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La vie créditiste - XXIX

Louis Even le samedi, 15 novembre 1941. Dans La vie créditiste

Nos ralliements régionaux

Thetford

C'est surtout depuis le printemps dernier que, sous l'impulsion d'I.A.P. énergiques, Thetford a donné dans le Crédit Social. Il y a un an, on y trouvait seulement quelques abonnés à VERS DEMAIN. La veille du ralliement du 26 octobre, cette ville avait 365 abonnés, environ une famille sur huit.

Aussi, bien que les préparatifs n'aient soulevé aucune agitation spéciale, l'assemblée publique fut un véritable succès, avec une salle débordante et attentive. Et surtout, la séance de l'Institut, assemblée d'organisation, groupa un véritable régiment. Aussi attendons-nous du travail des équipes formées ce jour-là.

Outre Thetford Mines, 49 paroisses font partie du district. Les 1,001 abonnés de ces 49 paroisses formaient, avec Thetford, un total de 1,366 pour le district.

Le ralliement de Thetford fut le premier où l'on plaça la grande assemblée la première, celle d'organisation la seconde. C'est plus logique pour recruter des travailleurs.

C'est aussi à Thetford que, pour la première fois, on orienta le programme d'action en vue de l'hiver. La ville elle-même est divisée en quatre quartiers, et chaque quartier confié pour le moment à une équipe de six Voltigeurs, ceux-ci devant visiter les familles rue par rue, maison par maison. MM. Félix Bisson, Roméo Tousignant, Jos Gagné, et Armand Vachon sont les chefs d'équipes.

Un travail semblable va être entrepris dans les places du district où existe un noyau suffisamment fort et où se trouve un homme suffisamment dynamique pour s'en charger : Lac-Noir, avec M. Edmond Lessard ; Robertsonville (Félix Bisson) ; East Broughton (Odilon Vachon, etc) ; Plessisville (J.-M. Tardif et Émile Béliveau) ; Leeds (Delphis Laplante) ; St-Jules (Viateur Grondin) ; St-Pierre de Broughton (Gédéon Vachon) ; Ste-Clothilde (Nap. Veilleux), et quelques autres.

La liste des distinctions dans le district de Thetford témoigne d'une activité remarquable. Le district comptait, la veille du ralliement, 21 I.A.P. couronnés, dont 10 à Thetford Mines, 4 à East Broughton, 4 à Plessisville, 1 à Lac Noir, 1 à St-Antoine de Pontbriand, 1 à St-Victor de Beauce. Parmi ces vingt-et-un, 3 ont atteint le palier plus élevé et sont des entraîneurs couronnés : MM. Félix Bisson (Robertsonville), Odilon Vachon (East Broughton) et Émile Béliveau (Plessisville). Par ailleurs, 15 I.A.P. du district approchent de leur objectif. Si l'on sait que plus un créditiste travaille, plus il veut travailler, on saisit le sens de cette énumération.

Hull

Huit jours après Thetford, donc le 2 novembre, ce sont les créditistes de Hull et de la région voisine qui tenaient leur ralliement.

Le plan de la journée fut le même qu'à Thetford ; le programme d'action pour l'hiver, analogue. La grande assemblée publique, ouverte, comme à Thetford, comme à Shawinigan, comme à Sherbrooke, par les souhaits de bienvenue du maire, fut sous la présidence active de M. Armand Turpin, bien connu des plus anciens créditistes de la province.

L'essor de l'abonnement à Hull date surtout du mois d'août. Doublé depuis le 1er septembre, il touchait 250 la veille du ralliement, soit à peu près une famille sur vingt. C'est depuis que des conférenciers sortent de Hull pour porter le message dans les paroisses de campagne que le mouvement fait des progrès plus sensibles dans la ville même. Remarque intéressante qui s'applique d'ailleurs à tous les centres d'où rayonnent des missionnaires créditistes. À quels résultats ne peut-on pas s'attendre, lorsque ces apôtres vont concentrer sur leur propre ville l'expérience et le dynamisme acquis au cours de l'été ?

