Voici des extraits du livre d’Eric Butler intitulé Releasing Reality (Libérer la réalité), ayant comme sous-titre «Le Crédit Social et le Royaume de Dieu», qui a été publié en 1979 pour commémorer le centenaire de la naissance de Clifford Hugh Douglas. Il montre comment le Crédit social apporte une nouvelle pertinence à tous les aspects des affaires de l’homme. M. Butler conclut en faisant observer que l’avenir du christianisme dépend maintenant de ceux qui ont compris l’«aperçu de la réalité» fourni par Douglas (la seconde partie de cet article sera publiée dans notre prochain numéro):
Ce n’est que lorsque j’ai lu Douglas que j’ai complètement compris que la centralisation excessive du pouvoir en opposition à l’initiative individuelle était la cause principale de l’effondrement de la civilisation, et que la création et le contrôle de l’argent a été un instrument majeur en faveur de cette centralisation du pouvoir. Dans une de ses nombreuses observations profondes, Douglas a dit que l’histoire n’est pas seulement une série d’épisodes déconnectés concernant la naissance des rois, des guerres et autres événements, mais «la politique rendue plus claire». Et les politiques des gouvernements sont des manifestations de philosophies sous-jacentes. Alors que l’élaboration de politiques peut, de temps à autre, être influencée par ce que Douglas a décrit comme des «événements improvisés», ils sont pour l’essentiel le résultat d’un effort conscient par des individus organisés à poursuivre des politiques qui reflètent des philosophies.
Dans un discours prononcé à Liverpool, en Angleterre, en 1936, intitulé La tragédie de l’effort humain, Douglas déclarait: «Les principes généraux qui régissent l’association pour le bien commun sont tout aussi capables de formulations exactes que les principes de la construction de ponts, et s’éloigner de ces principes est tout aussi désastreux.
«La théorie moderne, si elle peut être appelée moderne, de l’État totalitaire, par exemple, à l’effet que l’État est tout et l’individu rien, est une dérogation à ces principes, et est une refonte de la théorie du dernier Empire romain, dont la théorie, ainsi que les méthodes de financement par lequel il a été maintenu, a conduit à la chute de Rome, non par la conquête par des empires plus puissants, mais par ses propres dissensions internes. C’est une théorie impliquant une inversion complète des faits, et qui, incidemment, est fondamentalement antichrétienne...»
Une dette astronomique, la fiscalité écrasante et l’inflation produisirent à Rome les mêmes résultats désastreux économiques, sociaux et politiques qui sont une caractéristique de ce qui est aujourd’hui clairement une autre civilisation en train de se désintégrer. Les leçons de l’histoire sont indispensables. Ceux qui refusent de tirer les leçons des catastrophes de l’histoire sont condamnés à répéter ces catastrophes. La contribution essentielle de Douglas pour une compréhension de l’histoire réelle était de montrer comment le système monétaire a, au fil des siècles, été un instrument majeur pour la centralisation du pouvoir.
Douglas a décrit comment, lorsqu’il a découvert pour la première fois le défaut fondamental du système financier et économique actuel, il pensait que tout ce qu’il avait à faire était de mettre au courant de ce défaut ceux qui contrôlent le système, qu’ils le remercieraient, puis procéderaient à corriger ce défaut. Mais il a vite découvert que, loin de vouloir corriger le défaut en question, ceux qui contrôlent la politique financière étaient déterminés à résister à toute suggestion de correction d’un défaut qui faisait en sorte que la centralisation progressive du pouvoir semblait inévitable.
