Je remercie vivement la Divine Providence, ainsi que les directeurs de Vers Demain, de m'avoir permis d'accompagner notre missionnaire à plein temps français, Christian Burgaud, pour une tournée très fructueuse d'assemblées et d'apostolat en France, Suisse et Belgique, du 29 septembre au 21 novembre dernier. De nombreux Plein-temps de la maison mère à Rougemont au Canada sont déjà allé faire de l'apostolat en France, mais ça faisait tout de même six ans qu'un Canadien ne s'était pas rendu sur le vieux continent visiter ses « cousins » français.
Entre temps, la France est tout de même toujours entre bonnes mains avec notre apôtre Christian Burgaud, natif de la région de Nantes, à plein temps pour Vers Demain depuis maintenant 12 ans. Mais comme il le dit lui-même, il ne refuse l'aide d'aucune âme de bonne volonté, puisque son jardin s'agrandit de jour en jour, avec non seulement la France (60 millions d'habitants), la Suisse (7 millions), la Belgique (10 millions), mais aussi l'Allemagne, car nous avons depuis quelques années des circulaires en allemand, et nos apôtres de l'Alsace sont toujours prêts à nous accompagner pour nos visites dans ce pays, tout particulièrement le toujours jovial Frank Kretz, qui a déjà passé un an à Rougemont, et qui demeure toujours dans le bon esprit.
C'est M. Pierre Marchildon qui était censé faire cette tournée, mais il a eu des petits problèmes de santé une semaine avant le départ, et on m'a demandé de le remplacer à pied levé. J'ai accepté immédiatement, et je n'ai pas eu à le regretter une seule seconde ! On avait écrit un mois à l'avance à nos meilleurs abonnés, pour leur demander s'ils étaient prêts à organiser une assemblée pour M. Burgaud et son compagnon canadien. On a pu ainsi tenir 35 assemblées, et entre chaque endroit, visiter nos abonnés des environs. On a pu ainsi recueillir 450 abonnements à Vers Demain, et plus de 57 000 francs en abonnements, littérature et finance. Notre tournée a débuté en Bretagne et le Maine-et-Loire, pour se continuer vers le sud, les Pyrénées et la Provence, le Jura, la Suisse (3 jours), l'Alsace, la Belgique (3 jours), le Nord, Pas-de-Calais, et la dernière semaine sur Paris.
Comme tous les autres Plein-temps canadiens ayant déjà passé en France, pourront vous le confirmer, ce sont avant tout des tournées de sacrifice, et non de tourisme. Par exemple, dans le but de voir le plus de gens possible, entre midi et deux heures, au lieu de manger dans les maisons, on prend un petit casse-croûte dans la voiture vers trois heures. Lorsqu'il y a des assemblées, il est à peu près impossible de se coucher avant minuit, et même lorsqu'il n'y a pas d'assemblée, nous expliquons. quand même notre Mouvement aux gens chez qui nous hébergeons, et ça se termine presque aussi tard, car les gens ont soif de vérité. Tout cela fait partie de la vie du Pèlerin, et de toute façon, la grâce de Dieu est là pour pourvoir à tout.
Nous avions en effet des choses très importantes à dire dans nos assemblées, avec une circulaire faite spécialement pour l'Europe (imprimée à 700 000 exemplaires), pour dénoncer la nouvelle monnaie unique, l'euro qui entre en vigueur le 1er janvier 1999 (voir Vers Demain d'août-septembre 1997, page 10), et qui doit remplacer toutes les monnaies nationales. C'est un piège pour amener les gens vers un gouvernement mondial et une monnaie-mondiale. Le papier monnaie en euro doit entrer en circulation en 2002 seulement, mais probablement qu'on n'en verra jamais la couleur, et que le seul argent qui circulera sera l'argent électronique emmagasiné dans une micropuce sous la peau. (Voir Vers Demain d'octobre-novembre 1998, pages. 6-7. En passant, les Européens peuvent nous commander de ces circulaires sur l'euro et la micropuce, pour distribuer autour d'eux.)