Le district de Hull s'honore de 12 I.A.P. couronnés, dont 7 dans la ville de Hull, un à Gatineau Mills, un à East Templeton, un à Ste-Rose de Lima, un à Masson et un à Maniwaki. Parmi eux, un entraîneur couronné, M. Armand Turpin. Une quinzaine d'autres membres de l'Institut de la région sont en bonne voie pour atteindre leur objectif.

La séance de l'Institut, le soir, sans être fournie quant à l'assistance, réunit des hommes déterminés. On put jeter les fondements de 15 équipes de Voltigeurs pour la campagne d'hiver : 7 à Hull, conduites respectivement par MM. Armand Turpin, Ernest Howe, François Gavard, Amédée Désormeaux, Auguste Foucault, Adélard Cousineau, Lionel Chénier ; 2 à Gatineau Mills, sous le conduite de MM. Eugène Daoust et Édouard Bélec ; et une dans chacune des paroisses suivantes : Pointe-Gatineau (Xavier Bouvier) ; Ste-Rose-de Lima (Philippe Léveillé) ; Masson (L.-H. Blanchard) ; Plaisance (Euchariste Malo) ; Chénéville (Simon Yelle) ; Maniwaki (L.-P. Larocque).

Québec

Le congrès régional de Québec, le 9 novembre, fut un franc succès. La vaste salle Saint-Pierre, l'après-midi, ne put suffire à contenir toute la foule. Près de 3,000 personnes suivirent les discours, assis ou debout, à l'intérieur ou dehors.

L'enthousiasme ne fléchit pas une minute. Et — ce qui mieux est — cet enthousiasme se mua en action à la séance de l'Institut le soir, dans la même salle. Plusieurs centaines de créditistes prirent part à ce travail.

Les Voltigeurs de Québec ont couvert un champ étendu cet été et les conquêtes des I.A.P. et des entraîneurs de la capitale ne sont pas du tout confinées aux limites de leur ville.

Des districts environnants, organisés mais qui n'ont pas eu de ralliement à eux, étaient fortement représentés au congrès de Québec : ce sont les districts de Ste-Anne de Beaupré, St-Gervais, St-Pascal de Kamouraska, Saint-Basile de Portneuf. L'équipe de St-Basile de Portneuf fut citée à l'honneur pour le travail fait pendant les six semaines préparatoires : huit sorties et 112 abonnements.

La proclamation des distinctions comprenait 15 entraîneurs couronnés, dont 8 de Québec même, 2 de Ste-Anne de Beaupré, 2 de St-Gervais, 1 de Beaupré, 1 de Montmorency, 1 de St-Basile. Puis est venue une très longue liste de 90 I.A.P. couronnés, dont 54 de la ville, et les autres de diverses places du district.

La ville de Québec comptait, avant le ralliement, 2,186 abonnés, soit environ 1 famille sur 11. Le Crédit Social s'y sent chez lui. Presque la même proportion à Lévis, avec une famille abonnée sur 13.

D'autres localités des environs sont encore plus densément abonnées : Notre-Dame des Laurentides, 1 sur 10 ; St-Nicolas de Lévis, 1 sur 10 ; Lorretteville, 1 sur 7 ; Charlesbourg, 1 sur 7. On trouverait même mieux si on allait jusque sur la Côte de Beaupré.

Mais le passé s'efface devant les perspectives d'avenir. À la séance du soir, les nouvelles, équipes de Voltigeurs fondées à Québec portent le nombre à 15, avec les chefs suivants : Alphonse Robitaille, Paul Lamonde, G.-A. Laroche, Charles Greffard, Robert Pigeon, Maurice Richard, Ernest Gagné, Georges J. Pederson, Maurice Robitaille, Alfred De Varennes, Wilfrid Demers, Émile Bélanger, Joseph David, J.-O. Eddy Ross, Paul Pelletier. Et nous ne croyons pas que ça s'arrêtera là.

Des chefs d'équipes, venus de près et de loin, jusque de Ste-Anne de Chicoutimi et de St-Félicien (Lac St-Jean), purent recevoir en détail les renseignements pour le travail d'hiver. Les équipes de Beaupré, de Ste-Anne de Beaupré, de Montmorency, de Bellechasse, de Portneuf, et d'ailleurs, furent aussi consolidées ce soir-là.

