Les cinq continents étaient représentés à notre congrès annuel international des 4, 5 et 6 septembre : l'Amérique du nord, du centre et du sud : Canada, États-Unis, Mexique, Équateur ; l'Europe : France, Suisse et Pologne ; l'Afrique : Bénin ; l'Asie : Philippines ; et l'Océanie : Australie et Nouvelle-Zélande. Nous avions la traduction simultanée en français, anglais, polonais et espagnol.
Nous avons mis notre congrès sous le patronage de Notre-Dame du Cap du Canada, Notre-Dame de Czestochowa de Pologne, Notre-Dame du Bon Succès de l'Équateur et de Notre-Dame de Guadeloupe du Mexique. Après avoir donné le programme du congrès, Mlle Thérèse Tardif a cité les paroles de Sa Sainteté Jean-Paul II à l'Ambassadrice des Philippines, paroles affichées en français, en anglais, en espagnol et en polonais sur la devanture de l'estrade : "Oeuvrer ensemble en vue de trouver des solutions au grand fléau de la pauvreté."
Les sujets des conférences du congrès portaient sur le Crédit Social qui apporte la solution "au grand fléau de la pauvreté". Pendant les trois jours, nous avons eu des conférences bien étoffées sur la philosophie et la technique du Crédit Social par des spécialistes de marque : M. Vic Bridger, de l'Australie ; M Bill Daly, de la Nouvelle-Zélande, M. François de Siebenthal, économiste, de la Suisse, Mme Diane Boucher, de Québec, qui possède une maîtrise en économie et d'Alain Pilote, spécialiste des écrits de Louis Even. Dans la semaine qui a suivi le congrès, nous avons profité des bons enseignements de nos distingués économistes "créditistes" qui ont élaboré des travaux économiques visant à l'application du Crédit Social.
Nous avions l'honneur d'avoir à notre congrès deux Princes de l'Église et huit prêtres dont notre bon père Edmond Brouillard, Oblat de Marie Immaculée, de Rougemont, aumônier de nos deux maisons.
Son Excellence Monseigneur Benjamin J. Almoneda, des Philippines, évêque du diocèse de Daët, qui est venu à notre congrès avec son secrétaire, le Père Noël Domingo, a été conquis au Crédit Social par la lecture du journal « Michael ». Il a compris que c'est la solution pour sortir son pays de la grande pauvreté. Comme Son Excellence avait un voyage à faire aux États-Unis, il a profité de l'occasion pour venir nous visiter à Rougemont pendant notre congrès et il est resté pour la semaine d'étude. Monseigneur Almoneda voudrait bien que le Crédit Social soit appliqué dans son pays où le peuple crève de faim. Pour préparer les esprits, il demande une palette de circulaires de Vers Demain : "L'île des Naufragés" et "Il est urgent de mettre fin au scandale de la pauvreté".
Son Excellence Mgr Carlos Garfias Merlos, du Mexique, nous a fait l'insigne honneur d'être à notre congrès en compagnie de son secrétaire, le Père Felipe Navarro, et le Père Telmo Ugarte Hernandez. Et deux autres prêtres qui secondent M. et Mme Guillermo dans leur apostolat sont venus au congrès : le Père German Arrieta et le Père Mario Saldivar.
Mgr Carlos veut former 300 jeunes Mexicains de son diocèse à devenir de fervents Pèlerins de saint Michel. Il a été ravi de voir nos jeunes Mexicains si bien vêtus et déjà bien disciplinés. M. et Mme Guillermo Beltran nous aideront à former cette armée de jeunes à l'apostolat de la Croisade du Rosaire et à la distribution des circulaires dans leur vaste pays du Mexique. Trois Mexicains et quatre Mexicaines ont décidé de travailler à plein temps avec M. et Mme Guillermo Beltran. L'un d'eux, Guillermo, junior, qui a 18 ans, fils de M. et Mme Beltran, a secoué les jeunes par sa détermination :
"J'ai un message de Dieu à vous transmettre. Ma mission est de venir brasser les jeunes, ici. Les jeunes qui ne veulent pas se joindre à nous, ce sont eux les plus vieux de tout le groupe. Les plus actifs dans le mouvement sont les plus jeunes. Je ne suis pas vieux, j'ai seulement 18 ans, j'ai sacrifié beaucoup de choses pour venir ici : j'ai sacrifié les jeux vidéos, j'ai sacrifié mon ordinateur, j'ai sacrifié tous les plaisirs du monde, j'ai tout mis cela de côté pour suivre le chemin du Ciel, pour aller au Ciel.
