre exigeaient plus d'argent pour mobiliser hommes et choses.
C'est heureux que l'argent moderne ne soit guère fait que de chiffres, et que tout le monde fasse confiance à ces chiffres autant qu'à de l'or qu'on ne voit plus dans la circulation. Cette confiance mutuelle est en soi un signe de civilisation qu'on ne trouverait pas dans un état anarchique où le pillage remplacerait le travail et la production de biens.
Cet argent de comptabilité permet aussi de financer une production en développement, aussi rapidement qu'elle se développe. Les rapides et énormes développements modernes, exigeant une rapide mobilisation de matériaux et de nouvelles sources d'énergie, n'auraient jamais pu être financés au rythme où ils devenaient possibles s'il avait fallu attendre une découverte et une extraction d'or ou d'argent du sein de la terre.
De plus, ce financement se résumant à une comptabilité, permet de représenter le mouvement de la richesse, sa production et sa consommation. Pourvu évidemment que ce soit une comptabilité exacte et non pas une fausse comptabilité, comme c'est souvent le cas aujourd'hui par ceux qui contrôlent le crédit de la nation.
Cette comptabilité doit être, pour ainsi dire, la photographie financière des réalités, de la capacité de production ; la photographie du rythme de production et de consommation ou dépréciation de la richesse. Il n'y aurait alors ni inflation ni déflation, mais équation. Une finance à la fois souple, simple et saine, sans problèmes ni casse-tête. Il est bien plus facile de photographier un édifice que de le construire. De même, il est bien plus facile d'évaluer, de photographier financièrement l'état de la richesse que de la produire.
Mais avec le contrôle du crédit tel qu'il est actuellement exercé, on soumet les producteurs au photographe : s'il décide restriction du crédit financier, on restreint la production. Le photographe financier produit une image fausse : la production de biens et la satisfaction des besoins doivent se comporter d'après cette image falsifiée. C'est là le vice capital de notre organisme économique et social. Et c'est cela qu'on refuse de corriger, ou même de passer en jugement. La finance est la vache sacrée du système. On peut mettre toute la population en pénitence (on dit austérité) ; mais défense de toucher à la vache sacrée, à la fausse photographie financière produite par des contrôleurs du crédit financier de la nation, qui ne sont ni le gouvernement ni les producteurs de la richesse des contrôleurs qui photographient prospérité en temps de guerre et crise en temps de paix.
N'est-ce pas là une hérésie économique de taille, et chez les gardiens du bien commun, un avilissement de leurs fonctions de responsabilité ? Les mots "Justice sociale", ou même "doctrine sociale de l'Église", ne peuvent rimer à rien tant que l'on respecte la vache sacrée, son sceptre et ses décrets.
C'est cette fausseté financière que corrigerait l'application des propositions dites du "Crédit Social", formulées par C. H. Douglas au sortir de la première guerre mondiale. Si elles avaient été adoptées alors, le monde n'aurait pas eu à souffrir de la folle débauche financière de 1926 à octobre 1929, ni de la profonde crise financière de 1930 à 1939, ni de la naissance de dictatures pour enrégimenter les masses d'hommes mis en chômage par la démence des contrôleurs du crédit, ni d'une deuxième guerre mondiale avec ses millions de victimes, ni de l'expansion du communisme sur la moitié du globe à la suite de cette guerre, ni des successions d'inflations et de restrictions du crédit opérées encore depuis par les faux photographes financiers.
Mais cette hérésie économique a pourri les esprits dans toutes les classes de la société. L'argent est devenu le mobile et la fin immédiate de tout projet, de toute activité économique pour à peu près tout le monde : du salarié au magnat de l'industrie, du cultivateur qui peine au millionnaire qui se balade, du citoyen sans revenu au législateur qui n'a pas assez de 70 000 $ par an, de l'ignorant à l'universitaire. La vache sacrée les tient tous en supplications.
Mais, hommes de droite, ne demandez plus comment il serait possible de financer adéquatement la production et la consommation, quand le crédit financier, qui est l'argent moderne, n'est qu'une comptabilité. Exigez seulement une comptabilité exacte. Un chef d'entreprise n'endurerait pas une semaine un faux comptable. Pourquoi la nation endure-t-elle les responsables d'une comptabilité qui double les prix quand la production est deux fois plus facile, une comptabilité qui permet plus de pain dans la maison quand les deux tiers des producteurs valides sont employés à tuer ou à fabriquer des bombes, et qui le rationnent quand des centaines de mille bras disponibles s'offrent pour produire ?