Ces jours-ci, des réunions d'abonnés vont avoir lieu, sous la direction de M. Gérard Mercier, à Lorette-ville, Charlesbourg, Château-Richer, Lévis, Beauport, Giffard, et ailleurs, pour y organiser des équipes de Voltigeurs pour le travail sur place.

St-Hilaire de Dorset

De St-Hilaire de Dorset, petite paroisse de la Beauce, M. Gérard Beaudry écrit pour demander ce que lui et ses Voltigeurs vont maintenant faire : il ne reste plus que sept ou huit familles non abonnées dans la paroisse.

M. Louis Even ira les voir prochainement. Lorsqu'une paroisse en est rendue à ce point, le directeur de l'Institut se chargera lui-même d'y aller donner des directives. C'est de pareils centres, gros ou petits, que va partir une invasion formidable au printemps prochain. Les 112 conférenciers 1941 n'étaient que jeu au prix de ce qui se prépare pour 1942.

Déclaration de solidarité

Certains journaux, plus au service de la finance et des intérêts de partis que de la vérité, voudraient, au moyen de titres tendancieux ou de rapports tronqués et arrangés, diviser la direction de VERS DEMAIN et de l'Institut dans l'esprit du public.

Ce n'est pas la première fois que, dans les mouvements auxquels je participe, je constate cette manœuvre de la part des gens qui, ne pouvant arrêter la montée de l'opinion, s'efforcent de saper la confiance des adhérents dans leurs directeurs.

Ma présence aux côtés de M. Louis Even et de Mlle Gilberte Côté dans tous les ralliements créditistes de cet automne devrait suffire pour dissiper toute méprise à cet égard.

Cependant, au lendemain du Congrès régional de Québec, je tiens à déclarer de nouveau, par la voie du journal, que je me solidarise sans réserve avec M. Louis Even et Mlle Gilberte Côté dans le mouvement du Crédit Social tel qu'actuellement conduit.

J.-Ernest GRÉGOIRE

Trois-Rivières

Dimanche soir, 30 novembre

Grande assemblée publique à l'Hôtel-de-Ville, à huit heures, sous la présidence de Son Honneur le maire des Trois-Rivières, M. J.-Arthur Rousseau, et la vice-présidence d'une quinzaine de maires des environs.

Orateurs  : M. Louis EVEN  ; Mlle Gilberte CÔTÉ

24, puis 100

Tout au long de son développement, l'Institut d'Action Politique s'est efforcé d'allier le maximum de simplicité avec le maximum d'efficacité. Ce sont d'ailleurs deux choses qui font souvent bon ménage.

Nous avons commencé par l'enrôlement de simples membres de l'I.A.P. Puis, l'I.A.P. couronné — ayant atteint un objectif de 24 abonnements — était invité à devenir entraîneur, pour entraîner d'autres I.A.P. à l'action.

Depuis le Congrès de Sherbrooke, nous poussons l'organisation par le moyen d'équipes de Voltigeurs, C'est un progrès. On ne pouvait faire cela il y a un an. C'était alors l'attaque par unité. Aujourd'hui, c'est l'attaque par demi-douzaine.

Les équipes de Voltigeurs absorbent les I.A.P. dynamiques capables de travailler en collaboration. La fonction d'entraîneur d'hommes est réellement exercée par le Voltigeur, surtout par le chef d'équipe. De sorte que l'ancien cadre d'entraîneur perd sa raison d'être, il cède à plus parfait.

Un I.A.P. couronné qui n'est pas au bout de ses énergies a deux voies ouvertes devant lui : continuer seul ou continuer dans une équipe. S'il éprouve de la difficulté à se trouver des collaborateurs ou s'il préfère rester franc-tireur, non incorporé dans l'armée des Voltigeurs, qu'il poursuive simplement son travail. Le jour où il aura personnellement ses 100 abonnements, nous lui décernerons la serviette frappée aux armes de l'Institut et portant son nom en lettres d'or. S'il est ou veut devenir Voltigeur, il travaille dans une équipe, et cela ne lui donne que plus de facilité pour atteindre le chiffre de 100 abonnements qui lui vaudra sa serviette de l'Institut.