Les marxistes et autres groupes assoiffés de pouvoir étaient tout aussi fortement opposés à toute politique corrective qui supprimerait les conditions dont ils ont besoin pour faire la révolution. Comme l’a dit Douglas, il s’est vite rendu compte qu’il se lançait dans un projet qui accaparerait toute sa vie, mais aussi de nombreuses générations à venir. En révélant le défaut à la base du système financier et économique actuel, Douglas a dû faire face à la question plus fondamentale de l’éternelle lutte pour le pouvoir. Si l’état actuel du monde n’est pas le résultat de politiques façonnées par des individus qui se sont organisés pour promouvoir ces politiques, mais plutôt le résultat de forces aveugles et du hasard, il est clair qu’il n’y a rien qu’un individu puisse faire pour empêcher de nouvelles catastrophes. C’est la théorie de l’idiot du village, et, naturellement, cette théorie tend à produire une attitude passive à l’égard des événements, elle bloque l’initiative individuelle.
Mais l’absurdité de cette théorie (que les événements de l’histoire de l’humanité arrivent simplement par hasard) peut être démontrée en demandant: «La civilisation chrétienne occidentale s’est-elle développée au cours des deux mille dernières années simplement par hasard?»
La civilisation chrétienne s’est développée parce que suffisamment d’individus se sont efforcés, sacrifiés — et beaucoup ont même donné leur vie — pour faire avancer une notion de comment les individus devaient vivre ensemble dans la société. Le recul de la civilisation chrétienne a eu lieu parce que des individus, ayant une vision antichrétienne de la façon dont les hommes doivent vivre, ont utilisé des instruments de pouvoir et d’influence pour s’efforcer de créer un monde dans lequel leur philosophie prévaut. Ils doivent être décrits comme étant des conspirateurs, même si beaucoup d’entre eux sont en compétition les uns avec les autres.
Clifford Hugh Douglas (1879-1952) |
Douglas a jeté une lumière éblouissante sur une grande partie de ce qui semblait obscur ou non pertinent au sujet du christianisme. Sa présentation de l’importance vitale de la doctrine de l’Incarnation fut une révélation pour moi, et je suis depuis longtemps arrivé à la conclusion que le Crédit Social est, comme Douglas a dit: «le christianisme appliqué», et que l’avenir même du christianisme authentique dépend maintenant du Crédit social et des révélations de Douglas.
Il est relativement facile de critiquer les prétendus effets désastreux du christianisme sur le drame humain (comme les athées et autres adversaires du christianisme aiment à le faire), mais G.K. Chesterton avait raison quand il disait que loin d’avoir échoué, le christianisme n’avait pas encore été appliqué. Au contraire, dans la mesure où le christianisme avait été appliqué, il en était résulté un énorme progrès pour l’humanité.
Sans l’influence chrétienne, le sommet de la civilisation occidentale, atteint avant la Première Guerre mondiale, n’aurait jamais été possible. Depuis lors, il y a eu un recul du christianisme (pas en population, mais dans le degré où le christianisme est appliqué et vécu dans la société). Ce recul peut cependant être renversé, si suffisamment d’individus se mettent à rechercher, avec l’humilité requise, ce qui n’a pas fonctionné. Douglas a montré la voie à suivre en préconisant des politiques qui peuvent incarner la Parole de Dieu dans la société.
L’histoire fournit de nombreux exemples de grandes vérités détruites, non pas par une opposition directe, mais par la perversion. La perversion la plus dangereuse est celle de ceux qui pro-clament qu’ils soutiennent l’auteur de la vérité qu’ils pervertissent. Un grand nombre de personnes qui se disent chrétiens — disciples du Christ — appuient des politiques qui écrasent de plus en plus la liberté de l’individu. Le summum du blasphème est de prétendre qu’on peut être à la fois chrétien et marxiste, et appuyer la création d’un gouvernement mondial — un César international.
Beaucoup de ceux qui se disent créditistes et partisans de Douglas ont perverti ses idées en décrivant Douglas comme étant un «réformateur monétaire» et un «grand idéaliste». C’était le célèbre écrivain Oscar Levy qui observait que l’idéal est l’ennemi du réel. L’idéalisme est une manifestation de l’orgueil de l’homme et affirme que l’homme peut être son propre Dieu.