Et votre autre question, hommes de droite : Comment parler de dividende à tous quand tous n'ont pas placé d'argent dans l'industrie ?
Réponse : Parce que tous sont réellement capitalistes. Parce que le plus gros facteur actuel de production est un capital réel, qui appartient à tout le monde.
Mais là encore, il faut penser et parler en termes de réalités, et non pas en termes d'argent. En termes de ce qui se produit, et non pas seulement en termes de ce qui évalue, surtout quand ça ne sait pas évaluer juste.
C'est faux, c'est une constipation de l'esprit, de ne considérer comme capital que ce qui est argent, que ce qui est crédit financier. C'est faux aussi de considérer les employeurs, les employés et les fournisseurs de fonds comme les seuls auteurs de la production et les seuls ayant droit aux produits.
D'abord, en fait de capital, revenons à l'idée exprimée ci-dessus en mettant en comparaison l'argent et la richesse.
Marcel Beaulieu est un fermier. Sa terre lui appartient. Il a une maison pour sa famille, une grange pour ses animaux, des instruments aratoires, même un tracteur ; il a un verger et des champs en culture.
Quand même il aurait peu ou pas d'argent, monsieur Beaulieu est un capitaliste. Il possède, en effet, un capital, un capital réel qu'il exploite et dont il tire des revenus réels, des produits agricoles variés capables de satisfaire des besoins.
Marcel Beaulieu peut même faire de véritables opérations capitalistes. Il plante un champ en pommes de terre. Il en tire, disons, 100 sacs de pommes de terre. Il peut décider d'en accorder 90, soit à la consommation par sa famille, soit pour remplir les commandes de clients. Il capitalise les 10 autres sacs, faisant d'eux une épargne qu'il va investir dans son champ, c'est-à-dire les mettre en terre pour en obtenir une nouvelle récolte. Il peut développer son capital en augmentant la part ainsi réservée pour une nouvelle source de rendement.
Sa ferme est un capital réel. De grande valeur. Peut-être un évaluateur dira-t-il qu'elle vaut 50,000 $ (300,000 $ aujourd'hui). Mais ce n'est pas l'évaluation qui fait sa valeur ; elle a sa valeur en elle-même. Et c'est un capital privé. Lui-même décide ce qu'il cultivera. L'initiative personnelle, entreprise libre, propriété privée, c'est cela l'essence du capitalisme. Et c'est une économie saine, tant qu'elle n'est pas gâtée par une finance viciée. La finance viciée n'est pas à confondre avec le capitalisme même ; c'est une étrangère au capitalisme sain.
Marcel Beaulieu a certainement droit au dividende sur son capital, c'est-à-dire aux produits réels que rapporte son capital réel. Ce n'est pas à lui qu'on fera avaler la couleuvre de socialismes de n'importe quelle nuance. Pas à lui, non plus, qu'on fera croire que si le gouvernement nationalisait sa ferme et celle d'une dizaine de voisins, transformant les propriétaires en employés du gouvernement, l'ensemble de ces fermes nationalisées produirait plus qu'elles ne produisent globalement sous la direction de leurs propriétaires respectifs. Pas à lui qu'on fera croire que, soviétisés, les fermiers auraient plus d'entrain, d'ardeur et de joie au travail qu'ils n'en ont quand ils font eux-mêmes leurs plans et voient eux-mêmes à leur exécution. Pas à lui, ni à des fermiers propriétaires comme lui, qu'on fera croire que le travail conscrit, le travail forcé est plus productif que le travail libre.
Et donnons maintenant l'exemple d'un autre capital réel, mais par nature plus communautaire. C'est le cas, par exemple, des ressources naturelles d'un pays : forêts, cours d'eau, force hydraulique de chutes ou de rapides, gisements miniers, nappes souterraines d'huile. Ces choses ne sont pas le résultat du travail des hommes : leur exploitation pourra l'être, mais pas leur existence ; et si elles n'existaient pas, elles ne pourraient pas être exploitées. Ces ressources naturelles, gratuités du Créateur, sont un capital réel, mais communautaire.
