Dans sa lettre adressée aux familles, datée du 2 février 1994, Sa Sainteté Jean-Paul Il fait ressortir l'importance du travail de la mère au foyer en réclamant un revenu pour les mamans :
"... Il convient de souligner l'importance et le poids du travail des femmes dans leur foyer : il doit être reconnu et valorisé au maximum. La « charge » de la femme qui, après avoir donné le jour à l'enfant, le nourrit, le soigne et subvient à son éducation, spécialement au cours des premières années, est si grande qu'elle n'a à craindre la comparaison avec aucun travail professionnel. Cela doit être clairement affirmé, de même que doit être défendu tout autre droit lié au travail. La maternité, avec tout ce qu'elle comporte de fatigues, doit obtenir une reconnaissance même économique au moins égale à celle des autres travaux accomplis pour faire vivre la famille dans une période aussi délicate de son existence."
Aussi en février 1994, la Cité du Vatican a commencé à verser à ses employés, à chaque fois qu'un enfant naît ou est adopté, une prime pour les nouveaux-nés, équivalant aux deux-tiers du salaire mensuel des employés. Cette politique fait partie d'un ensemble de nouveaux avantages sociaux établis par le Pape Jean-Paul Ii pour souligner l'Année Internationale de la Famille en 1994.
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Le travail de la mère au foyer : 26 310 $, selon Statistiques Canada
Le 6 avril 1994, Statistiques Canada rendait publique une étude sur la valeur du travail de la mère au foyer, et évaluait que cela aurait coûté 26 310 $ par année pour payer quelqu'un pour effectuer les tâches que la mère accomplit à la maison. Selon cette étude, le travail des mères au foyer représente 46 pour cent de l'activité économique du pays (ou produit national brut), soit une somme de 318 milliards de dollars.