"J'ai un message pour vous les jeunes : S'il vous plaît, changez votre cœur, convertissez-vous. Vous courez après toutes sortes de choses. Vous n'en avez jamais assez, il vous manque le principal. Si vous n'avez pas le bon Dieu, si vous ne cherchez pas le Ciel, il vous manque tout. Vous pensez tout avoir mais vous n'avez rien. Nous, nous travaillons pour le Ciel. Nous avons tout, nous n'avons pas besoin d'autres choses. Nous avons tout, nous avons le bon Dieu. Nous n'avons pas besoin du reste. Il faut avoir un cœur de pauvre. Il faut avoir l'amour des pauvres. Venez ici pour sauver votre âme et redevenir jeunes de coeur. Suivez-moi à l'apostolat et là, vous allez redevenir jeunes." - Guillermo jr. Beltran
M. Giovanni Alava et Pierre Marchildon ont fait du défrichement en Amérique du Sud dans les pays du Pérou, de la Colombie et de l'Argentine. Ces trois pays sont victimes du Fonds Monétaire International. La pauvreté règne au sein de ces peuples. Voici l'exemple de l'Argentine donné par M. Pierre Marchildon à notre congrès :
"En Argentine, en 2002, les financiers américains ont dévalué le peso, si bien que ça prenait trois pesos pour un dollar américain. C'est en 2001 que des Argentins ont établi une monnaie locale avec sept millions de membres, ce qui leur permettait d'échanger des produits et services entre eux. Une personne déléguée par le gouvernement s'est infiltrée dans les rangs de cet organisme ; le gouvernement et les banquiers ont jeté à terre ce système."
Mais les fondateurs de cette monnaie locale n'ont pas capitulé ; ils avaient en leur possession une circulaire de Vers Demain "L'île des Naufragés" sur laquelle, probablement, ils s'étaient basés pour fonder une monnaie locale. Ils envisageaient reproduire notre circulaire pour la diffuser en Argentine. Quelle ne fût pas leur joie de recevoir la visite de MM. Marchildon et Alava qui leur ont appris que nous pouvions leur fournir gratuitement et en quantité la circulaire "L'île des Naufragés". Ils en ont commandé 300,000 copies.
"Nous avons, dit Pierre Marchildon, donné plusieurs conférences dans notre tournée d'apostolat. Nous avons expliqué la Doctrine Sociale de l'Église et le Crédit Social qui en permettrait l'application. C'est au Pérou que nous avons recueilli le plus d'abonnements : 100 familles d'abonnées. Les gens sont pauvres. Ils s'abonnent un an à la fois."
De son côté, M. Carlos Reyes fait rayonner l'Œuvre de Vers Demain dans son cher pays, l'Équateur. 100 Pèlerins épaulent M. et Mme Carlos Reyes dans la fondation de notre important mouvement en Équateur. M. Carlos Reyes les entraîne à la distribution des circulaires. Il veut aussi les initier à recueillir des abonnements à l'important journal "San Miguel", petit frère du journal Vers Demain. 34 Pèlerins de l'Équateur voulaient venir au congrès, mais ils n'ont pas pu obtenir leur visa à temps.
En 2004, si Vers Demain prend de l'expansion dans le monde entier, c'est grâce aux sacrifices qui ont été faits dans l'Œuvre de Vers Demain depuis près de 70 ans. Nos grands apôtres de la Croisade du Rosaire sont les premiers sur la liste des abonneurs. Nos apôtres sont la plus grande richesse de notre Oeuvre. Voici la liste de nos champions abonneurs, nos apôtres locaux, Colonels et Lieutenants-Colonels pour l'année 2003-2004 qui a débuté le 15 août 2003 et s'est terminée le 14 août 2004 :
500 abonnements et plus Mme Simone Gingras
1931 Patrick Tétrault
1874 M. Mme Roger Gingras
1817 M. Mme Benoît Ouellet
1812 M. Mme Bertrand Gaouette
1500 M.Mme Guillermo Beltran, Mexique 1105 M, Mme Bernard Roy
1092 Mme Marie-Jacqueline Potvin 1002 Janusz Lewicki, Pologne
1021 M. et Mme Carlos Reyes, Equateur 942 Mme Diane Mayer
888 Lambert Boucher
840 Marie Kara
826 Mme Rosa-Marvin Munguia
765 Evelyne Clément
535 Lionel Bournival
516 Mr. Mrs. Gary O'Donnell
512 M. Mrs Robert Mason
511 Mme Micheline Thibodeau
501 Notre grande championne de l'année parmi les apôtres locaux a été notre dévouée Mme Simone Gingras, apôtre par excellence. Chaque mois, elle consacre plusieurs jours à l'apostolat de la Croisade du Rosaire de porte en porte.