Leur exploitation sera très bien faite par l'entreprise privée, généralement beaucoup mieux que par une entreprise d'État. L'entrepreneur aura droit à des bénéfices sur son exploitation. Mais c'est quand même un capital réel communautaire qui est ainsi mis en rendement, et les fournisseurs de ce capital communautaire doivent bien en recevoir un bénéfice de quelque manière. Le bénéfice sur un capital s'appelle dividende. Puisque dans ce cas, le capital mis en rendement appartient à la communauté, à l'ensemble, et pas plus à l'un qu'à l'autre, des individus qui composent la population, c'est, disons-nous, chaque citoyen qui doit bien, de quelque manière à établir juridiquement, être enrichi d'une partie du rendement.
Un autre capital communautaire qui joue un facteur prépondérant dans l'immense capacité moderne de production, c'est l'héritage constitué par les progrès successifs et cumulés des générations passées et transmis à la nôtre. Ce qu'on peut appeler le progrès : inventions, découvertes de nouvelles sources d'énergie, améliorations dans les techniques de production, avantages de la spécialisation et de la division du travail dans des sociétés d'ordre.
Comparez la production par homme et par heure de travail d'il y a seulement trois siècles avec la production par homme et par heure de travail aujourd'hui. Le rendement total augmente sans cesse, avec des semaines d'ouvrage abaissées à 40 heures au lieu des 60 ou 70 heures d'autrefois, en employant un pourcentage moins élevé de la population, avec des vies d'emploi commençant à un âge moins jeune et se terminant à un âge moins avancé.
Ce progrès continue de nos jours. Notre génération le passera, grossi, à la suivante. Mais ce qui nous vient des générations précédentes est déjà considérable et nous, les vivants d'aujourd'hui, en sommes les héritiers, tous au même titre, aucun ne pouvant prétendre y avoir plus de droit qu'un autre.
La production actuelle est, pour une grande part, redevable à cet héritage communautaire. Ceux qui, par leur participation personnelle à la production, contribuent à mettre cet héritage en rendement, ont certainement droit à une rémunération. Mais, non moins certainement, tous les héritiers, donc tous les membres de la société, employés comme non-employés, ont droit à un bénéfice sur l'emploi de cet héritage de bien plus grande valeur productive que les efforts des employés ou que le capital-argent des investisseurs.
Ce droit de tous les cohéritiers peut être satisfait juridiquement par un dividende périodique octroyé à tous et à chacun, employés ou non. De plus, à mesure que le flot d'emploi diminue pour maintenir le même flot de production, c'est une preuve que le progrès entre davantage, et le travail moins, dans le rendement total. Cela devrait se refléter par un plus gros pourcentage du pouvoir d'achat total provenant du dividende à tous, et un pourcentage diminué du pouvoir d'achat total provenant des salaires. Ne peut-on pas imaginer, même si cela ne doit jamais arriver, une économie de production tellement automatisée, que le travail humain en serait presque totalement absent ? Comment pourrait-on alors distribuer les produits autrement que par des dividendes quand il n'y aurait à peu près plus de salariés ? D'ici cette limite, il y a tout de même une progression dans ce sens, et un système financier reflétant la réalité devrait l'exprimer fidèlement. Ce qui faisait dire à Douglas en style d'ingénieur :
"La distribution de pouvoir d'achat aux individus devra progressivement dépendre de moins en moins des salaires. C'est-à-dire que le dividende devra progressivement déplacer les salaires, à mesure qu'augmente la capacité de production par homme-heure."
Comme quoi un système financier ainsi accordé au réel conduirait l'organisme économique et social au delà du salariat. Le statut du salarié ferait graduellement place à un statut de capitaliste. Et ça commencerait tout de suite, avec le progrès déjà acquis, par le dividende à tous, dividende reconnaissant à chacun le statut d'héritier social, de capitaliste social : Tous capitalistes, avec un dividende social périodique, délivré par la société, sans passer par l'emploi, donc sans entrer dans le prix de revient.
C'est cette vision, hommes de droite, qu'il faut opposer aux arguments à la fois myopes et menteurs des socialistes avec leur économie de travail enrégimenté, de production manquée et de distribution rationnée.
C'est cette vision aussi dont vous devriez promouvoir l'avènement en renonçant au culte de la vache sacrée, en réclamant l'assainissement du système financier par l'application intégrale des propositions du Crédit Social authentique qui, depuis 77 ans, réclament votre attention, votre adhésion et votre action.
