Durant notre congrès annuel tenu à Rougemont les 29-30 septembre et 1er octobre, nous avons donné la parole à nos meilleurs apôtres, les champions de l’abonnement, car sans eux, Vers Demain n’existerait pas. Nous publions des extraits de leurs paroles, qui sont très enrichissantes et remplies d’enthousiasme. Et qui sait, pourquoi vous qui lisez ces lignes ne seriez-vous pas inspiré de les imiter ? Pourquoi pas, puisque c’est une vocation si importante de faire connaître Vers Demain, pour défendre la foi catholique et transmettre le beau message du Crédit Social.
M. et Mme Yves Jacques (2248 abonnements) :
Notre vocation, en tant que Pèlerins de saint Michel, est de défendre les droits de Dieu dans le monde, car Jésus est la Vérité. C’est pour Lui que nous combattons avec saint Michel. On peut lire au début de chaque numéro de Vers Demain son but : « Pour le règne de Jésus et de Marie dans les âmes, les familles, les pays » ainsi que « la réforme économique du Crédit Social par l’action des pères de famille et non par les partis politiques ». Tel est notre travail, notre mission. Témoigner de la vérité que nous sommes tous fles enfants du même Père, et défendre les droits de la famille.
Mon épouse et moi sommes responsables du bureau de Vers Demain/Michael pour les États-Unis depuis plusieurs années, et on peut voir que Vers Demain change la vie des gens, change leur cœur. Grâce à notre apostolat de la Croisade du Rosaire (la visite des familles pour prier avec elles et solliciter l’abonnement à Vers Demain), nous pouvons témoigner que des centaines de personnes sont retournées à l’Église dans les cinq dernières années. Répondons à l’appel et restons fidèles à notre vocation de consacrés à Jésus et Marie. N’attendons pas que les gens viennent à nous, il faut aller vers eux, et répandre la lumière.
Marcelle Caya (2172 abonnements) :
Louis Even était un prophète car il avait voulu, même avant que le concile Vatican II le souligne, qu’il y ait de l’apostolat de la part des laïcs, et c’est sur cette base qu’il a fondé l’œuvre de Vers Demain.
Notre apostolat principal c’est certainement le crédit social, pour la justice dans le monde, pour que dans les familles, Dieu soit premier servi et que personne sur cette terre ne manque du nécessaire.
M. Even avait bien écrit dans le premier numéro de Vers Demain que le but de ce journal était de former une élite et de changer les mentalités. Vers Demain change les mentalités. Vers Demain est un journal d’opinions, un journal d’idées, pour un monde meilleur. Et un monde meilleur ne peut être obtenu qu’en étant unis au Christ et à l’Église.
Pour faire connaître Vers Demain, il faut bien sûr utiliser tous les moyens disponibles, y compris les nouvelles technologies, mais vous ne remplacerez jamais le contact humain de personne à personne, d’âme à âme.
Vous ne pouvez pas avoir le même feu si vous regardez une conférence sur un vidéo que si vous assistez en personne à cette conférence. Il faut se rencontrer, se donner la main. C’est ce que nous faisons lorsque nous visitons les familles dans la Croisade du Rosaire, et c’est irremplaçable. C’est céleste, c’est divin, il faut le faire.
Un autre objectif qui va avec le crédit social, c’est le crédit céleste, la grâce du bon Dieu qui doit passer dans notre apostolat. Il faut que les gens lisent Vers Demain, mais pour qu’ils le lisent, il faut qu’ils soient abonnés. Et pour qu’ils s’abonnent, il faut que quelqu’un aille les visiter pour leur demander de s’abonner…
Je veux terminer avec cette citation de saint Jean-Paul II : « Même s’il n’est pas possible de réaliser dans l’histoire un ordre social parfait, nous savons pourtant que tout effort sincère pour construire un monde meilleur est accompagné de la bénédiction de Dieu, et que toute semence de justice et d’amour plantée dans le temps présent donnera son fruit dans l’éternité. »
Christian Burgaud, France (1617 abonnements) :
L’apostolat est une nécessité vitale, primordiale, absolue. Le système financier que nous avons actuellement est diabolique, et pour le changer, ça prend une force divine. Une citation du pape saint Jean-Paul II, mentionnée dans le livre d’Alain Pilote sur la démocratie économique, m’a beaucoup frappé, sur le devoir de tout chrétien :
« Celui qui voudrait renoncer à la tâche, difficile mais exaltante, d’améliorer le sort de tout l’homme et de tous les hommes, sous prétexte du poids trop lourd de la lutte et de l’effort incessant pour se dépasser, ou même parce qu’on a expérimenté l’échec et le retour au point de départ, celui-là ne répondrait pas à la volonté de Dieu créateur. » (encyclique Sollicitudo rei socialis, n. 30.)