Au congrès, Marcelle Caya, la championne de l'abonnement à Vers Demain des demoiselles à plein temps, a fait un appel à l'action pour réveiller les plus endormis :
"Le porte en porte avec la Croisade du Rosaire, c'est la colonne vertébrale de l'Œuvre de Vers Demain. Si nous enlevons la colonne vertébrale, tout va s'écrouler. Il faut absolument aller de porte en porte pour l'abonnement à Vers Demain. Il faut visiter toutes les portes. Nous sommes dans Vers Demain pour nous sanctifier. Nous sommes dans Vers Demain pour faire des saints. Nous avons eu de saints fondateurs. Il faut les suivre. Et il faut répandre Vers Demain. Si nous n'avions pas eu nos directeurs qui ont fondé le journal Vers Demain, aujourd'hui il faudrait le fonder. Mais, là, nous n'avons qu'à le répandre. Tous sans exception doivent se mettre à prendre de l'abonnement à Vers Demain, Le Pape saint Pie X lui-même allait de demeure en demeure pour prendre de l'abonnement à son journal. Voici ce que nous lisons de lui :
"Propagande partout : « Publier des journaux et les mettre aux mains des braves gens ne suffit pas ; il faut encore s'efforcer de les répandre aussi loin que possible, de les faire lire à tous, et principalement à ceux que la charité chrétienne demande d'arracher aux sources empoisonnées des mauvaises influences. »
"Des actes : « Ce programme que Pie X traçait en 1910 à tant de catholiques apathiques, insouciants, qui gémissent peut-être sous les progrès du mal et ne travaillent pas à l'enrayer, lui-même l'a mis en exécution. Il fonda lui-même un journal franchement catholique qui avait pour titre la "Difesa". Le pape, alors Patriarche de Venise, ne se contenta pas de fonder, de soutenir la "Difesa", il travailla à sa diffusion avec un dévouement inlassable. On le vit aller en gondole, de palais en palais, de demeure en demeure, comme un colporteur, pour solliciter des abonnements à son journal. »
"Chacun, dit encore Marcelle Caya, doit se mettre à l'action immédiatement dans sa région, dans son pays, sans attendre que les Plein-temps viennent les aider. Chacun doit être un moteur qui part tout de suite, le lendemain du congrès, dès son retour chez lui. « Tous à l'action, et tout de suite » : les Canadiens, les Américains, les Équatoriens, les Mexicains, les Français, les Suisses, Les Africains, les Polonais, les Philippins, les Australiens, les Néo-zélandais, etc."
Nous devons tous être des patriotes qui avons à cœur de sauver notre propre pays. Notre pays, notre nation, est une grande famille qu'il ne faut pas abandonner.
50 ans Thérèse Tardif
50 ans Réjean Lefebvre
40 ans Yvette Poirier
35 ans René Drouin
35 ans Marcelle Caya
35 ans Pierre Marchildon
30 ans Mme Aurore Ménard
25 ans Jude Potvin
5 ans Lucie Parenteau
"Nous avons une vocation, dit Christian Burgaud. Il ne faut pas choisir la vocation la plus haute mais remplir la mission que Dieu nous a donnée. La Croisade du Rosaire, c'est notre mission qui est de christianiser notre pays. On parle des jeux olympiques en Grèce. Mais, pour moi, le vrai athlète est celui qui suit les dix commandements de Dieu et qui fait l'effort de suivre le droit chemin, qui ne déteint pas avec la manière de vivre du monde. Celui qui se donne dans l'apostolat, ça, c'est un vrai athlète."
Colonels et Lieutenants-Colonels Melvin Sickler
3339 Jacek Morawa
2227 Marcelle Caya
2219 Gérard Migneault
2052 Lucie Parenteau
2211 Christian Burgaud, FRANCE
1972 Diane Guillemette
1635 Diane Roy
1484 Yvette Poirier
1387 Pierre Marchildon
1155 Florentine Séguin
804 Réjean Lefebvre
586 Hélène Lachance
511 Marcel Lefebvre
Nos missionnaires à plein temps donnent tous leurs samedis à la Croisade du Rosaire et certains d'entre eux font des tournées d'apostolat. M. Melvin Sickler est allé dans l'Ouest canadien pendant les mois de juillet et août. Au bout de trois semaines, Patrick Tétrault l'a rejoint. Les deux vaillants guerriers ont recueilli un total de 1400 abonnements.