Ainsi donc, deux étapes encore : 24 abonnés, exploit reconnu par un VERS DEMAIN relié ; 100 abonnés, grand exploit reconnu par une serviette de l'Institut.

On élimine du fait le transfert gratuit d'abonnements au crédit de certains I.A.P. qui ne faisaient pas grand travail personnel — ce qui ne répondait pas tout à fait à l'objectif pour lequel existait la fonction d'entraîneur.

Le nouvel arrangement ne pose donc pas de plafond au nombre d'abonnements enregistrés par la même personne, et il permet quand même le rôle de formateur d'hommes par les équipes de Voltigeurs.

Nous n'allons pas pour cela enterrer les entraîneurs en voie d'accomplir leur entreprise. Ceux-là peuvent continuer aux termes convenus et bénéficier de l'impulsion donnée à leurs entraînés. Mais à l'avenir : 24, puis 100, soit dans une équipe, soit isolément.

La vie créditiste - Campagne d'hiver

Travail sur place

À quelques exceptions près, les sorties du dimanche en paroisses étrangères vont nécessairement cesser. C'est l'hiver.

Pourtant, nous activons plus que jamais la formation d'équipes de Voltigeurs. Mais le mot d'ordre est désormais : Équipes de Voltigeurs à Québec pour Québec ; à Montréal pour Montréal ; à Thetford pour Thetford ; à Lac Mégantic pour Lac Mégantic, etc. De même pour des paroisses moins importantes où le noyau est assez fort ou assez dynamique pour former une équipe : à St-Jules de Beauce pour St-Jules ; à Woburn pour Wobum, etc.

C'est-à-dire que, pendant les mois d'hiver, nos équipes de Voltigeurs vont se rabattre sur leur propre ville et la monter aux sommets. Y faire de l'organisation systématique aussi. Les équipes y enrôler des Voltigeurs nouveaux ; des membres d'équipes essaimer et former des équipes nouvelles.

Des forces qui vont travailler et s'aguerrir sur place. Au printemps, sitôt les routes ouvertes, il n'y aura plus qu'à lâcher la bride. La plupart de ces équipes seront prêtes à prendre la route des campagnes.

Porte-en-porte

Quel genre de travail nos équipes de Voltigeurs vont-elles faire dans les villes ? Sûrement pas des conférences aux portes des églises !

Dans les villes, les Voltigeurs, organisés par équipes avec des quartiers déterminés comme secteurs, vont faire du porte-en-porte. Le chef d'équipe assignera à chacun de ses Voltigeurs une rue ou un bout de rue pour commencer. Lorsque cette rue ou ce bout de rue sera fini, un autre. Et systématiquement, de façon à mordre la ville bouchée par bouchée.

Le dimanche au Crédit Social

Comment les Voltigeurs vont-ils s'y prendre ? Quel temps vont-ils y consacrer ?

Répondant d'abord à la seconde question, nous faisons de nouveau la distinction entre un simple membre de l'Institut et un Voltigeur de l'Institut. Le membre ordinaire prend ses abonnements incidemment, au rythme qui lui convient, lorsque l'occasion se présente ou qu'il la fait naître, où il veut, au hasard ou avec méthode, selon son bon plaisir.

Le Voltigeur, tout en restant libre de prendre des abonnements n'importe où, n'importe quand, s'engage à consacrer chaque semaine, d'une manière ordonnée, quatre ou cinq heures au Crédit Social, généralement le dimanche après-midi en hiver. Les Voltigeurs constituent l'élite active dans l'Institut d'Action Politique. Les membres ordinaires sont des propagandistes ; les Voltigeurs sont à la fois propagandistes et organisateurs.

Et voici comment le travail va procéder.

Le chef d'équipe

Il y a plusieurs équipes dans chaque ville dont le chiffre de population est tant soit peu élevé. Ainsi, pour le moment, quatre équipes à Thetford. Les chefs d'équipe se réunissent entre eux deux fois par mois, aussi souvent que paraît le journal. La première fois, ils se divisent la ville, pour éviter les chevauchements dans leur travail. Les autres fois, ils passent ensemble la liste des réabonnements à solliciter que peut avoir envoyé le bureau de VERS DEMAIN ; ils se les répartissent selon leurs territoires respectifs ; puis ils échangent leurs idées, se font part de leurs résultats, bénéficient mutuellement des suggestions exprimées.