L’approche de Douglas en est une de respect et d’humilité, telle qu’elle est exprimée dans son commentaire que «les règles de l’univers transcendent la pensée humaine», et que si l’homme désire le plus haut degré de satisfaction dans les affaires humaines, il doit soigneusement tenter de découvrir quelles sont ces vérités, et ensuite leur obéir. Douglas était avant tout un homme soucieux de découvrir la vérité, la réalité.
Dans un autre commentaire, Douglas a dit que le Crédit Social fournit «un aperçu de la réalité». Une meilleure compréhension de la réalité exige une recherche constante de la vérité. Dans l’une de ces déclarations profondes qui peuvent être méditées indéfiniment avec un profit toujours renouvelé, Douglas a déclaré que les créditistes cherchaient à «libérer la réalité». Dans un autre commentaire, Douglas a dit que le Crédit Social fournit «un aperçu de la réalité». Une meilleure compréhension de la réalité exige une recherche constante de la vérité. Dans l’une de ces déclarations profondes qui peuvent être méditées indéfiniment avec un intérêt toujours renouvelé, Douglas a déclaré que les créditistes cherchaient à «libérer la réalité».
Le Crédit Social ne dit pas: «C’est ainsi que les choses devraient fonctionner, et nous devons réformer les systèmes financiers et autres de telle sorte que cela arrive», mais plutôt que les choses fonctionnent mieux en accord avec leur propre nature. Dans la préface de son livre Credit Power and Democracy (1920), Douglas écrivait: «Ce qui est moral est ce qui fonctionne le mieux.» Plus tard, il a fait remarquer qu’on a perdu le sens du mot “moral”. Une grande partie de ce qu’on appelle le progrès est amoral. L’utilisation des meilleurs outils ne garantit pas automatiquement de meilleurs objectifs. Nous pouvons améliorer les avions afin de pouvoir voler d’un endroit à un autre en moins de temps. Est-ce un progrès? La vraie question ne serait-elle pas plutôt: «Que faisons-nous avec le temps que nous avons ainsi sauvé? Construire plus d’avions?»
Dans un discours aux membres du Canadian Club à Ottawa en avril 1923, alors qu’il avait été invité au Canada pour présenter ses idées devant le Comité parlementaire canadien des banques et du commerce, Douglas a résumé l’histoire de ses découvertes comment il en était arrivé aux conclusions qu’il avait tirées.
Le début de cette «histoire plutôt longue remonte à une quinzaine d’années», dit-il. Douglas expliqua comment, pendant qu’il se trouvait en Inde, travaillant en Orient pour les intérêts de la compagnie Westinghouse, il avait mené une étude sur le potentiel hydro-électrique d’une grande région, à la demande du gouvernement indien. Douglas dit que lorsqu’il retourna en Inde à Calcutta et Simla et demanda ce qui allait se faire pour développer cette énergie hydraulique, la réaction a été: «Eh bien, nous n’avons pas d’argent.» C’était à une époque où les manufacturiers de Grande-Bretagne avaient de la difficulté à obtenir des commandes, et les prix des machines étaient très bas. Douglas dit qu’il accepta alors cette réponse, et l’emmagasina dans son esprit.
Il rappela ensuite comment, quand il dînait fréquemment avec le contrôleur-général de l’Inde, celui-ci l’ennuyait considérablement avec de longues conférences sur le crédit. Le contrôleur général raconta ses expériences avec les fonctionnaires du Trésor (ministère des Finances) en Inde et en Grande-Bretagne, insistant sur le fait que l’argent et l’or n’avait rien à voir avec la situation. «Cela dépend presque entièrement du crédit», a-t-il dit. Douglas fit remarquer que, à l’époque, les commentaires de son ami n’avaient guère de sens pour lui, mais, néanmoins, il senti qu’ils avaient également emmagasinés dans son esprit.