"Le porte en porte, dit M. Sickler, c'est la recette pour se maintenir dans l'humilité. Le porte en porte nous apprend à pratiquer l'amour du prochain. Même s'il y en a qui nous reçoivent mal, il faut savoir les aimer quand même et rester humbles, ne pas essayer de répliquer du tac au tac. Même à cette personne qui m'a mal reçu, je lui souhaite de recevoir le dividende du Crédit Social. Il a droit à cela comme les autres."
Cette année, notre Maréchal Melvin Sickler a fait l'apostolat de porte en porte dans huit provinces du Canada : le Québec, l'Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta. En plus, il est allé deux mois à Mexico.
Le lundi avant-midi du congrès, plusieurs ont donné leurs impressions du congrès et l'enthousiasme était à son comble. Voici des réflexions de M. Vic Bridger :
"C'est votre grande foi catholique qui a amené une multitude de gens au Crédit Social. J'aimerais que cette foi spirituelle fervente se transmette dans la foi à notre Crédit Social. La foi dans le spirituel ne se prouve pas scientifiquement, tandis que le Crédit Social est basé sur des réalités, des faits physiques. Si nous pouvions avoir foi dans le Crédit Social comme nous en avons dans la foi catholique, ça devrait très bien aller.
"Clifford Hugh Douglas disait qu'il y en a qui affirment que la démocratie, le christianisme et le Crédit Social ont échoué. C'est à nous de prouver le contraire par notre action, et nous réussirons. Il reste beaucoup de travail à faire mais ce ne sera pas quelque chose de facile et cela ne se fera pas en un jour, il faut être réaliste. Mais tout de même, si votre foi religieuse se traduit en action pour le Crédit Social, eh bien ! nous avancerons plus dans les prochaines années que nous l'avons fait dans les dernières années." - Vic Bridger
"Je vais rapporter en Nouvelle-Zélande, dit M. Bill Dailey, l'enthousiasme que vous m'avez transmis. Au congrès j'ai plus compris la relation de l'enseignement de l'Église avec le Crédit Social. Cela va me donner plus d'enthousiasme pour l'expliquer en Nouvelle-Zélande."
Nous avions aussi à notre congrès le bon Abbé Pamphile Akplogan, prêtre du Bénin qui a compris l'urgence de l'application du Crédit Social pour régler le problème crucial de la pauvreté en Afrique. L'abbé Pamphile est en stage d'étude en France. Voici ses impressions du congrès :
"La Croix, l'Hostie et la Vierge, j'ai découvert ces trois dévotions parmi les Pèlerins de saint Michel. J'ai trouvé aussi une très forte dévotion à la prière et à la méditation du Rosaire. Je remercie les Pèlerins de saint Michel pour leur endurance depuis des années."
La Pologne nous a gratifiés de la présence du Révérend Père Jozef Jakubiec, de Cracovie, du Docteur Van Wilk, Président de l'Action Catholique du diocèse de Cracovie, du Père Jaworowski, professeur de l'Université de Lublin. Voici des réflexions du Docteur Jan Wilk le lundi du congrès :
"Pour exprimer brièvement ma pensée, je veux me servir d'un symbole : cette assemblée me semble un groupe de personnes avec le cœur et l'esprit allumés qui se sont installées autour d'un feu qui symbolise le Crédit Social. Ce feu, cette lumière se répand partout dans le monde et nos coeurs se réjouissent de ces phénomènes. Cette lumière met en évidence les défauts des systèmes financiers qui sont partout en vigueur autour du monde. Seule l'idée du Crédit Social est capable concrètement de contrecarrer le défaut de ce système financier en vigueur. Ce système financier défectueux me fait penser à un système de circulation sanguine avec un coeur malade. C'est comme le cœur qui sucerait plus de sang de l'organisme qu'il en remet par la suite, alors le cœur prend plus et garde pour lui-même et donne juste un peu de sang à l'organisme.
