Les grands hommes d'État, et les économistes à gros diplômes, pérorent à qui mieux mieux sur l'inflation. Mais, les prix continuent toujours à monter.
Évidemment, ce ne sont pas les chefs de syndicats qui vont faire baisser les prix, avec leurs insatiables appétits de hausses de salaires. Si les chefs de syndicats étaient sincères, s'ils n'étaient pas communistes, s'ils cherchaient le bien des ouvriers au lieu de chercher le désordre et la révolution, il y a longtemps que les chefs de syndicats auraient compris le Crédit Social et comment le Crédit Social augmenterait le revenu des ouvriers sans faire monter le prix des marchandises ! Alors les ouvriers et tout le monde ne se plaindraient pas de l'inflation des prix puisque seuls seuls les revenus augmenteraient sans que les prix montent. Au contraire, les prix baisseraient.
Le progrès rend la production plus facile et plus abondante. Le progrès devrait donc avoir comme conséquence que les produits soient moins chers et plus facilement accessibles par tous.
Il faut de l'argent pour accéder aux produits. Et il faut plus d'argent dans les mains de tous et chacun quand les produits sont plus abondants. Et il faut que l'argent vienne plus facilement dans les mains de tous et chacun quand les produits viennent plus facilement sur le marché.
Donc, avec le progrès moderne, l'argent devrait être plus facile à obtenir et venir plus abondant à tous et à chacun. Même, tous les consommateurs devraient recevoir une part d'argent complètement gratuit, de l'argent pas gagné par le travail, un certain montant d'argent proportionnel à la part du progrès qui entre dans la production. De l'argent gagné pour les produits qui viennent des bras et du cerveau de l'homme ; de l'argent gratuit pour les produits qui sont le fruit du progrès.
Cet argent gratuit, nous l'appelons le dividende du Crédit Social. Et cet argent serait une émission nouvelle, sortant des Maisons du Crédit Social, offices de comptabilité pour la finance du pays, offices qui pourraient être les banques elles-mêmes ayant reçu ordre de la loi de remplir cette fonction. Et cet argent se rendrait directement aux consommateurs, à chacun.
Cet argent, ne passant pas par la production, ne ferait pas monter les prix. Ainsi, tous et chacun auraient plus d'argent sans que les prix montent. Et cet argent serait logiquement et sainement basé sur la production plus abondante et plus plus facile, fruit du progrès.
Voilà le Crédit Social, qui corrigerait l'inflation, qui ferait baisser les prix et monter les revenus de chacun.
Que les économistes et les hommes d'État trouvent une autre solution aussi bonne que le Crédit Social pour corriger l'inflation. S'ils n'en trouvent pas, qu'est-ce qu'ils attendent pour appliquer le Crédit Social ? Ça presse de freiner la montée des prix !
Ce Crédit Social, pour être réalisé n'a pas besoin d'un parti politique appelé "Crédit Social". N'importe quel gouvernement, libéral ou autre, qui voudrait s'affranchir de la dictature bancaire, n'aurait qu'à voter la loi du Crédit Social et à commander sa mise en application. Tout ce qui s'est fait dans le passé par les partis du Crédit Social fut de retarder l'éducation du peuple. Les partis politiques du Crédit Social furent et seront montés par la franc-maçonnerie et ses banquiers, dans le but de jeter la confusion dans les esprits et la division chez les électeurs : ce qui empêche toute réalisation du Crédit Social.
Le gouvernement d'Ottawa n'a pas eu besoin d'un "parti des pensions de vieillesse❞ ni d'un "parti des allocations familiales" pour faire distribuer ces sortes de dividendes à la population. De même, nous aurons le Crédit Social avec un peuple qui le réclame et un gouvernement au service du peuple.
Gilberte Côté Mercier