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Rapports et activités des Pèlerins de saint Michel 01-94

Gérard Mercier le samedi, 01 janvier 1994. Dans Apostolat

Chaque pays doit créer son argent — Finies les dettes publiques

Le système d'argent-dette a assez de morts à son crédit pour en crever

par Gérard Mercier

Notre assemblée du mois à Rougemont, le 28 novembre, fut une heureuse surprise, plus d'assistants et tous plus décidés.

De retour des Philippines

Notre Jean-Pierre Richard qui nous arri­vait des Philippines avec de très bonnes nou­velles, fut bien intéressant et religieusement écouté. Plusieurs Philippins prennent des cir­culaires de "Michael" pour les expédier un peu partout à travers le monde.

Melvin Sickler et Jean-Pierre Richard ont tenu beaucoup d'assemblées et ont fait la croisade du rosaire de porte en porte. Ils ont été beaucoup aidés d'Eric V. Encina et du bon Père Jesus Maria Cavanna et de beaucoup d'autres. Jean-Pierre Richard ne peut nous parler des petits enfants qui luttent pour réus­sir à vivre sans éclater d'émotion. Lorsque Jean-Pierre a terminé son exposé, la salle l'a ovationné par un tonnerre d'applaudissements et c'était la grande joie.

Et notre Melvin Sickler est resté aux Phi­lippines avec Eric V. Encina jusqu'au 28 dé­cembre pour tenir plusieurs autres assemblées. Le 20 novembre, au congrès eucharistique de Cabanatuan City, l'évêque a fait monter Melvin Sickler sur l'estrade et l'a présenté à la foule (1 200 personnes). Le soir, M. Sickler a couché à l'évêché de Lavag (6 heures de route de Cabanatuan City). Le lendemain, dimanche le 21 novembre, M. Sickler a participé avec l'évê­que de Lavag, Mgr Alaye, à une procession de 4 heures dans les rues, pour la fête du Christ-Roi, avec des milliers de personnes. L'évêque disait aux gens que M. Sickler était son invité.

Le lundi 22 novembre, M. Sickler a été interviewé durant une heure sur la station de radio catholique du diocèse, la dame qui l'a interviewé était très intéressée, M. Sickler lui a dit de lire des articles de "Michael" sur les ondes, parce que la plupart des gens sont trop pauvres pour s'abonner eux-mêmes. Le lende­main, mardi, l'évêque, Mgr Alaye, a prêté un de ses chauffeurs à M. Sickler pour le con­duire à travers la ville, pour visiter plusieurs communautés religieuses. M. Sickler a eu une interview d'une heure pour la radio. Cette in­terview a été diffusée sur les ondes pendant cinq jours d'affilée, quinze minutes par jour. Mgr Alaye a ordonné au poste de rediffuser en entier l'interview avec M. Sickler le dimanche suivant, afin que plus de gens puissent l'enten­dre. Et Mgr Alaye a payé le billet d'autobus de Melvin pour son retour à Manille, au sémi­naire St-Vincent.

Le mardi 30 novembre, Eric Encina, Pèle­rin de saint Michel des Philippines, est allé à un rallye au centre-ville de Manille, où des milliers de personnes manifestaient pour de­mander des hausses de salaires, et où était diffusée de la littérature en faveur du socialis­me. Eric a distribué de nos circulaires et a parlé avec plusieurs chefs syndicaux.

Nos grands Pèlerins de Hull-Ottawa

Après ce fut le tour du rapport des Pèle­rins d'Ottawa-Hull-Gatineau, avec les résultats les plus élevés à date dans un mois : 1 424 abonnements. L'emballement dans la salle continuait. Dans le mois, M. et Mme Paul­-Émile Julien, 1 170 abonnements. Paul-Émile, 663 et madame, 518. Franck Kretz, 549. Mme Simone Gingras, 487. Gérard Migneault, 274. Michael Dunne, 170. Evelyne Clément, 164. Michael Dunne a fait une semaine à Kingston avec Paul-Émile Julien. Tous veulent en faire autant au mois de décembre. Comment les féliciter ! Les apôtres de cette région sont par­tis le soir même de l'assemblée.

Nos vaillants de Toronto

Après ce fut le tour de nos vaillants Torontois. Le feu se maintenait élevé. Les Torontois sont arrivés avec 985 abonnements. Pierre Marchildon dépassait personnellement les 500. François Cright, 375 abonnements.