"Alors pour camoufler un peu ce stratagème, on essaye d'ajouter de temps à temps de nouveaux crédits au système financier mais c'est juste de l'argent virtuel, comme si on mettait un substitut de sang dans l'organisme vivant. La conséquence de cet état de fait est comme si on avait dans l'organisme de moins en moins de bon sang et de plus en plus de sang vicié et défectueux. Cela va nous mener tous à la catastrophe, c'est seulement une question de temps. Nous sommes des chrétiens, donc, cela nous oblige à avoir le coeur ouvert et aussi à être vigilants. Et notre amour doit aussi englober nos ennemis ceux qui font fonctionner ce mauvais système et aussi nous devons aimer ceux qui en subissent les conséquences." - Dr Jan Wilk
Le révérend Père Jozef Jakubiec a été lui aussi enchanté du congrès. Il nous a dit le lundi avant-midi :
"Hier, sur la terre, il y avait deux endroits où la puissance de Dieu s'est particulièrement démontrée : à Loretto, en Italie, où le Saint-Père Jean-Paul II a rencontré les représentants de l'Action Catholique de l'Italie, nous nous imaginons que l'enthousiasme des jeunes et des moins jeunes était visible partout. Et une autre place où l'enthousiasme des jeunes était très grand, c'est à Rougemont, Canada.
"En étant avec vous, je m'aperçois que mon cœur et mon esprit s'allument à votre formidable idée du Crédit Social. C'est une idée dont le monde a besoin. Il y a 26 ans, la Pologne était dans le communisme. Au mois d'octobre 1978 une nouvelle joyeuse nous est arrivée en Pologne, c'était le Pape Jean-Paul II. Les Polonais pleuraient de joie en ce moment-là.
"Quand le Pape, dans son premier discours, a dit à la Basilique Saint-Pierre, au monde entier : « N'ayez pas peur. Ouvrez vos coeurs et vos maisons à l'amour. » C'était un événement extraordinaire. C'est probablement le plus grand Pèlerin de notre époque. Aujourd'hui 26 ans plus tard, il n'est plus dans le même état, mais il arrive encore à surprendre le monde par ses actions. Alors pour résumer, en poursuivant la pensée du Pape, j'appelle tous ceux qui vont rentrer dans leur pays à dire : N'ayez pas peur. Ne perdons jamais cet espoir. Apportons-le à ceux qui l'ont déjà perdu, Levons-vous et allons." - Père Jozef Jakubiec
Le Père Jaworowski de l'Université de Lublin, a toujours le chapelet dans les mains. Ses bonnes paroles nous ont démontré dans sa grande dévotion en la Sainte Vierge :
"Regardons ce que fait le Pape. 26 années de son pontificat. Aujourd'hui, il est comme le Christ, cloué sur la croix. Pendant ses 26 années il a confié chacun de ceux qu'il a vus et rencontrés à l'Immaculée. Ce n'est pas seulement un simple geste parce qu'il met dans la main de chacun le rosaire. C'est ça l'imitation de Jésus-Christ. Comme substitut sur terre du Christ, aujourd'hui il est comme crucifié. S'il est le substitut du Christ sur terre, c'est parce que ça ne va pas bien. C'est Dieu qui réclame encore les souffrances de son Fils. Alors, écoutons-le. Nous devons être vigilants et garder dans notre main le Rosaire de l'Immaculée. Dans les derniers moments de sa vie, le Christ nous a mis dans le Coeur de la Sainte Vierge. Le chapelet, c'est le testament du Christ. Mettons aussi dans l'autre main le glaive de saint Michel, le journal Vers Demain."
À notre congrès, nous avons commémoré le 30e anniversaire du décès de notre vénéré fondateur Louis Even, mort le 27 septembre 1974. Monseigneur Almoneda nous a rappelé cette parole prononcée par notre cher Louis Even dans les derniers moments de sa vie : "Comme je voudrais avoir 20 ans, je parcourrais le monde et je crierais à tous de se convertir". C'est, selon Mgr Almoneda, dans le même esprit missionnaire que sainte Thérèse : "Quand je serai au Ciel je vais continuer à faire du bien sur la terre." Quand nous voyons les développements de Vers Demain dans les cinq continents, nous voyons Louis Even "qui continue à faire du bien sur la terre".
Nous aimons citer une phrase de notre cher Louis Even que nous pouvons appliquer à l'année 2004-2005 que nous entreprenons :
"Nous saluons la nouvelle année créditiste avec l'espoir d'en faire une année fructueuse d'apostolat sanctifiante aussi par la charité, la pureté d'intention qui accompagne les activités des membres de l'Institut Louis Even et par leur application à demeurer en état de grâce pour ne pas perdre le mérite surnaturel de leur travail."