Puis chaque chef d'équipe réunit lui-même ses cinq Voltigeurs chaque semaine, pour le rapport de l'ouvrage fait et pour l'assignation de l'ouvrage pour la semaine. Cette réunion serait naturellement fixée au dimanche soir là où c'est possible, afin que le chef d'équipe puisse envoyer les rapports régulièrement chaque lundi.

Le Voltigeur à l'œuvre

Suivons maintenant le Voltigeur individuel dans son travail.

M. Paul Lazure est chargé de la rue Saint-Louis. Il a reçu de son chef d'équipe des journaux, des blancs d'abonnements et des circulaires-questionnaires.

Le premier dimanche, il part à une heure. Son travail consiste à frapper à une quinzaine de portes, à partir du commencement de la rue St-Louis. À la personne qui répond, M. Lazure remet un journal, dans lequel il a glissé un coupon d'abonnement, et une circulaire-questionnaire. Il prie simplement la personne de remettre le tout au chef de la maison et de prévenir qu'il repassera le dimanche suivant pour reprendre le questionnaire si Monsieur a eu l'amabilité de le remplir. Il conseille évidemment la lecture du journal. Le tout avec grâce et quiétude, au moins extérieure, même si le cœur du Voltigeur, peu habitué à ce porte-en-porte, menace de fondre dans sa poitrine.

Le second dimanche commence d'ailleurs une série d'épreuves bien plus difficiles. Ce second dimanche, et les suivants, le Voltigeur commence par répéter la même opération près d'une quinzaine d'autres familles, en suivant l'ordre. Puis... il va courageusement chercher les réponses aux portes faites le dimanche précédent.

C'est plus lent. Ici, Monsieur attendait des explications pour répondre à certaines questions. Là, la feuille a été égarée. Plus loin, Madame prie péremptoirement le Voltigeur de rebrousser chemin. Ailleurs, on a tout signé, mais on a oublié la piastre qui doit accompagner l'abonnement ; on fixe une date pour revenir et le Voltigeur prend note. Plusieurs font bon accueil et s'abonnent sans trop discuter ; mais il faut bien parler un peu avec ces nouveaux amis.

L'après-midi va ainsi s'écouler, en succession d'échecs et de succès. Le Voltigeur va s'habituer à ce genre de travail, comme son aîné le conférencier s'est habitué à affronter le public en 1941.

Le Voltigeur découvrira vite quel nombre de portes il peut, chaque dimanche, se préparer pour le dimanche suivant. Pas tous la même chose ; les uns ont des méthodes plus rapides, d'autres plus lentes. Mais nous croyons qu'un bon Voltigeur, dans les places pas trop hostiles, réussira bien, parmi ses contacts, à prendre en moyenne cinq nouveaux abonnés par dimanche. Peut-être pas au commencement : il y a là, comme ailleurs, un entraînement à faire, une technique à acquérir.

Le soir, à la réunion de l'équipe, nos six Voltigeurs sont en joie, contents au moins de leurs efforts, et affairés à relater leurs expériences. Le chef d'équipe recueille leurs rapports, faits sur des formules préparées, en prend le double, garde une copie et nous envoie l'autre ici, pour compiler et classer en filière.

Voilà une idée de ce que chacun de nos 1,200 Voltigeurs sera appelé à faire dans sa propre localité.

Thetford est la première ville où le porte-en-porte a été systématiquement mis en pratique, et les résultats sont remarquables dès le premier jour.

Dans des paroisses rurales, le travail d'hiver va prendre la forme de réunions d'abonnés et de leurs amis ; soit au village, soit dans des rangs. Les amis se changeant eux-mêmes en abonnés et amenant d'autres amis. Petit à petit, des dynamiques vont se déclarer et former une équipe qui établira le porte-en-porte définitif dans le village et dans les rangs, en attendant de mettre les voiles pour les paroisses voisines au printemps.