Ont participé aussi à ces bons résultats : Roger Gingras, Clara et Lorette Gingras, Yvon Nantel, Alphonsus McAndrews, Moril Marchil­don, Mme Célestin Marchildon, M. et Mme Henri-Louis Roy, Mme Monique Simard, du Lac St-Jean, Mme Gilbert Potvin, de Montréal, et son fils, Yves Potvin, de Guelph, en Onta­rio. Il est dans la fleur de l'âge, bien bâti et bien décidé, et il n'a en lui rien de décédé. Il encourage son père et sa mère et tout notre vaillant bataillon de Toronto et des environs.

Effort suprême

En cette année d'effort suprême, il nous faudrait un peu partout dans le pays, des groupes vigoureux, pleins d'ardeur, comme les deux groupes ci-haut mentionnés, pour dégourdir votre milieu et les alentours.

Nommons quelques places qui pourraient facilement réaliser cela : les villes de Québec-Lévis, la Beauce, St-Jean-Port-Joli — Cabano, Edmundston-St-Léonard-Grand Sault — Athol­ville-Bathurst-Caraquet, Moncton-St-Jean (avec les nouveaux) — Chicoutimi- Lac-St-Jean — Val d'Or-Amos-Guyenne, Rouyn-Noranda — New-Liskeard, Kapuskasing-Hearst-Cochrane — Sudbury-Chelmsford- Noëlville — Lafontaine-Barrie — Montréal-Longueuil — Granby-St‑Hyacinthe, Drummondville-Victoriaville-Ples­sisville — Thetford-Mines- East-Broughton-Tring-Jonction — Sherbrooke-Magog, St-Léon-Notre-Dame des Bois-Lac Mégantic — Cap-­de-la-Madeleine-Trois-Rivières-Shawinigan — Holyoke, Worcester, Boston — le Manitoba — la Saskatchewan — l'Alberta —la Colombie — l'Europe, etc,

Si nos vrais Créditistes de chaque région se décidaient de passer à l'action, ils influen­ceraient vite leur région et ils remporteraient la victoire. Il y en a plusieurs qui pourraient faire de l'activité par leurs fins de semaine, et une couple d'heures à chaque soir, après souper. Comme nos vaillants apôtres de Gati­neau et de quelques autres endroits, des Cré­ditistes pourraient donner une semaine, des semaines, des mois. Il s'agit de commencer, en allant vous découvririez des perles comme l'équipe de Gatineau en a trouvé. Exemple, Evelyne Clément qui s'est lancée à l'action en voyant des personnes se dévouer si ardem­ment comme M. et Mme Julien et Mme Simone Gingras.

Dans les provinces de Québec, du Nou­veau-Brunswick, de l'Ontario, et un peu par­tout dans les provinces de l'ouest, aux États-Unis, en Europe, c'est plein de Créditistes de cette qualité. Réfléchissons, chers Créditistes, pour faire cet apostolat, il faut que vous vous décidiez et les autres à leur tour suivront votre exemple. C'est mûr pour cela. C'est de l'héroïsme notre apostolat et vous êtes appe­lés à devenir des héros. Vous en avez la for­mation. C'est énorme tout ce que vous pour­riez faire. Je sais que vous y pensez, mais vos habitudes de vivre vous retiennent, vous empêchent de vous lancer. Comme le Pape l'a dit aux jeunes de Denver, au Colorado, vos habitudes de confort vous retiennent, il faut secouer cela. Vous êtes certainement bien créditistes. Que vous seriez heureux une fois lancés, et vos petits enfants recevraient une vraie bonne formation d'une vie chrétien­ne et créditiste. Nous avons tout à gagner en faisant plaisir à Jésus crucifié et à sa Divine Mère. Sauvons nos enfants, notre Patrie.

Présentement, nous avons peu de grou­pes vraiment décidés. Nous pouvons les compter sur les doigts de la main. Et, malgré tout, nous avons pris la semaine passée, 1 504 abonnements, et cette semaine, 1 868 abonne­ments. Mais si vous vous décidez, ce sera des semaines de 2000,    5 000 abonnements. Et le triomphe de l'Immaculée se réalisera et le Christ-Roi sera Roi de notre nation. Nous devons cela à notre Maman Céleste et à son Divin Fils. Il y en a qui sont bien assis dans leur confort et ils nous parlent, nous blâment, de ne pas commencer par la réforme des mœurs. C'est justement à cela que nous tra­vaillons en luttant pour dompter la dictature financière.

Le Pape Benoît XV disait que "c'est sur le terrain économique que le salut des âmes est en danger." S.S. Pie XII, à Rome, disait à Mgr Albertus Martin, jadis évêque de Nicolet : "L'application de la doctrine du Crédit Social créerait un climat d'épanouissement pour le christianisme", donc pour le salut des âmes. Tout le monde peut constater que la dictature financière crée un climat d'étouffement pour le christianisme.

