Au congrès 2000, j'ai fait la promesse de prendre 3000 abonnements dans l'année. J'en ai pris 3260, malgré le décès de mon père, des assauts de circulaires, une tournée de conférences en Irlande et la rédaction du journal anglais, qui m'ont pris du temps.
Cependant, j'ai fait des tournées d'apostolat très fructueuses avec Mme Simone Gingras, d'Ottawa, M. Paul-Émile Julien, de Sudbury, M. Henri-Louis Blais, de Hartford, Mr. Sacco et Mr. Barresi, de Boston, Mme Beauchamp, de Sarnia, etc. En dernier, pour finir d'atteindre mon objectif de 3000 abonnements, j'ai décidé de faire une tournée à Winnipeg, au Canada, et dans les états du Dakota nord, Minnesota, Wisconsin, aux États-Unis.
Quand je suis revenu au bureau, j'ai été surpris de voir que j'avais pris 3260 abonnements et que j'étais le premier sur la liste des abonneurs. C'est quasi un miracle ! Je suis très content des résultats de cette année.
Il faut demeurer loyaux et fidèles à la cause, obéissants aux directeurs. C'est notre devoir de Plein-Temps. Chacun des Plein-Temps a une tâche à accomplir. Il y en a qui sont dans le grand apostolat de la route, d'autres qui travaillent à la rédaction du journal, à l'imprimerie, à la cuisine, au lavage, au ménage, etc. Nous devons tous avoir le même esprit. Notre objectif de Plein-Temps est de bâtir le Royaume de l'Immaculée, obtenir le Crédit Social et travailler au salut des âmes,
Cette année, j'ai visité un grand nombre de personnes pour renouveler leur abonnement. Il est important de visiter nos abonnés pour les réabonner. Mais il y a aussi une autre étape à franchir. Si nous voulons que le mouvement prenne de l'expansion, il faut visiter nos abonnés pour nous assurer qu'ils lisent le journal Vers Demain et qu'ils comprennent le Crédit Social, pour qu'ensuite, ils deviennent eux aussi des apôtres. Si nos abonnés ne font que lire le journal, ce n'est pas suffisant. Nous devons les intéresser au point de les faire devenir des apôtres.
Il y a beaucoup de gens qui m'ont dit : « Pourquoi avez-vous été si longtemps sans revenir nous visiter ? » Quand nous allons les visiter, ils ont plus confiance en nous et ils sont plus ouverts. Notre visite les incitera à devenir des travailleurs qui aideront davantage le mouvement. Nous ne devons pas oublier notre objectif : sauver les âmes. Il faut vraiment aller vers les autres. Il ne faut pas avoir peur de se détacher, de quitter sa maison, de se dévouer.
Voici une bonne expérience que j'ai eue à propos de nos pancartes. Quand mon père est décédé, j'ai hérité de son automobile. Réjean Lefebvre l'a tapissée de toutes nos pancartes « Mort aux taxes », « L'impôt, c'est du vol », etc. Je me suis dit : « C'est bon pour le Canada, mais quand j'irai aux États-Unis, quelle réaction recevrai-je des gens ? ». J'ai été agréablement surpris, de voir les gens klaxonner pour me faire savoir leur approbation. Ils étaient curieux, ils me posaient des questions. J'étais arrêté à un endroit, au Dakota nord, une dame me dit : « Je suis intéressée par vos pancartes, je rédige un journal patriotique, donnez-moi des explications. » Elle s'est abonnée. Tout cela, parce que j'avais des pancartes sur mon automobile. Sans pancartes, personne ne m'aurait vu ni parlé.
Un autre bon point aussi, c'est d'avoir toujours des circulaires avec vous, dans votre automobile ou dans vos poches. C'est un outil formidable pour rejoindre les gens. Il ne faut jamais rater une occasion de semer des circulaires partout sur notre passage. Ce sont de petites flammes que nous allumons ici et là.
