Je suis entrée dans l’œuvre de Vers Demain, il a 56 ans, parce que Vers Demain offrait une solution au grave problème de la pauvreté dans le monde.
Parmi tous ceux qui dénoncent la pauvreté, aucun ne s’attaque à la vraie cause, même les spécialistes les plus érudits. J’écoutais une émission de radio dernièrement. On interrogeait des spécialistes. L’un d’eux donnait comme réponse: «Manque de solidarité.»
Personne n’attaque la véritable cause: «Le système d’argent-dette» des banquiers internationaux. Ce faux dieu enchaîne tous les pays, tous les gouvernements, tous les entrepreneurs, les commerçants, les agriculteurs, les familles, les individus, personne n’y échappe. Tout le monde doit servir le faux dieu ou périr. Et, effectivement plusieurs périssent. Le faux dieu est intouchable.
Si on y touche, comme le fait Vers Demain depuis 70 ans, la troupe de ses spécialistes et de ses journalistes, formés dans ses universités athées, sont là pour le défendre. Tout a été inventé par eux pour salir et détruire la réputation de ceux qui le dénoncent. Pas surprenant que la population du Québec soit si mal renseignée sur l’œuvre de Vers Demain.
On dit bien qu’il y a de la nourriture pour satisfaire deux fois le nombre d’habitants sur la terre. Mais pourquoi cette nourriture ne rejoint pas ceux qui en ont tant besoin ?
Vers Demain a été fondé justement pour faire connaître la cause de cette grande misère imméritée et la solution pour la faire disparaître.
La solution est de créer de l’argent nouveau, basé sur la capacité de production de chaque pays et de distribuer un dividende à tous, afin de leur permettre de se nourrir, premier droit de la personne humaine, selon la Doctrine Sociale de l’Eglise. «Les biens de la terre ont été créés pour tous les hommes et doivent être à la disposition de tous.» Le dividende n’est pas charité, mais justice qui assure à chacun sa part de biens créés par Dieu pour lui.
L’argent replacé à son rang de serviteur, mis entre les mains des consommateurs y compris les plus pauvres, qui achèteraient ce dont ils ont besoin pour vivre, financerait ainsi les entreprises de biens utiles, et orienteraient la production. Le problème de la pauvreté serait vaincu.
Qui créerait cet argent ? La société, parce que c’est la société elle-même qui crée la richesse réelle. Le système d’argent, qui ne doit être qu’une comptabilité de la production, doit donc lui appartenir et refléter exactement les richesses réelles.
Notre vocation de Pèlerin de saint Michel est essentielle pour libérer les peuples du faux dieu et les mettre à genoux devant le vrai Dieu, Créateur du Ciel et de la terre.
Mais, comme nous l’a si bien dit S. Em. le Cardinal Turkson lors de notre visite à son bureau: Ce n’est pas tout de comprendre avec son intelligence, il faut que la vérité comprise rejoigne le cœur pour faire passer à l’action.
Appel donc à tous les hommes de CŒUR. En premier, appel à tous ceux qui, grâce à Vers Demain, ont compris qu’il y a un moyen très simple de faire disparaître la pauvreté, joignez les rangs des Pèlerins de saint Michel, dans l’action, lancez-vous dans vos régions. C’est un grand devoir pour chacun de nous qui avons compris.
C’est l’heure de Dieu. Le bien l’emportera sur la mal, soyons fiers d’être catholiques et d’être créditistes. Par la toute-puissance de Dieu, le trône du faux dieu argent s’écroulera comme un château de cartes. Le vrai Dieu règnera sur toutes les nations et Il y fera régner la paix, la liberté et la prospérité. Quel bel idéal que poursuivent les Pèlerins de saint Michel ! Merci mon Dieu de nous avoir choisis !