EnglishEspañolPolskie

L'argent est fabriqué par les banques

Gilberte Côté-Mercier le lundi, 01 mai 1995. Dans Banques, Crédit Social

L'argent est détruit par les banques

Cet argent n'est pas social, mais anti-social

par Gilberte Côté-Mercier

La première chose que les citoyens d'aujourd'hui doivent réclamer des législateurs, c'est de changer le système financier.

Le système financier, c'est le système d'argent.

L'argent est fabriqué par du monde. Ce sont les banquiers. L'argent est détruit par du monde. Ce sont les mêmes banquiers. Et l'argent est fabriqué comme une dette sur le dos des citoyens en tant qu'industriels, et sur le dos des mêmes citoyens en tant que contribuables.

Tout l'argent qui se fabrique est une dette que les citoyens doivent rembourser.

Il n'y a pas un sou qui vienne au monde sans être une dette.

Tout l'argent qui circule dans le pays est de l'argent-dette.

Quand un industriel développe une industrie, il le fait avec de l'argent emprunté de la banque. C'est de l'argent-dette, fabriqué comme dette à rembourser par l'industriel.

Quand le gouvernement développe le pays, il le fait avec de l'argent emprunté de la banque. C'est encore de l'argent-dette que le gouvernement remboursera à même les taxes prises dans les porte-monnaie des citoyens-contribuables.

Les citoyens, quand ils fabriquent de la production privée, se servent de l'argent-dette. Et quand les citoyens fabriquent de la production publique, comme les routes, ils se servent encore de l'argent-dette.

Les citoyens élèvent les richesses privées et les richesses publiques eux-mêmes. Et c'est le banquier qui fabrique tout l'argent qu'il faut pour payer les richesses bâties par les bras des citoyens.

Les citoyens travaillent de leurs bras et de leurs cerveaux. Les banquiers édifient une dette, en même temps, sur le dos de ceux qui travaillent.

Est-ce que vous ne pensez pas, qu'il serait temps de songer à changer ce système financier-là ? Ne pourrait-on pas se donner un système financier contrôlé par les bâtisseurs du pays, au lieu de laisser le système financier être contrôlé par des banquiers qui ne produisent pas une pomme de terre ? Les travailleurs font l'ouvrage, et les banquiers endettent les travailleurs. A mesure que la richesse s'élève dans le pays, à mesure la dette s'élève aussi dans la même proportion. Et la dette est une hypothèque sur le dos du travailleur lui-même, et au profit du banquier qui n'a pas sué une seule goutte de sueur.

Il est temps de changer cette manière de faire l'argent. Grand temps !

D'abord, ce qu'il faut, c'est un système financier contrôlé par la société elle-même, la même société qui produit et qui consomme, et non pas un système financier contrôlé par des banquiers, complètement étrangers à la production et à la consommation, et qui n'ont aucun compte à rendre à la société productrice et consommatrice.

Tant que nos gouvernements n'auront pas décidé d'enlever aux banquiers leur contrôle sur la naissance et la mort de l'argent, ils n'auront pas accompli le premier acte de leur devoir.

Que nos gouvernements enlèvent à la banque ce pouvoir indu sur l'argent. Que nos gouvernements établissent une institution sociale qui détiendra ce pouvoir sur la naissance et la mort de l'argent : des maisons de crédit social, responsables à la société, et non pas à des particuliers.

Gilberte Côté-Mercier

Voulez-vous en savoir davantage sur les banques et la création de l'argent ? Abonnez-vous à Vers Demain, un périodique de 16 pages, paraît 7 fois par année.

Aussi, pour avoir une idée globale de la chose, procurez-vous la brochure "Qu'est-ce que le vrai Crédit Social", au prix de 2,00 $ l'unité.

Gilberte Côté-Mercier

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com