J'ai écouté toutes les conférences du congrès et un point qui m'a frappé, c'est l'importance de demeurer créditiste. Notre mouvement est unique, nous sommes les seuls à parler du Crédit Social. Nous sommes vraiment unis à ce sujet. Le Crédit Social, c'est ce qui fait que nous avons un Mouvement complet. Nous ne parlons pas seulement de spirituel, nous parlons aussi de l'économique et nous avons une solution à offrir aux peuples du tiers monde pour les sortir de la pauvreté.
J'étais dans mon diocèse natal, au Dakota nord, à la Messe, le prêtre a demandé de prier pour les missionnaires que nous envoyons dans les pays du tiers monde dans le but d'aider les pauvres. Mais, je me suis dit : « Est-ce qu'on leur enseigne le Crédit Social ? » Si vous voulez vraiment aider les pauvres, vous devez corriger le système, non pas travailler dans le système, cela fait une grande différence. Le Crédit Social seul peut régler le problème de la pauvreté de tous les pays. Il faut l'étudier et l'enseigner.
Nous avons aussi entendu d'intéressantes conférences sur les apôtres. Madame Mercier a bien parlé sur le sujet, ainsi que Mlles Yvette Poirier et Lucie Parenteau. Quand nous faisons du travail pour Vers Demain et "Michael" nous accomplissons des œuvres corporelles et spirituelles de miséricorde. En travaillant à corriger le système financier, nous travaillons à donner à manger à ceux qui ont faim, à vêtir ceux qui sont nus, etc. Nous prions avec les familles pour la conversion du monde. C'est très complet. Vous ne pouvez trouver mieux que ce magnifique apostolat. Nous remercions beaucoup madame Côté-Mercier de nous avoir donné cet héritage-là, cet enseignement-là.
Madame Côté-Mercier a dit aussi que nous devons nous réjouir d'avoir été choisis pour faire partie de cette splendide organisation. Plusieurs fois, quand je vais en tournée, je pense en moi-même : « Les gens me reçoivent pour les repas et les couchers. Je reviens à la Maison Saint-Michel, j'ai mon lit et mes repas. Lorsque M. Even a commencé, il y a 66 ans, il n'avait rien de tout cela, il a commencé à zéro. Maintenant, nous avons cette magnifique organisation, avec nos deux maisons, une imprimerie, des circulaires en différentes langues et des gens qui nous reçoivent d'un bout à l'autre du pays, et dans d'autres pays. Nous avons toutes les commodités pour recevoir des Plein-Temps. »
On oriente les jeunes vers la course à l'argent. C'est l'ambition qu'on prône dans les écoles. Il faut gagner des millions. Nous, nous connaissons le système, nous savons que l'avenir de l'argent, c'est la monnaie électronique. On veut en arriver à nous injecter la puce électronique sous la peau, qui sera sans doute, la marque de la Bête, prédite dans l'Apocalypse. Ceux qui voudront conserver leurs millions, devront accepter la puce et renier leur foi.
Nous, ici, nous sommes dans un milieu qui nous aide à sauver notre âme. Si nous étions dans le monde, nous serions tentés de courir après l'argent, ce n'est pas cela qui doit être notre ambition. Notre ambition doit être de devenir des apôtres, comme Dieu le veut.
Le point le plus important, c'est de mettre de l'ordre dans notre vie spirituelle. J'en connais plusieurs qui ont été des apôtres de Vers Demain et même des Plein-Temps. Ensuite ils ont quitté le mouvement. Et ils ont même perdu la Foi. Ils ont perdu la grâce. Pour garder la grâce, il faut demeurer actif. La voie du Ciel, c'est un chemin étroit. Quand on s'écarte du chemin, c'est bien difficile de revenir dans la bonne voie. Pour cela, il faut toujours viser à s'améliorer, quitter son chez soi pour aller prendre de l'abonnement, distribuer plus de circulaires, dire plus de chapelets. Il faut toujours s'améliorer sinon on dégringole dans le mauvais sens.
La Sainte Vierge a dit à Fatima : « À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. » Nous sommes assurés de la victoire. Nous n'avons qu'à persévérer. La victoire est aux apôtres !