Le bon Dieu a mis son doigt sur chacun d’entre vous, il vous a choisi pour faire connaître l’œuvre des Pèlerins de saint Michel. Sainte Mère Teresa de Calcutta avait dit que la vie n’a de sens que si elle est vécue pour les autres. Alors, accomplissons notre devoir d’état comme Dieu le veut.
Le Crédit social nous a sorti de notre naïveté : avant de connaître Vers Demain, j’étais naïf ; je pensais que les banques prêtaient l’argent de leurs déposants. Je pensais ce que les mass media répétaient.
Jésus avait dit à Gabrielle Bossis, une âme privilégiée : « Dans l’apostolat, crois que les actes les plus ordinaires, faits dans l’intention de sauver les âmes, sauvent les âmes. Crois-le bien, car cela honore Ma puissance et Ma bonté ».
M. et Mme Léonard Murphy (1328 abonnements) :
En se dévouant pour l’œuvre de Vers Demain, on sait qu’on se dévoue pour le bon Dieu. J’ai commencé dans Vers Demain à l’âge de 14 ans, mes parents étaient déjà des abonnés à Vers Demain, j’ai donné 17 ans comme Pèlerin à plein-temps à Rougemont, je suis marié depuis 22 ans (mon épouse, Anne Bouchard, a aussi donné dix ans comme Plein-temps à Rougemont), mes garçons, Joachim et William, sont ici avec nous et ils aident aussi à l’œuvre.
C’est dans notre programme de faire de l’apostolat à l’année longue dans l’œuvre de Vers Demain : on contacte nos abonnés, on fait la visite de porte en porte dans notre région (du Saguenay/Lac Saint-Jean), et on distribue les circulaires de Vers Demain.
Cet été, avec mon épouse et mon fils William, nous avons fait une tournée dans l’Ouest canadien, parcouru plus de 16 000 kilomètres, et récolté 616 abonnements dans cette tournée. Notre objectif est de prendre au moins 1000 abonnements à chaque année, mais si on reste chez nous, c’est certain que rien ne s’accomplira.
On lit le journal en famille, pour que toute la famille ait l’esprit de Vers Demain, on essaie d’élever notre famille dans la prière et la messe à tous les jours, et c’est ce qui nous donne le feu pour faire l’apostolat. De plus, dans nos temps libres, nous venons ici (à Rougemont) aider à la maison-mère, car il y a beaucoup de travaux à faire et les Pèlerins à plein-temps ici sont peu nombreux : la petite armée fait beaucoup mais on essaie tout de même de leur donner un coup de pouce !
M et Mme Daniel Fournier (773 abonnements) :
C’est un grand honneur à chaque samedi d’aller faire de l’apostolat. On y pense à tous les jours de la semaine, et le samedi matin, après déjeuner, on commence la journée en écoutant le chapelet mené par Jean-Paul II à Lourdes, puis une conférence de Louis Even donnée en 1957 (à Trois-Rivières) sur les droits de la personne et le droit de tous à un dividende, M. Even est plein d’enseignement, tous les mots sont un résumé du Crédit Social
Mme : On a besoin les uns des autres dans ce combat, on a chacun notre petite part à faire. Personne ne va faire à notre place la part que le bon Dieu nous a demandée à nous. Il faut dire « oui » à l’appel du bon Dieu ; de notre « oui » dépendent beaucoup d’autres « oui ». Dieu, dans sa grande bonté, veut nous faire participer à Son œuvre de salut. Notre part est là, dans le programme de l’œuvre des Pèlerins de saint Michel.
Cette semaine, vous avez reçu pendant dix jours la doctrine du Crédit Social, mais dans l’apostolat de la visite des familles, nous mettons le Crédit Social en pratique, pour le faire connaître aux autres. Nous sommes ici parce que d’autres avant nous se sont dévoués : M. Even, Mme Mercier, et nous les avons suivis. Dans le mouvement de Vers Demain, des familles entières se sont dévouées, quatre ou cinq générations même qui sont venues à Rougemont ici régulièrement. Nous vous encourageons, chacun dans vos pays, à faire la Croisade du Rosaire.