C'était surtout ce sujet de la micropuce qui faisait ouvrir les yeux aux gens, qui réalisent que c'est réellement un plan d'inspiration luciférienne pour contrôler tous les êtres humains (même du point de vue religieux, cette micropuce est inacceptable, puisqu'il faudra renier le Christ et adorer l'Antichrist pour l'obtenir), et que le moyen d'imposer cette micropuce comme seul moyen de paiement sera le chaos créé à dessein par les Financiers, par le bogue de l'an 2000, qui entraînera la défaillance des systèmes informatiques... et la paralysie de tous les secteurs qui fonctionnent avec des ordinateurs.
Les gens ont surtout compris que la seule solution pour empêcher ce gouvernement mondial et cet argent mondial par la micropuce, c'était le Crédit Social, et qu'il était donc urgent de distribuer nos circulaires. Comme aime à le dire Christian Burgaud : « Un cultivateur qui veut récolter des carottes ne sèmera pas des tomates ; si on veut récolter le bien, il faut semer le bien. En semant les circulaires de Vers Demain, nous récolterons de bons fruits... Mon cadeau du Jour de l'an, c'est quelqu'un qui a toute sa tête, ses deux bras et ses deux jambes, et qui est prêt à distribuer des circulaires de Vers Demain. »
Toutes les fatigues de ces tournées sont vite oubliées par le bonheur de rencontrer nos collaborateurs, qui sont réellement des perles. Quel plaisir de rencontrer nos meilleurs abonnés de France, Suisse, Belgique, Allemagne, qui, malgré la distance qui les sépare du Canada, apprécient hautement notre Mouvement, travaillent à le faire connaître autour d'eux, et demeurent dans le même esprit que nous du Canada, en lisant Vers Demain, le « professeur » qui entre régulièrement dans leur foyer.
Je n'ai qu'à penser à M. et Mme Auguste Jeannière, nos responsables pour la France, M. et Mme Jean Burgaud, de Bouguenais (les parents de Christian), M. et Mme Daniel Chaupitre, de St-M'Hervé, M. et Mme Pascal Coudray, de Châteaubourg, Jésus Le Coguic, de Colombiers, près d'Alençon, Mlle Geneviève Latour, une coiffeuse d'Arreau, près de Lourdes, M. Jacky Wolmer, de Calmont, près de Toulouse, (un fermier qui nous a organisé une assemblée avec une vingtaine d'autres cultivateurs, tous très intéressés au Crédit Social), M. Louis Castaing, de Montfort-sur-Argens (qui nous a remis 20 abonnements d'un an), Mme Marie-Thérèse Gauthier de Toulon (qui distribue des circulaires et prend de l'abonnement régulièrement, elle a réussi à faire venir 23 personnes à notre assemblée à Toulon), M. et Mme Michel Coquet, du Jura, M. et Mme Christophe Verdan, de Suisse (un pasteur protestant qui est mordu du Crédit Social, et qui songe à devenir catholique), tous nos bons amis d'Alsace: Mme. Trappler d'Obernai (qui a organisé une assemblée très réussie dans un restaurant, avec une vingtaine de personnes). M. Franck Kretz, Mlle Madeleine Kurtz, Mme Bernadette Schwab, M. Bardelman puis en Belgique notre fidèle responsable, Mme Joséphine Kleynen, qui tient bon à la distribution de circulaires dans son gros Bruxelles, et M. Pierre Guillemot à Paris, qui nous a organisé plusieurs assemblées, et obtenu 15 minutes sur les ondes de Radio-Courtoisie pour nous permettre d'expliquer la création d'argent sous forme de dette par les banques privées, et la solution du Crédit Social. Durant la semaine qui a suivi notre petite conférence à la radio, M. Jeannière a reçu 21 lettres de personnes qui avaient écouté le programme et qui voulaient en savoir davantage. Et je pourrais continuer pendant des heures la liste de tous ces bons amis que nous avons rencontrés... que de souvenirs inoubliables ! Avec de tels apôtres, la France n'est pas perdue !