Douglas expliqua ensuite comment, juste avant la Première Guerre mondiale, il avait été engagé par le gouvernement britannique dans le cadre de la construction du chemin de fer des Postes à Londres. Il n’y avait pas de problème physique pour réaliser le projet mais, périodiquement, il devait congédier des ouvriers, car il n’y avait pas suffisamment d’argent. «Puis vint la guerre», déclara Douglas, «et je commençai à remarquer qu’on pouvait obtenir de l’argent pour n’importe quel projet.» Cela le frappa et lui parut assez curieux.
Pendant la Première Guerre mondiale, Douglas, qui avait servi en France, fut envoyé à l’avionnerie royale de Farnborough en Angleterre pour régler «une certaine quantité de désordre» dans la comptabilité. Après quelques semaines, il avait découvert que, après avoir fait appel à des machines à calculer pour l’aider dans son examen du système de calcul des coûts de l’usine, les coûts (ou dépenses) de l’avionnerie étaient générés à un rythme beaucoup plus rapide que les salaires et autres revenus distribués aux employés.
Comme un vrai scientifique, Douglas fit ensuite une enquête sur un échantillon de centaines d’organisations industrielles en Grande-Bretagne, et constata que toutes engendraient des coûts totaux, reflétés dans les prix, à un rythme plus rapide qu’ils distribuaient du pouvoir d’achat aux individus par les salaires et traitements. Douglas fournit plus tard la preuve mathématique de sa découverte, sous la forme du fameux théorème A + B.
Douglas ajouta que plus tard, il remarqua qu’avec le retrait de quelque sept millions des meilleurs producteurs dans le pays (en raison de la guerre), ceux qui restaient, les personnes âgées, les femmes et les enfants, ont été capables de construire de merveilleuses cités de béton. D’immenses quantités de produits ont été détruites par la guerre. Pourtant, tout le monde vivait avec un niveau de vie au moins tout aussi élevé que celui d’avant-guerre.
Douglas pensait à ces choses lorsque son esprit le ramena à ce que son ami anglo-indien lui avait dit quelques années plus tôt au sujet du crédit. Il se dit: «Cet homme avait raison. La clé du problème, c’est le crédit. Les gens en général n’ont pas de pouvoir d’achat suffisant». «Je sais, par mes propres connaissances techniques», dit Douglas, «qu’il n’y a pas du tout de problème de production dans le monde, qu’il n’y a aucune chose que vous ne puissiez obtenir si vous mettez l’argent nécessaire sur la table.»
Une des images les plus révélatrices que nous avons de Douglas, en tant qu’homme, et de sa philosophie nous vient de M. L.D. Byrne: «En dépit d’une stature intellectuelle bien au-dessus de la moyenne, la caractéristique exceptionnelle de Douglas était sa profonde humilité — une humilité qui se reflétait dans ses écrits et dans sa vie... Là où d’autres voyaient le monde en termes de luttes et de réalisations de l’humanité, et la société comme étant la créature du cerveau et du comportement humain, Douglas lui, avec le réalisme de l’ingénieur et la spiritualité pénétrante d’un théologien médiéval, Douglas voyait l’univers comme étant une unité intégrée et centrée sur son Créateur et soumise à sa Loi.
«C’est la base de la philosophie de Douglas — dont le Crédit Social est la ligne d’action — qu’il existe dans l’univers et au cours des siècles une Loi de Justice - la Loi divine - ce qu’il appelle le Canon. L’homme doit rechercher cette loi activement, et dans la mesure où il la trouve et s’y conforme, il atteindra l’harmonie avec l’univers et son Créateur. A l’inverse, dans la mesure où l’homme ignore le fonctionnement de ce «canon» et s’en moque, il ne récoltera que désastres.
