Le nazisme et le fascisme veulent un État-travail enrégimenté par une Gestapo.
Le communisme et le soviétisme veulent un État-travail enrégimenté par une Guépéou.
Le régime financier de nos plouto-démocraties veut un État-travail enrégimenté par un système d'argent-dette.
Le Crédit Social a horreur de toute enrégimentation et n'entre pas dans ce sac-là.
La littérature qui émane de VERS DEMAIN ou de la direction de l'Institut d'Action Politique porte une signature identificatrice. On voudra bien ne pas faire de liaison entre ce que nous écrivons et ce que d'autres peuvent écrire sur le Crédit Social. Le seul fait d'employer le mot Crédit Social dans un imprimé ne signifie pas que nous approuvions tout ce que dit cet imprimé.
C'est ainsi que la circulaire distribuée en Abitibi et signée "Un comité créditiste" ne représente pas du tout nos idées. Le titre, Le Crédit Social Alberta, est lui-même très injuste si l'on considère tout le contenu de la circulaire. Il s'y trouve certainement de la doctrine créditiste, mais dosée de scories qui ne sont point du Crédit Social.
Lorsque nos lecteurs reçoivent de la littérature d'autres sources, ils voudront bien la juger à sa valeur intrinsèque et ne point prendre pour acquit que nous y sommes mêlés.
Quelques-uns nous demandent si nous appuyons L'Analyse des Événements, bulletin publié par la Ligue du Crédit Social, de Québec. Nous avons déjà dit — nos plus anciens lecteurs s'en souviennent — que nous ne sommes pour rien dans cette Ligue du Crédit Social, dans son organisation ou dans ses imprimés.
Le Docteur Rioux, de Rouyn, annonce, paraît-il, à qui veut l'entendre que le Crédit Social sera décédé dans trois mois.
Ce ne serait pas le premier avis de décès du Crédit Social. Le Crédit Social a déjà entendu chanter bien des Libera sur son cercueil, et il ne s'en porte pas plus mal.
Pour ce qui est du docteur Rioux, nous lui souhaitons de longues années, afin qu'il ait la chance de constater les progrès et les réalisations du Crédit Social.