Et surtout, comme il est édifiant d'accompagner M. Burgaud, qui se dépense sans compter, on ne peut que se sanctifier en sa présence. D'ailleurs, le Saint-Esprit lui fait toujours trouver les mots justes, sous forme de maximes, pour faire passer les messages les plus délicats aux gens, comme par exemple sur la modestie chrétienne. Devant tant de dévouement et de don de soi, les gens ne peuvent qu'admettre qu'il a raison.
Nos abonnés ont tout de suite compris que le combat de Vers Demain, c'était le combat pour le salut des âmes, et que les deux aspects, religieux et économique, avaient leur importance, qu'en fait l'un n'allait pas sans l'autre, puisque nous avons un corps et une âme, des besoins matériels et spirituels, et que même ceux qui disent ne s'occuper que de spirituel doivent tout de même s'occuper de matériel de temps à autre, ne serait-ce que pour préparer les repas ! Mme Costes, dans le Tarn, nous a bien définis en disant de nous : « Vous êtes des apôtres "tout-terrain''. Ce que j'aime de vous, c'est que vous vous occupez à la fois du temporel et du spirituel, et ainsi, vous pouvez rejoindre tout le monde, même les incroyants ou les indifférents, et les ramener sur le chemin de la religion, par le côté de la justice sociale. ».
Dans toutes nos assemblées, nous prenions bien soin d'expliquer en résumé L'Île des Naufragés, qui demeure, la meilleure circulaire pour faire comprendre le Crédit Social, afin que les gens comprennent bien toute l'escroquerie de la création de l'argent par les banques, qui demandent de rembourser de l'argent qui n'existe pas, ce qui crée des dettes impayables. On leur expliquait pourquoi le Pape a raison de demander l'effacement des dettes pour le Jubilé de l'an 2000, puisque la vraie dette – le capital original emprunté avait déjà été remboursée plusieurs fois.
On leur donnait aussi un bref aperçu de la nécessité du dividende, qui est un héritage dû à tous les citoyens du pays, basé sur les richesses naturelles, don gratuit de Dieu à tous, et les inventions des générations passées. Le tout parsemé d'exemples tirés des articles de Louis Even.
Étant donné que la grande majorité de nos abonnés sont déjà très au courant des différentes apparitions de la Sainte Vierge, on devait les orienter sur les événements à venir, car il n'y a jamais eu autant de messages qui circulent et il faut y faire la part du vrai et du faux. La première règle à observer, c'est que ces messages doivent être conformes à l'enseignement de l'Église, sinon ils doivent être immédiatement mis de côté.
Concernant la venue d'événements apocalyptiques, confirmés par les signes avant-coureurs de la fin des temps, tels que mentionnés dans l'Évangile, (l'apostasie générale, ou perte de la foi, la fréquence inhabituelle de cataclysmes, etc.), on leur a bien dit que tous ces événements, châtiments ou catastrophes annonces sont conditionnels (rien n'est fixé d'avance), et peuvent être atténués par l'apostolat, la prière et les sacrifices des gens.
Jonas, par exemple, avait parcouru Ninive pendant trois jours pour annoncer sa destruction si les gens ne se convertissaient pas. Les gens se sont convertis, et Ninive n'a pas été détruite. Ce qu'il faut, c'est faire tout le bien qu'on peut, atteindre le plus de gens possible, tandis qu'on le peut, car demain ne nous appartient pas. On sera précisément jugé là-dessus : le bien qu'on aurait pu faire, et qu'on n'a pas fait...
À ce sujet, M. Burgaud aime bien répéter cette maxime de saint Jean Bosco : « Prions comme si tout dépendait de Dieu, mais agissons comme si tout dépendait de nous. » Et aussi : « La force des méchants se nourrit de la lâcheté des bons. » Ce qui ressemble à cette phrase de l'écrivain anglais Edmund Burke : « Tout ce qui est nécessaire pour le triomphe du mal, c'est que les gens de bien ne fassent rien. » Alors, gens de bien, mettons-nous à l'œuvre, et répandons Vers Demain ! Mon plus chaleureux merci à tous ceux qui ont contribué au succès de cette merveilleuse tournée, je garderai un bon souvenir de chacun.
Alain Pilote