«Il allait de soi dans les écrits de Douglas qu’il considérait la société comme un organisme qui pourrait avoir«la vie et la vie en abondance» dans la mesure où il était centré sur Dieu et obéir à Son Canon ... Dans cet organisme, la souveraineté de «Dieu le Créateur de toutes choses visibles et invisibles» étant absolue, il doit y avoir la pleine reconnaissance du caractère sacré de la personne humaine, et, par conséquent, de l’individu en tant que personne libre de vivre sa vie et, dans le corps social, libre de se joindre ou de quitter les associations de son choix, avec la responsabilité de son Créateur. Et nul ne peut nier cette relation à Dieu et à ses semblables sans commettre un sacrilège.
«Ce concept, reflet de l’idéal du christianisme comme étant l’intégration de l’Église et de la société, qui a été l’inspiration de la civilisation européenne pendant des siècles, implique d’accepter une ligne d’action dans tous les domaines de la vie sociale, économique, politique et culturelle. C’est la ligne d’action que Douglas a désigné sous le nom de “crédit social”.
«En regardant le monde avec une clarté de vision unique pour son époque, Douglas a vu la civilisation occidentale s’engager vers une ligne d’action con-traire, et ainsi être vouée a l’échec. Cette ligne d’action de la civilisation actuelle est basée sur une philosophie contraire (à la loi divine), où l’homme est déifié et cherche à asservir la création à lui-même.»
Dans un discours donné en 1933, intitulé La Poursuite de la vérité, Douglas a souligné que sa principale préoccupation était la droiture en toutes choses, qu’il existait dans l’univers quelque chose appelé un “canon” (la loi de Dieu), et que le succès véritable ne peut provenir que d’une tentative constante de découvrir ce canon et de s’y conformer dans toute activité humaine que ce soit.»
S’il est vrai que le mouvement du Crédit Social a joué un rôle majeur pour faire connaître la façon dont le crédit financier est créé et détruit par le système bancaire, bien avant que Douglas soit apparu sur la scène publique, un certain nombre d’autorités ont expliqué à un public restreint comment l’argent était créé sous forme de crédit financier ou bancaire.
Et, bien sûr, ceux qui exploitait le système de création du crédit au cours des siècles étaient bien conscients de l’énorme pouvoir qu’ils exerçaient — tant que les gens croyaient en général que les banques ne prêtaient que l’argent d’abord déposé chez elles, et étaient généralement ignorants des réalités du système monétaire.
Indépendamment de la forme qu’il prend, l’argent n’est qu’un symbole créé par l’homme, et n’a aucune valeur en soi à moins que de la richesse réelle soit créée. Du moment que suffisamment de personnes peuvent être hypnotisées à croire que, par exemple, un symbole de crédit est plus important qu’une livre de beurre, ils sont à la merci de ceux qui créent et contrôlent les symboles. L’ombre est plus importante que la substance!
Douglas a déjà rappelé comment peu de temps après qu’il ait publié ses conclusions sur le défaut fondamental du système financier et économique actuel, un représentant de l’un des groupes financiers internationaux de Wall Street lui demanda ce qu’il proposait de faire pour corriger ce défaut. Comme Douglas l’a fait remarquer, à cette époque, il n’avait pas encore totalement compris que sa découverte et ses propositions frappaient droit au cœur un monopole dont les représentants, loin d’abandonner le pouvoir qu’ils exerçaient déjà, étaient déterminés à protéger et à accroître ce même pouvoir.
Par la suite, tout a été fait pour supprimer ou dénaturer et pervertir ce que Douglas avait proposé. La réaction hostile d’une alliance contre nature de banquiers internationaux, de marxistes et divers autres groupes, a mis en relief le fait évident que c’était le défi philosophique du Crédit Social qui était considéré comme par eux comme étant la principale menace à leur volonté d’imposer leur pouvoir.
Douglas est décédé en 1952. Mais les vérités qu’il a révélées appartiennent maintenant à l’éternité. Elles sont essentielles pour la régénération de la civilisation, peut importe combien de temps cette régénération prendra. Ceux qui ont compris ces vérités ont la responsabilité de transmettre cette connaissance pour les générations à venir.