Vers l'an 1750, la Nouvelle-Angleterre était très prospère. Benjamin Franklin a pu écrire :

"L'abondance régnait dans les colonies, et la paix sur toutes les frontières. Il était difficile, et peut-être impossible de trouver population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe. Le confort régnait dans cha­que foyer. Le peuple, en général, observait la plus haute morale, et l'instruction était large­ment répandue."

Parler à des Créditistes de commencer par la réforme des mœurs, ce n'est pas nous con­naître. C'est pour la réforme des mœurs que les Créditistes se dévouent tant. Ils travaillent pour obtenir une réforme monétaire qui aidera à donner à manger à tous les pauvres, au lieu d'arrêter, et pire encore, de détruire la pro­duction. En procurant le pain quotidien à tous, cela contribuera à amener une véritable réfor­me des mœurs. Et les Créditistes en travail­lant pour cela ont justement amélioré leurs mœurs. On peut comparer les assemblées des Créditistes où toutes les dames se présentent modestement vêtues, avec les réunions de tous les autres petits mouvements où les dames se présentent en pantalons et parfois même en shorts.

Pourquoi tant de bons petits mouvements ont horreur d'entendre parler d'une réforme monétaire qui pourtant aiderait à la réforme des mœurs de tout le monde, et en plus aide­rait leur propre mouvement ? C'est à se de­mander s'ils ne sont pas complices avec les ennemis du peuple, les financiers contrôleurs de notre système d'argent et contrôleurs de nos vies. J'aimerais aussi un jour entendre un bon monsieur le curé commenter l'Évangile "Rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu", comme ceci :

"En tant que pasteur, mes chers parois­siens, je crois que vous aimeriez que je vous parle d'abord de la part due à Dieu. Première­ment, la part de Dieu c'est le nécessaire pour chaque personne : nourriture, vêtements, loge­ment. Deuxièmement, pour chaque famille il faut une bonne nourriture, vêtements, loge­ment et une bonne maison avec un petit ter­rain et, s'il vous plaît, pas sur le plan de finan­ce, pas de dette, pas de taxe, voilà la part due à Dieu. Troisièmement, voici maintenant que nous devons rendre à César ce qui lui appar­tient, mais César n'a pas le droit d'empiéter sur la part due à Dieu."

Pourquoi entendons-nous toujours parler, prêcher, premièrement de rendre à César ce qui lui appartient, et n'entendons-nous pas parler de la part due à Dieu ? Cela fait certai­nement plaisir aux contrôleurs du système financier et à tous les petits politiciens com­plices des contrôleurs financiers, grands enne­mis de notre Église.

Pauvre Jésus mort en croix, et pauvre peuple ! Jésus a pleuré sur le peuple.

Des apôtres à l'œuvre

D'autres Pèlerins ont commencé leur apostolat dans leur région. Madame Henri-Louis Rodrigue est allée au mois d'octobre à Val Alain sortir avec Mme Germaine Lemieux, résultat, 38 abonnements. Au mois de novem­bre, madame Rodrigue est allée à Ste-Claire avec madame Réal Couture. Résultat, 35 abon­nements. La semaine passée, cinq dames de St-Georges sont allées à la croisade ; le lende­main, elles étaient toutes à l'assemblée du mois. Pensons à cela et donnons nos fins de semai­ne à Notre-Dame.

D'autres font de beaux efforts. Maurice Arseneault et Gérard Dubé ont remis 50 abon­nements à l'assemblée du mois d'octobre, à Jonquière. Au mois de novembre, ils remet­taient 72 abonnements et ils s'emballent. Féli­citations !

Examinez le rapport pour vous aider à vous décider de faire chacun votre part. C'est si important et si urgent ! En vous mettant à l'œuvre, vous appuierez les beaux efforts qui se font.

Vos Plein-Temps tiennent bon. Ils sont repartis chacun dans leur territoire. Allez-y, chers Créditistes locaux, le Ciel vous regarde. Les directeurs, les Plein-Temps et vos confrè­res vous admirent et prient pour vous. N'ou­blions pas le personnel des deux maisons qui se tuent à la tâche de tous les jours : cuisi­niers, cuisinières, personnel du bureau, impri­meurs qui travaillent avec acharnement. Les dames du bureau sont poussées au bout avec les 5 millions de circulaires à poster. Et nos imprimeurs commencent à avoir la figure en "imprimerie", ils sont tous bien admirables.

