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Jean Chrétien veut imposer une TPS pire que la TPS de Mulroney

le dimanche, 01 mai 1994. Dans Crédit Social

par Yvette Poirier

La TPS (Taxe sur les Produits et les Services) est une invention du Fonds Monétaire International pour appauvrir la population canadienne. Brian Mulroney a été l'instrument des banquiers pour l'appliquer. Dans les onze premiers mois de l'application de la TPS, des milliers d'entreprises ont fermé leurs portes et ont mis à pied 200 000 chômeurs. En 1994, les faillites et les chômeurs ne se comptent plus. Il semble que le but poursuivi est de transformer tous les Canadiens en assistés sociaux, afin de les contrôler dans les moindres détails de leur vie et de s'en servir comme des bêtes de somme.

Dette de 500 milliards

"Il faut combler le déficit. Il faut baisser la dette !" Voilà la rengaine de nos politiciens au service des finan­ciers voleurs, au lieu de servir le peu­ple canadien qui les a élus. On nous a dit : "La TPS va baisser le déficit." Déficit et dette augmentent de jour en jour. La dette du Canada dépasse 500 milliards de dollars. Les intérêts an­nuels s'élèvent à 41 milliards. À cha­que minute, le gouvernement fédéral donne aux banquiers voraces 76 000 $, soit 4,5 millions $ à l'heure.

Les Canadiens sont exaspérés. Ils se font arracher leur pouvoir d'achat par la TPS et bien d'autres taxes. La population canadienne a voté contre Mulroney pour se débarrasser de la TPS et elle a voté majoritairement pour Jean Chrétien qui promettait, pen­dant sa campagne électorale, de sup­primer la TPS, promesse de politicien au service du Fonds Monétaire Inter­national.

Jean Chrétien parle de supprimer la TPS de Mulroney, mais il veut la remplacer par une autre taxe sur les produits et services encore plus cruelle que celle de Mulroney, puisqu'elle cou­vrira tous les produits et services sans exception, tels que les médicaments, les soins de santé et la nourriture. Le Premier Ministre Chrétien a été abîmé de reproches, mais il s'en lave les mains comme Pilate, en indiquant qu'il confie au Comité des Finances le soin d'appliquer une nouvelle taxe sur les produits et services. Dans un arti­cle d'Huguette Young, dans "La Presse" du 18 mars 1994, nous lisons :

"Pour sa part, le comité parlemen­taire qui se penche sur diverses solu­tions de remplacement à la TPS a été inondé de mémoires favorables à une taxe générale sur tous les produits et services, y compris les aliments, les médicaments et les soins de santé."

Évidemment, ces mémoires ne viennent pas du peuple saigné à blanc par les taxes, mais sans doute des financiers voraces. Le Comité des Fi­nances, comme Jean Chrétien, exécute les ordres du Fonds Monétaire Inter­national.

Chrétien, si vous voulez garder le pouvoir et l'estime des Canadiens, vos électeurs, vous devez complètementenlever la TPS comme vous l'aviez promis pendant votre campagne élec­torale. La TPS de Chrétien ne sera pas plus célèbre que la TPS de Mulroney. Cessez de rire de la population et tour­nez le dos aux banquiers internatio­naux, au Fonds Monétaire Internatio­nal.

Constitution canadienne

Le gouvernement fédéral doit re­prendre son droit régalien de créer sa propre monnaie sans dettes, sans inté­rêts, sans taxes, comme le permet la Constitution canadienne et comme l'a déjà fait le gouvernement fédéral de 1867 à 1913. Mais, malheureusement en 1913, le gouvernement fédéral a cédé son pouvoir de créer l'argent aux ban­ques, des institutions privées qui créent l'argent d'un trait de plume et s'approprient tous nos biens. Et c'est depuis ce temps-là que le pays s'en­dette.

Notre pays est hypothéqué par les banques plus que sa valeur, et pourtant ce sont les Canadiens qui ont bâti le pays avec leur propre main-d'œuvre, leurs propres matériaux ou avec des matériaux étrangers obtenus en contre­partie de produits canadiens. Les fi­nanciers n'ont pas fait un pouce carré d'asphalte. Ils sont devenus les pro­priétaires du pays par le contrôle de l'argent. Ils ont tout simplement créé l'argent d'un trait de plume, argent basé sur la production du pays, doncces chiffres-argent appartiennent de droit aux Canadiens et non aux ban­quiers.

Ce sont les Canadiens qui devraient soutirer des intérêts sur leurs riches­ses, des dividendes sociaux. Le pays est assez riche pour fournir à chaque citoyen un dividende de 800 $ par mois, basé sur la production immense qui se gaspille dans les entrepôts. Chrétien, quand aurons-nous notre dividende ? — Quand vous cesserez d'agir en bébé en faisant mine de conduire le pays, alors que ce sont les banquiers inter­nationaux qui tiennent le volant, soit la destinée du Canada entre leurs mains. Renoncez à la "suce" du Fonds Monétaire International qui vous ré­compense pour installer la famine au Canada par les taxes. Repoussez les banquiers et reprenez le volant. Con­duisez le Canada dans les sillons de la prospérité par une réforme du système monétaire, conforme aux richesses surabondantes du pays. Contraignez la Banque du Canada à remplir la fonc­tion pour laquelle elle a été instituée en 1934, par le gouvernement fédéral :

"Régler le crédit et la monnaie dans le meilleur intérêt de la vie éco­nomique de la nation."

Quand la Banque du Canada cesse­ra de se soumettre aux banquiers inter­nationaux et remplira sa fonction en créant une monnaie au service des

Canadiens, sans dettes, sans intérêts, sans taxes, notre système monétaire sera donc conforme à la Constitution canadienne. Alors finis dettes, taxes, chômage et faillites. Et le gouverne­ment fédéral sera souverain au lieu d'être le valet du Fonds Monétaire International. Nos hommes politiques agiront comme des adultes et ne se comporteront plus comme des bébés pour être les fils soumis de papa, le banquier.

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