Ce qu’il y a de plus chrétien, de plus catholique dans le crédit social, c’est le dividende social. C’est la façon de reconnaître la dignité de chaque personne humaine, et remettre les choses à leur place, selon le plan de Dieu.
Paola Santamaria, Mexique (566 abonnements) :
À Chaque année c’est une joie pour moi de voir les créditistes ; notre congrès, c’est le moment que j’aime le plus dans l’année, de vous voir tous ainsi ça me donne le courage de continuer. J’aide ici au bureau de Vers Demain ; l’autre jour j’ai lu un courriel en espagnol d’une personne incarcérée dans une prison aux États-Unis. Il nous écrivait pour nous demander si on pouvait lui offrir un abonnement d’un an à notre revue.
Il y avait quelqu’un qui était allé le voir en prison et lui a donné un exemplaire, et lui nous écrit dans la lettre : « Depuis que j’ai lu votre magazine, je suis retourné à la foi, grâce à MICHAEL ». Je crois que si on travaille pour le salut d’au moins une seule âme, notre vie est déjà comblée. Notre revue est comme un missionnaire qui demeure dans chaque maison après notre départ.
On a fait dernièrement, Marcelle Caya et moi-même, une tournée de 15 jours au Mexique, avec quatre cours de trois jours chacun ; on était très fatiguées, mais très contentes aussi. Pour l’année qui vient, je veux faire une tournée d’un mois au Mexique.
M et Mme Jean-Marie Gagnon (560 abonnements) :
Mme Gagnon : Bonjour chers congressistes. Je suis née dans une famille profondément chrétienne, catholique et créditiste. Papa (M. Camille Fecteau) était un homme droit, de principes, avec un raisonnement juste, et qui n’a jamais eu peur de défendre ses valeurs chrétiennes. Il nous répétait souvent qu’il n’avait jamais dévié de la ligne droite grâce à Vers Demain… Je le remercie infiniment et je n’hésite pas à affirmer comme Eric Butler, dans son hommage à Douglas pour le centenaire de sa naissance en 1979 : « L’avenir de la civilisation chrétienne dépend de ceux qui ont compris l’idée de Douglas ».
Tous les hommes et les femmes qui, comme papa, avaient compris le crédit social, étaient des hommes et des femmes de Dieu. Ils avaient compris cette grande philosophie, qui était en fait le message du Christ qui a ouvert la voie pour libérer l’individu de la domination du groupe ou du système. Le crédit d’une société appartient à chacun des membres d’une société, et les gouvernements devraient s’adresser aux individus pour obtenir des crédits de la même façon qu’une entreprise dépend de ses actionnaires pour son capital.
Douglas a dit que le véritable rôle de l’État consiste à distribuer des dividendes aux individus. Le génie de Douglas lui a permis de présenter la vraie nature de la démocratie et du christianisme.
M. Even, notre fondateur avec Mme Gilberte Côté-Mercier et son valeureux époux Gérard Mercier, ont été épaulés par de grands créditistes de la trempe de mon cher papa. Ils parcouraient les villages pour abonner à leur cher journal. Que de sacrifices ils s’imposaient pour répandre cette grande lumière… Ne les oublions jamais. Nous, les enfants de ces chers défunts, nous avons reçu beaucoup, car ils ont donné infiniment. Si nous pratiquons encore aujourd’hui notre belle foi catholique, c’est grâce à nos parents si zélés pour l’œuvre des Pèlerins de saint Michel de Vers Demain. Ils avaient compris qu’on ne peut être de vrais chrétiens si nous restons indifférents à la grande escroquerie mondiale de la finance.
La vie est un cadeau du bon Dieu, un don de notre Créateur. Toutes les richesses de la nature, ont été faites pour tous les hommes de tous les pays du monde. Qu’il y ait des milliards de gens qui manquent du nécessaire et qui ne mangent pas à leur faim, ce n’est pas la volonté du bon Dieu. Et il est certain que si nous voulons nous sanctifier, nous devons travailler à accomplir la volonté divine sur la terre. Levons-nous et soyons solidaires dans un esprit de fraternité et de grande charité évangélique, pour répandre la belle lumière du crédit social, et donc établir le Royaume de Dieu sur la terre comme au Ciel. v