Aux rédacteurs, traducteur, caricaturiste, ceux qui préparent le tout pour l'imprimerie, aux buandiers, cordonnier, mécaniciens, me­nuisiers, électriciens et à tous les Créditis­tes qui viennent nous aider, mille félicitations ! Tenons bon, petit bataillon de l'Immaculée !

En passant tous à l'action, nous décide­rons nos gouvernements à imprimer l'argent pour le pays.

Depuis l'ouverture de l'année créditiste, il y a déjà quatre mois d'écoulés, il y en a qui sont rendus à 10, 20, 30, 40 abonnements. Ce sont des résultats qui peuvent se prendre dans une journée, deux journées. Qu'est-ce qu'il faudrait faire pour décoller ? Voici un bon moyen pour casser la glace : Décidez-vous de prendre cette semaine 100 abonnements et vous serez d'une toute autre éloquence. Les résultats vous surprendront.

Maurice Arseneault et Gérard Dubé, de Jonquière, en 5 heures, 72 abonnements. Ils s'étaient fait une liste de leurs connaissances avant de partir. Bon succès, les amis ! Person­ne ne résiste à des apôtres déterminés. Les Créditistes se décident de sortir seuls s'ils n'ont pas de compagnon. L'heure est de plus en plus propice pour le Crédit Social.

Les politiciens ont l'air de ce qu'ils sont, je ne vous le dis pas.

Avant Noël, nous avions 3 millions 600 mille circulaires de parties par la poste. Nos imprimeurs ont réussi à imprimer 5 millions de circulaires juste avant Noël. Ce qui fera, avec votre travail merveilleux d'apôtres, 10 millions de circulaires de rendues dans les maisons.

Aussi, nos Créditistes dont le numéro de télé­phone est sur les circulaires, reçoivent de tou­tes les provinces beaucoup de téléphones, de fax et même des abonnements par correspon­dance. Plusieurs demandent des circulaires, de la littérature, et réclament des assemblées dans leur région. C'est bien encourageant. Et les nouveaux numéros de Vers Demain et de "Michael" sont bien formidables. Votre voca­tion est grande, chers Créditistes.

Nos idées pénètrent

Les 4 provinces de l'Atlantique blâment les banques pour les restrictions du crédit qui paralysent tout.

Un conférencier a expliqué aux Indiens que ce ne sont pas les "Blancs" qui sont leurs ennemis, mais bien les banquiers. Les yeux et les esprits s'ouvrent.

Dans le journal "La Presse" de Montréal, du 26 novembre 1993, en très grosses lettres, il est écrit : "Québec veut de l'argent neuf d'Ottawa", non pas des taxes ni des impôts. Bravo au journaliste André Pépin et à "La Presse !" C'est ce que demande le fameux ar­ticle de notre chère directrice :

"Que les dix gouvernements provinciaux exigent d'Ottawa de l'argent neuf, sans taxe, sans dette." Tenons bon !

"La Presse" du 11 novembre 1993 dit que les banques deviennent très dures pour les petites entreprises. Pierre Péladeau, de Qué­bécor, concluait au colloque sur l'entreprise familiale qu'il n'y a qu'une façon de traiter les banques, "à coups de pieds au c..."

Notre lutte de chaque mois, contre les taxes à Montréal, devant l'hôtel de ville de Montréal, gagne du terrain de jour en jour. La ville baisse pavillon. Elle parle de réduire la surtaxe des deux tiers. La ville d'Outremont a voté contre la surtaxe et l'a abolie. Les évé­nements sont proches.

Message de Medjugorje

Voici le message donné par Notre-Dame, à Medjugorje, le 25 novembre 1993 :

"Chers enfants, en ces temps-ci, je vous appelle comme jamais encore auparavant à vous préparer à, la venue de Jésus. Que le petit Jésus règne dans vos cœurs, et quand Jésus sera votre ami, seulement là vous serez heureux."

Plusieurs savent qu'en 1998, nous serons arrivés au sommet de la purification, selon les messages reçus par Don Gobbi.

Créditistes, préparons-nous en étant de plus en plus à notre vocation créditiste, à notre apostolat, en abonnant en tout temps, en toute occasion. Je vous souhaite plein suc­cès. On casse la glace pour arriver à notre objectif de Colonel, année d'effort suprême.

Bonne heureuse et sainte année ! Le Cré­dit Social, cette année, et le Paradis à la fin de vos jours ! Sortez la télévision de votre foyer et établissez le chapelet en famille. Bon succès !

Gérard Mercier

Gérard Mercier

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