La vision créditiste ne s'arrête pas à une distribution vraiment sociale de la distribution. C'est toute la vie économique et tout le mode de vivre qui en sortiraient épanouis.
Les trois quarts au moins des activités économiques actuelles ne sont qu'occupations parasitaires au service d'un gaspillage effarant. Le système financier de la vache sacrée y force, son renversement en affranchirait. Le flot des campagnes vers les villes avec leurs maisons sardinières ou taupinières et leur atmosphère empestée cesserait rapidement. Les casernes industrielles où des milliers d'ouvriers doivent laisser leur personnalité à la porte se videraient aussi rapidement. Les agglomérations de compétents, soumis à des incompétents qui ne les dominent que par leurs comptes en banques, sortiraient de ces chaînes de la vache sacrée ; chacun d'eux deviendrait son propre entrepreneur ; ou ils se grouperaient en associations de compétences pour des entreprises leur procurant un certain profit, oui, mais surtout la joie et la fierté d'être ceux qui fournissent de bons produits à la communauté. Selon l'expression du maître C. H. Douglas, ils formeraient une aristocratie de producteurs au service de la démocratie des consommateurs.
Ce sens de l'entreprise personnelle, de la responsabilité et de l'aristocratie du service fait terriblement défaut dans notre monde actuel, où les esprits comme les compétences sont muselés par la domination de l'argent.
De même, avec le progrès et avec la distribution des biens liés à l'existence des produits plus qu'à l'emploi, on apprendrait à chercher autre chose que des affaires qui paient ; on serait moins absorbé par le souci du pain matériel ; on pourrait orienter sa vie vers d'autres fonctions humaines que la seule fonction économique. Moyennant une éducation dans ce sens, on pourrait passer d'une civilisation de production à une civilisation matérielle, d'une civilisation de travail inutile et de gaspillage à une civilisation de dégagement, de culture, d'art et, disons-le, de spiritualité et d'ascension de l'âme. Un philosophe contemporain chrétien et thomiste a même dit : à une civilisation de contemplation. Du moins, ce serait possible pour ceux qui le veulent, quand ils ne seraient plus enchaînés par la nécessité d'un embauchage rémunéré.
Douglas a lui-même fait une réflexion dans ce sens :
"Ce que nous cherchons, disait-il, ce sont de simples modifications, surtout d'ordre financier, qui permettraient à l'homme d'entrer dans une nouvelle civilisation, où la fonction économique fera place à l'exercice d'autres fonctions humaines plus nobles, une civilisation de possibilités dont nul ne peut dire ce que des hommes libérés en feront."
On pourrait s'étendre sur ces visions, mais c'est mieux laissé à la considération des esprits individuels conscients de la possibilité d'une vie économique saine contrairement à la vache sacrée de la finance actuelle.
Une dernière réflexion : S'il y a dans nos pays de grande production, des gens qui n'ont rien, c'est parce que le mode de distribution les traîte comme des déshérités, comme n'ayant aucun droit acquis à la richesse de leur pays. Réserver la production à ceux seulement qui y contribuent, cela équivaut à faire les salaires et les profits absorber le dividende social des héritiers qui ne sont pas employés. Le fait d'en reprendre une partie par les taxes sur les revenus des capitalistes et des salariés, pour verser en allocations aux déshérités ne rétablit pas ceux-ci dans leurs droits : ils restent des déshérités. Déshérités secourus, oui ; mais l'allocation d'indigence n'a pas le caractère de dignité d'un dividende payé à des capitalistes qui y ont droit.
Voilà, hommes de droite aux mains vides, des considérations qui devraient vous ouvrir des visions et vous inspirer des lignes de conduite. Vous auriez alors autre chose qu'un silence confus à opposer aux arguments des promoteurs de socialisme ou de communisme. (...)
Personne ne peut nier que le capitalisme sait au moins produire l'abondance ; et si la distribution fait défaut, c'est la faute du système financier. C'est le système financier dont il faut demander la revision, et non pas du système capitaliste lui-même, qui est essentiellement initiative personnelle, entreprise libre et propriété privée. Puis le système capitaliste respecte la liberté personnelle. Le socialisme, lui, ne produit que la rareté, il ne peut que rationner la distribution, et il piétine toute liberté individuelle. (...)
Hommes de droite, renseignez-vous et armez-vous, et ne restez plus les mains vides devant un communisme ou un socialisme dont vous ne voulez pas.