I. A. P. couronnés

Membres de l'Institut ayant atteint leur objectif de 24 abonnés.

Dollard Richard, Montréal  ;            Doria Thivierge, St-Joseph de Grantham

Mme R. Fortier, Thetford Mines        Mme R. Bussières, St-Joseph de Grantham

Jean-Roch Allaire, Jonquière            Alphonse Lacombe, Trois-Rivières.

Ant. Nolin, Québec                          Lucien Dubuc, Québec

François Duchesneau, La Tuque        Alfred Côté, Lac-Noir

Mme J.-C. Auclair, St-Prime              Philias Routhier, St-Prime

Georges Coulombe, St-Félicien         Mme Wilbrod Tremblay,. St-Félicien

Patrick Girard, Jonquière                  Onésime Samson, St-Romuald

Lucien Chapdelaine, Drummondville  Henry Thelland, Almaville-en-Haut

Joseph Labbé, St-Odilon                   Mlle Adrienne Montpellier, Montréal

Justin Maurice, Actonvale                  Léo Cossette, Dolbeau

Mme Henri Dubuc, Sherbrooke          Gaston Guindon, Rouyn

Mme Bruno Camirand, Montréal        Abbé X..., ptre, Chicoutimi

Georges Huppé, Trois-Rivières          Oscar Gendron, Asbestos

Joseph Pilote, Isle Maligne                Lornay Tremblay, St-André (Roberval)

Ch.-A. Beauchemin, St-Marc de Fig.  Séraphin Denis, Sorel

Théodore Beauchesne, St-Célestin    Aurèle Giguère, St-Odilon

Henri Bouchard, Maillard (Charlev.)   Paul Guénette, Lac-Noir

Philias Ferland, Thetford                   Joseph Messier, Greenlay (Richmond)

Alphonse Roy, Thetford                    Viateur Grondin, St-Jules de Beauce

Arthur Bernard, Thetford                  Didyme Martel, St-Félicien

J.-J. Lafontaine, Montréal                  Ludger Tremblay, St-Méthode (Roberval)

Raymond Dussault, St-Gérard (Wolfe) Charles-E. Dionne, St-Bruno (Kamour.)

Léon Madore, St-Pascal de Kam.        Wilfrid Labonne, Belcourt (Abitibi)

Philippe Tremblay, Ste-Anne de Chic.  P.-E. Croteau, Sherbrooke.

Joseph Cardinal, Hull.                        Auguste St-Amand Cadillac

Mme Donat Paré, St-Gervais              Florian Grondin, Ste-Rose (Dorch.)

Armand Lavallée, Montréal                 Anonyme, Baie Saint-Paul

Sylvio Rondeau, Cap-de-la-Madeleine  Édouard Bélec, Gatineau Mills

Edmond Tardif, Grande-Montagne        Lucien Bourdoin, Québec

Paul Bilodeau, Trois-Rivières                Mérilde Blondeau, Ste-Sophie

Conrad Boissonneau, Brunelle

Entraîneurs couronnés

Entraîneurs ayant conduit trois I.A.P. à leur objectif.

W. Tremblay, Limoilou                       Léon Asselin, Québec

Wilfrid Béliveau, Shawinigan             Mme A. Provencher, Sherbrooke

Roméo Tousignant, Thetford             Gérard Bouchard, St-Félicien

Wilbrod Tremblay, Chicoutimi            Alfred Pelletier, Montréal

Edmond Lessard, Lac-Noir                Nap. Mignault, St-Pascal de Kamouraska

J.-M. Thibault, St-Basile de Portn.      René Tremblay, Chicoutimi

Ernest Howe, Hull                            J.-E. Beaulieu, St-Gervais de Bellech.

Georges Marchand, Trois-Rivières        

Abonnement à vie

René Nadeau, St-Gervais de Bellechasse

ROUYN

Tous les vendredis soirs, à Rouyn, au sous-sol de l'édifice Picard, séance d'étude du Crédit Social. Les abonnés sont invités. Les non-abonnés sont également bienvenus.

TROIS-RIVIÈRES

Tous les soirs, local ouvert aux créditistes à 202 rue St-Antoine.

Louis Even

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