20 juin 1996
Bonjour les amis ! Je ne suis pas mort. La dictature financière va mourir avant moi. Continuons avec ardeur. Je serai de nouveau au combat mardi prochain. Les docteurs me disent : « Vous reprendrez graduellement vos activités comme avant. »
Entendu, nous y sommes avec l'aide d'En-Haut toujours.
Je vous remercie de vos bonnes prières. Je suis revenu en pleine forme. Surprenant ! Tous les infirmiers et infirmières trouvent cela.
Je n'étais pas pour me montrer en pleine forme les premiers jours. Ils ne m'auraient pas soigné.
Ça devait être beau de me voir malade ! Ils étaient autour de moi comme si j'étais un prince, et je m'y prêtais à merveille. Ils étaient sérieux, et moi aussi, soyez-en assurés.
Je peux vous dire que les Bérets Blancs sont respectés. Tous savent qu'il y a là une force qu'il faut respecter si « nous ne voulons pas perdre notre nom », dit l'hôpital.
Le diable grimace. Il a attaqué Gilberte fortement, et le voici après moi. Combien de nos bons créditistes reçoivent ses coups, mais tous passent au travers. Saint Michel, saint Gabriel, saint Raphaël, tous les bons anges sont les plus forts, et ils mènent le combat. Tout cela prouve que nous sommes proches de grandes victoires.
Les amis, prenez-vous des milliers de cartes pour réclamer une allocation pour les mères au foyer. Et après les avoir distribuées, vous passerez après pour les faire signer. Mettez-en sur tous les comptoirs, et surveillez vos dépôts de cartes.
Si vous le voulez, nous allons secouer, brasser nos députés, nos maires, nos conseillers, etc. Il faut qu'ils se battent pour faire passer une si bonne loi, qu'ils cessent d'être des niais, des pions, des insignifiants.
- Où vont-ils prendre l'argent ? — Cruches !
– Tout le monde va arrêter de travailler ! – Fins fins ! Il y a 4 millions de chômeurs et la production déborde. Si 300,000 femmes retournaient au foyer, nos fins fins distingués, comme les autres, auraient trouvé 300,000 emplois pour les chômeurs. Bon commencement pour ceux qui veulent tant trouver des emplois ! Hypocrites ! Communistes !
Et avec leurs $900 de dividende, tous travailleraient à leur jardin, c'est-à-dire selon leurs talents, les talents que Dieu leur a donnés. Ce serait fini de parler de chômeurs.
L'article chef-d'œuvre de notre brillante madame Gilberte Côté-Mercier « Chômage veut dire temps libres. Dimanche : jour de fête chômé », ce fameux article a secoué beaucoup de Français de France, de sorte qu'ils ont invité notre directrice à leur congrès de l'an dernier. Et ils ont reproduit cet article dans leur journal.
Chers créditistes, nous allons prier pour avoir une multitude de nouveaux apôtres.
Comment féliciter ces vaillants et vaillantes qui sont allés se dépenser pour faire la Gaspésie ? Que de sacrifices, et quels exemples de la part de ces apôtres locaux ! Madame H. L. Rodrigue qui a levé les dames courageuses de son arrondissement pour faire cette apothéose, ce fut une surprise merveilleuse, inattendue dans le Ciel de la Nouvelle-France. Si toutes les jeunes mamans devenaient des dames Rodrigue, les lois de bon sens sortiraient. Un véritable tremblement de terre se produirait dans notre province.
Cinquante ans d'enseignement ! L'explosion devrait se produire maintenant, il me semble. Jeunes gens, restez tous pour envahir Montréal demain et mardi, fête de notre patron saint Jean-Baptiste. Et la semaine prochaine, Ottawa, en la fête de la Confédération. Nous finirons bien par réveiller les endormis d'Ottawa !
Quand les femmes sont décidées, la victoire est garantie. Jeunesses, nous les seconderons, les femmes, n'est-ce pas ?
Je souffre de ne pas être avec vous. Je l'offre totalement. J'écouterai l'enregistrement pour faire la lettre du mois aux Pèlerins de saint Michel.
Bon succès, faites une journée du tonnerre. L'abonnement, l'abonnement, l'abonnement ! Les cartes, les cartes ! Debout, patriotes ! Louis Even mène le combat. Notre Jeanne d'Arc, Gilberte, tient bon. À tous merci et bon succès ! Votre compagnon d'armes.