95% de l'argent dans le pays est créé par les banques privées Voilà la cause réelle de la grande misère dans le monde !
Tous les abonnés à Vers Demain devraient maintenant savoir que lorsque les banques prêtent de l'argent, elles ne se départissent de rien, elles créent tout simplement l'argent qu'elles prêtent, sans que cela ne leur en coûte un seul sou. Elles n'ont pas besoin d'imprimer de papiermonnaie, elles ne font qu'inscrire des chiffres dans des comptes de banque, qui circulent sous forme de chèque, et ces chiffres sont tout aussi bons que le papier-monnaie. Car il existe deux sortes d'argent : le numéraire (billets de banque et pièces de monnaie), et l'argent scriptural (les chiffres inscrits dans les comptes de banque). Cet argent "scriptural", créé par les banques, forme plus de 95% de tout l'argent du pays ; l'autre sorte, le papier-monnaie et les sous, constitue moins de 5%.
Cette façon de faire des banques remonte au Moyen-Age, alors que l'or était la seule forme de monnaie existante. Ceux qui possédaient de l'or, de peur de se le faire voler, déposaient cet or dans les coffres-forts des orfèvres. Ces derniers leur remettaient un reçu certifiant que les individus en question possédaient bel et bien tel montant d'or dans le coffre-fort de l'orfèvre. Au lieu de payer en or pour obtenir des produits, ces individus payaient avec ces reçus émis par l'orfèvre, et celui qui devenait le nouveau propriétaire de ces reçus, devenait ainsi le propriétaire du montant d'or inscrit sur le reçu, et était libre de se présenter en tout temps chez l'orfèvre pour retirer cet or.
L'orfèvre remarqua que la plupart des gens préféraient s'échanger ces reçus, au lieu de se présenter chez lui et réclamer leur or. Par exemple, pour une personne qui venait réclamer son or, dix personnes ne venaient pas, et préféraient s'échanger les reçus émis par l'orfèvre. L'orfèvre réalisa qu'il pouvait émettre ainsi sans risque dix fois plus de reçus qu'il avait d'or en réalité dans son coffre-fort. Tant qu'une proportion de dix personnes sur onze ne se présentent pas chez l'orfèvre, ce dernier peut continuer son stratagème, mais si toutes se présentent chez l'orfèvre pour réclamer leur or, alors là tout son système s'écroule et sa fraude est dévoilée, car il ne peut rembourser tout le monde, puisqu'il a dix fois moins d'or qu'il prétendait en avoir.
Les banques font exactement la même chose aujourd'hui. Elles ont remarqué que pour une personne qui venait à la banque et désirait être payée en argent liquide (papier-monnaie), environ dix personnes font que transférer des chiffres d'un compte à un autre, sans qu'il n'y ait aucun usage de papier-monnaie. C'est ce qui permet aux banques de "prêter" plus d'argent qu'elles en ont en réalité. Par exemple, une banque qui a $1 million en dépôt en argent liquide, peut ainsi prêter dix fois plus d'argent de comptabilité. La seule crainte du banquier, c'est qu'un nombre trop élevé de déposants viennent en même temps retirer leur argent de la banque, car il ne peut fournir qu'un déposant sur dix. Une des manières pour le banquier de se protéger contre un tel risque, c'est d'encourager les épargnants à laisser leur argent à la banque le plus longtemps possible (placements ou obligations), en leur accordant un taux d'intérêt plus élevé.
Depuis des années, l'usage d'argent de comptabilité a augmenté, et le banquier a pu ainsi créer un plus grand pourcentage d'argent de chiffres. Ainsi, pour le troisième trimestre de 1995, il existait 3,1 milliards de dollars en billets de banque et pièces de monnaie, et le total des prêts non-hypothécaires, pour la même période, était de 216 milliards $, soit 70 fois le montant d'argent liquide existant dans le pays !
Jusqu'à tout récemment, les banquiers devaient, selon la loi des banques, détenir une réserve de 4% en argent liquide. Mais en décembre 1991, le Parlement canadien a voté qu'à partir du 1er janvier 1994, cette réserve serait de zéro pour cent !
En d'autres mots, il n'y a plus aucune limite prescrite par la loi. La seule limite à la création d'argent par les banques, c'est le fait que des individus désirent encore être payés avec du papier-monnaie. Alors, on comprend que les banques vont faire'tout leur possible pour éliminer tout simplement l'usage de papier-monnaie, en encourageant l'utilisation des cartes de débit, paiement direct, etc, pour en venir éventuellement à l'élimination de l'argent liquide. Elles prêcheront l'existence d'une seule forme d'argent, l'argent électronique. Les citoyens doivent tout faire pour empêcher que cela arrive, car l'élimination du papier-monnaie serait la plus grande fraude qui pourrait arriver dans le pays elle donnerait aux banques le contrôle absolu de l'économie et de tous les individus.
Alain Pilote
Le nième recensement des forces malignes qui veulent la peau de l'Occident chrétien. Un plan luciférien supérieurement agencé sous l'égide des Illuminatis pré ou pro-maçons secte créée en 1776. D'impeccables rouages bien huilés broient le monde civilisé pour anéantir son optique transcendante. Complot de la bête contre l'ange, lequel si l'on comprend bien, serait... le peuple élu, voué en toute occasion à servir de bouc émissaire ! Les fils de David présentés comme des dupes dont se jouent les grands manitous des ténèbres, de grands niais innocents manipulés par les forces athées, c'est un peu fort.
Des phalanges sataniques organisées, agissant depuis deux siècles dans un but désintéressé, c'est l'utopie récurrente. Comme si le péché originel n'expliquait pas tout. (Tiré de Rivarol, 1, rue d'Hauteville, 75010 Paris, 10 mai 1996)
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