par Yvette Poirier
La TPS (Taxe sur les Produits et les Services) est une invention du Fonds Monétaire International pour appauvrir la population canadienne. Brian Mulroney a été l'instrument des banquiers pour l'appliquer. Dans les onze premiers mois de l'application de la TPS, des milliers d'entreprises ont fermé leurs portes et ont mis à pied 200 000 chômeurs. En 1994, les faillites et les chômeurs ne se comptent plus. Il semble que le but poursuivi est de transformer tous les Canadiens en assistés sociaux, afin de les contrôler dans les moindres détails de leur vie et de s'en servir comme des bêtes de somme.
"Il faut combler le déficit. Il faut baisser la dette !" Voilà la rengaine de nos politiciens au service des financiers voleurs, au lieu de servir le peuple canadien qui les a élus. On nous a dit : "La TPS va baisser le déficit." Déficit et dette augmentent de jour en jour. La dette du Canada dépasse 500 milliards de dollars. Les intérêts annuels s'élèvent à 41 milliards. À chaque minute, le gouvernement fédéral donne aux banquiers voraces 76 000 $, soit 4,5 millions $ à l'heure.
Les Canadiens sont exaspérés. Ils se font arracher leur pouvoir d'achat par la TPS et bien d'autres taxes. La population canadienne a voté contre Mulroney pour se débarrasser de la TPS et elle a voté majoritairement pour Jean Chrétien qui promettait, pendant sa campagne électorale, de supprimer la TPS, promesse de politicien au service du Fonds Monétaire International.
Jean Chrétien parle de supprimer la TPS de Mulroney, mais il veut la remplacer par une autre taxe sur les produits et services encore plus cruelle que celle de Mulroney, puisqu'elle couvrira tous les produits et services sans exception, tels que les médicaments, les soins de santé et la nourriture. Le Premier Ministre Chrétien a été abîmé de reproches, mais il s'en lave les mains comme Pilate, en indiquant qu'il confie au Comité des Finances le soin d'appliquer une nouvelle taxe sur les produits et services. Dans un article d'Huguette Young, dans "La Presse" du 18 mars 1994, nous lisons :
"Pour sa part, le comité parlementaire qui se penche sur diverses solutions de remplacement à la TPS a été inondé de mémoires favorables à une taxe générale sur tous les produits et services, y compris les aliments, les médicaments et les soins de santé."
Évidemment, ces mémoires ne viennent pas du peuple saigné à blanc par les taxes, mais sans doute des financiers voraces. Le Comité des Finances, comme Jean Chrétien, exécute les ordres du Fonds Monétaire International.
Chrétien, si vous voulez garder le pouvoir et l'estime des Canadiens, vos électeurs, vous devez complètementenlever la TPS comme vous l'aviez promis pendant votre campagne électorale. La TPS de Chrétien ne sera pas plus célèbre que la TPS de Mulroney. Cessez de rire de la population et tournez le dos aux banquiers internationaux, au Fonds Monétaire International.
Le gouvernement fédéral doit reprendre son droit régalien de créer sa propre monnaie sans dettes, sans intérêts, sans taxes, comme le permet la Constitution canadienne et comme l'a déjà fait le gouvernement fédéral de 1867 à 1913. Mais, malheureusement en 1913, le gouvernement fédéral a cédé son pouvoir de créer l'argent aux banques, des institutions privées qui créent l'argent d'un trait de plume et s'approprient tous nos biens. Et c'est depuis ce temps-là que le pays s'endette.
Notre pays est hypothéqué par les banques plus que sa valeur, et pourtant ce sont les Canadiens qui ont bâti le pays avec leur propre main-d'œuvre, leurs propres matériaux ou avec des matériaux étrangers obtenus en contrepartie de produits canadiens. Les financiers n'ont pas fait un pouce carré d'asphalte. Ils sont devenus les propriétaires du pays par le contrôle de l'argent. Ils ont tout simplement créé l'argent d'un trait de plume, argent basé sur la production du pays, doncces chiffres-argent appartiennent de droit aux Canadiens et non aux banquiers.
Ce sont les Canadiens qui devraient soutirer des intérêts sur leurs richesses, des dividendes sociaux. Le pays est assez riche pour fournir à chaque citoyen un dividende de 800 $ par mois, basé sur la production immense qui se gaspille dans les entrepôts. Chrétien, quand aurons-nous notre dividende ? — Quand vous cesserez d'agir en bébé en faisant mine de conduire le pays, alors que ce sont les banquiers internationaux qui tiennent le volant, soit la destinée du Canada entre leurs mains. Renoncez à la "suce" du Fonds Monétaire International qui vous récompense pour installer la famine au Canada par les taxes. Repoussez les banquiers et reprenez le volant. Conduisez le Canada dans les sillons de la prospérité par une réforme du système monétaire, conforme aux richesses surabondantes du pays. Contraignez la Banque du Canada à remplir la fonction pour laquelle elle a été instituée en 1934, par le gouvernement fédéral :
"Régler le crédit et la monnaie dans le meilleur intérêt de la vie économique de la nation."
Quand la Banque du Canada cessera de se soumettre aux banquiers internationaux et remplira sa fonction en créant une monnaie au service des
Canadiens, sans dettes, sans intérêts, sans taxes, notre système monétaire sera donc conforme à la Constitution canadienne. Alors finis dettes, taxes, chômage et faillites. Et le gouvernement fédéral sera souverain au lieu d'être le valet du Fonds Monétaire International. Nos hommes politiques agiront comme des adultes et ne se comporteront plus comme des bébés pour être les fils soumis de papa, le banquier.