Grandes lignes de conférence

Suggestions de Gérard Mercier à ses Voltigeurs - conférenciers.

I

Nous vivons dans la province de Québec —

Pays très riche, fait par nous.

Mais la province de Québec ne nous appartient plus —

Les chutes d'eau, les forêts, les mines, le transport, etc... sont la propriété de quelques hommes, toujours les mêmes, les trustards.

On nous a volé la province de Québec —

Nous qui l'avons faite nous la devons aux trustards : dettes publiques et det­tes privées. Les trustards ne l'ont pas faite et ils en sont les propriétaires.

II

Les trustards ont volé la province de Québec en s'emparant du contrôle de l'argent —

Pie XI (Quadragesimo Anno) : "Les dé­tenteurs et maîtres absolus de l'argent gouvernent le crédit et le dispensent se­lon leur bon plaisir... si bien que sans leur consentement, nul ne peut plus res­pirer".

Il est donc très important de savoir :

Qui fait l'argent ?

Est-ce le bon Dieu ? Non. Est-ce le gou­vernement ? Non. Qui donc ? Les ban­ques.

Comment l'argent est-il fait ?

Sous forme de dette. Compte de banque.

Exemple : Emprunt. —

Qui devrait faire l'argent ?

Le peuple par ses représentants.

Comment l'argent devrait être fait —

L'argent n'est que la représentation des richesses, un signe qui donne droit au produit. L'argent doit donc être le reflet de la production : rare si la production est faible ; difficile à obtenir si la pro­duction est laborieuse, abondant si la production est abondante, facile à ob­tenir si la production est mécanisée.

III

Nous, le peuple organisé, ferons nous-mêmes notre argent —

Voilà ce que nous avons décidé, et voilà pourquoi nous nous organisons. Les cré­ditistes sont tout aussi intelligents que les trustards sans-cœur. Ils se feront de l'argent libre de dette.

Par quel moyen y arriverons-nous ?

L'étude, l'action.

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L'Association Créditiste : ce qu'elle est actuellement (expliquer,la tenue des livres) — ce qu'elle deviendra.

C'est un grand devoir pour tous

    1. De s'abonner et de lire son journal pour s'instruire ;

    2. De s'enrôler dans l'Association Crédi­tiste pour organiser la libération du pays, la libération de nos femmes, de nos enfants, de nos compatriotes.