En même temps qu'elle restatufie son taux de crédit pour favoriser les produits Nouvelle-France, l'Association simplifie la contribution de ses membres et le mode de perception.
Jusqu'ici, l'associé payait $1.00 pour son journal et $6.00 pour son association, un total de $7.00, accepté en versements partiels qui nécessitaient la plupart du temps sept perceptions en douze mois.
Désormais, l'associé paiera sa contribution annuelle en un seul versement, et elle est réduite à $5.00. De plus, l'associé reçoit gratuitement le journal. L'associé pourra considérer cet abonnement gratuit comme le crédit (droit à des produits) greffé sur son paiement de $5.00 en argent, ce qui équivaut à quatre fois 5 pour cent.
Il n'y aura donc plus désormais qu'un seul versement annuel de la part de tous ceux qui font partie de l'organisation. Les simples abonnés au journal versent $1.00 par année. Les associés versent $5.00 par année, et rien de plus.
Les officiers et voltigeurs chargés de voir à maintenir abonnés et associés en règle, seront moins absorbés par le prélèvement des contributions et resteront plus libres pour du travail de propagande et d'expansion.
Nos associés apprécieront l'avantage qu'ils retirent du changement. Pour $5.00, ils ont à la fois le journal et tous les bénéfices de l'Association.
Il suffit, pour un associé, d'acheter $250 par année de produits quelconques chez son marchand associé, au taux de crédit de 2 pour cent, pour retrouver ce $5.00 annuel. Deux pour cent de $250 égalent, en effet, $5.00. Et qui donc ne dépense pas au moins $250 par année ? Puis, si, sur ces $250, il y a des produits Nouvelle-France, le taux passe de 2 pour cent à 5 pour cent.
Comme l'on voit, personne, sachant compter, ne devrait hésiter à entrer dans l'Association.
Il y a une classe de gens qui refusent d'entrer dans l'Association, bien que, disent-ils, ils soient d'ardents créditistes. Ce sont ceux qui craignent
pour leur position. Fonctionnaires, employés de banque ou de compagnies qui respirent par les banques, ils se croient en demeure de s'abstenir ou de perdre leur emploi.
À ces "ardents créditistes" liés par leur position, obligés, pour ainsi dire, d'ignorer leur personne pour sauver leur argent, nous suggérons de contribuer au mouvement par leur argent s'ils ne le peuvent par leur personne. La chose est très simple : ils n'ont qu'à verser, eux aussi, cinq dollars par année, sous le couvert d'abonnement de soutien. Ils resteront libres de se servir ou de ne pas se servir des avantages de l'Association, et ils auront au moins fait quelque chose de spécial pour leur cause sans se compromettre.