Par une merveilleuse Providence, Dieu a décidé que le temps était venu pour que notre Œuvre s'implante en terre paraguayenne, et que par elle, la superbe philosophie du Major Clifford H. Douglas y soit propagée.
Le tout a commencé avec la rencontre entre M. Carlos Reyes, l'éditeur de la version espagnole de Vers Demain, San Miguel, et un prêtre du Paraguay. Ce prêtre s'est tellement enthousiasmé de notre Œuvre et du Crédit Social qu'il demanda d'envoyer dans son diocèse de Ciudad del Este des circulaires gratuites de San Miguel. Un conteneur de 20 pieds, rempli de 700 à 800,000 exemplaires, a donc été envoyé.
Et voilà qu'en février 2007, quelques mois après le départ du conteneur, Paola Santamaria et moi-même partions pour un mois à Ciudad del Este, Paraguay, diocèse situé aux frontières du Brésil, suite à l'invitation de S.E. Monseigneur Rogelio Ricardo Livieres Plano qui en est actuellement l'évêque.
Paola, qui a 27 ans, partit de son pays, le Mexique, et moi, je partais directement de la Maison Mère au Canada. Et nous voici, toutes les deux, dans un pays chaleureux, dans les deux sens du terme, où une population, belle, simple et très accueillante allait nous surprendre et nous réjouir par son ouverture d'esprit et son grand souci de l'avenir économique de son pays.
Dès notre arrivée nous faisons connaissance avec Son Excellence, membre de l'Opus Dei, qui nous reçoit très cordialement dans son diocèse, nous ouvrant toutes grandes les portes pour faire notre apostolat, et il nomme immédiatement comme notre guide un prêtre nouvellement ordonné et qui était à l'époque son secrétaire personnel, M. l'abbé Edgar Ayala. Après avoir pu faire l'heureuse connaissance de la mère et de la sœur de Monseigneur, la première rencontre que l'abbé Edgar nous a fait faire est avec une partie des leaders diocésains de la Pastorale Jeunesse, qui forme une équipe de jeunes catholiques très enthousiastes.
La présentation réciproque de nos activités fut un coup de foudre. Le coordinateur dynamique, Carlos Franco, un jeune de 25 ans, avait déjà fait distribuer des circulaires de San Miguel à des leaders dans le diocèse, et il fut enchanté de connaitre de plus près notre Œuvre et le Crédit Social. Et nous voilà quelques jours après, à la demande de Carlos Franco, à une rencontre au niveau national de la Pastorale avec tous les coordinateurs diocésains pour leur faire une présentation officielle de l'Œuvre des Pèlerins de saint Michel. Plus tard, nous avons assisté à une rencontre au niveau diocésain des 60-70 leaders des paroisses du diocèse pour une autre présentation de notre Œuvre.
Plus les jours passaient, plus les gens nous connaissaient et s'intéressaient à notre travail. Nous avons parlé à trois postes de radio différents, à différents groupes religieux, à la faculté la plus prestigieuse de la ville, dans quelques églises, vendu des livres sur le Crédit Social, pris des abonnements... c'est le Crédit Social qui émerveillait ces bonnes gens et qui leur donnait espoir. La réponse des Paraguayens était si positive, et la réponse de certains jeunes de faire partie du Mouvement si enthousiaste, que Paola Santamaría a prolongé son séjour de deux mois et plus. Maintenant, il y a un groupe d'une bonne dizaine de jeunes qui veulent être des Pèlerins de saint Michel et faire notre apostolat dans leur pays. Ils travaillent bien fort pour obtenir les fonds nécessaires afin de pouvoir venir au Canada pour une période de formation et pour notre congrès international.
Une autre surprise nous attendait au Paraguay, c'est que les 800,000 circulaires, envoyées dans un conteneur de 20 pieds, avaient été distribuées dans tout le diocèse (qui comprend une quarantaine de paroisses et environ 600 chapelles) et il n'en restait presque plus. N'ayant plus de circulaires pour donner aux gens, nous avons fait appel au Canada et un autre conteneur, avec la même quantité de circulaires, a été envoyé en mai.
Avec l'aide de Dieu et de tous les anges, et grâce à la collaboration de tous et de chacun, l'Œuvre de Vers Demain et le message qu'elle apporte fleuriront en terre paraguayenne. Avec ce modeste rapport, je tiens à remercier tous ceux que nous avons rencontrés pendant notre séjour et à leur redire mes amitiés. Ce fut une expérience merveilleuse.
Lucie Parenteau
L'Amérique latine est l'espoir de l'Eglise, dit le Saint-Père Benoit XVI